Vézins-de-Lévézou est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Vézins-de-Lévézou | |
![]() La façade sud du château de Vézins. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Millau |
Intercommunalité | Communauté de communes de Lévézou Pareloup |
Maire Mandat |
Daniel Ayrinhac 2020-2026 |
Code postal | 12780 |
Code commune | 12294 |
Démographie | |
Gentilé | Vézinois |
Population municipale |
656 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 16′ 48″ nord, 2° 57′ 12″ est |
Altitude | Min. 713 m Max. 1 155 m |
Superficie | 78,96 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Raspes et Lévezou |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.vezins-de-levezou.fr |
modifier ![]() |
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : le château de Vézins-de-Lévézou, inscrit en 1990, et l'église Saint-Amans, classée en 1991.
Dans le centre-est du département de l'Aveyron, dans le parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Vézins-de-Lévézou, située entre les crêtes de Vézins au nord et le plateau du Lévézou au sud, s'étend sur 78,96 km2. Elle est arrosée par le Viaur qui prend sa source sur le territoire communal et par plusieurs de ses affluents dont le Vioulou qui sert de limite territoriale au sud-ouest sur plus de quatre kilomètres.
L'altitude minimale, 713 mètres, se trouve localisée à l'extrême est, là où le ruisseau de Destels — un affluent du Lumansonesque — quitte la commune et sert de limite entre celles de Sévérac d'Aveyron et de Verrières. L'altitude maximale se situe également à l'est, au puech du Pal avec 1 155 mètres[1].
À l'intersection des routes départementales (RD) 96 et 654, le bourg de Saint-Laurent-de-Lévézou est situé, en distances orthodromiques, vingt-deux kilomètres au nord-ouest de Millau.
La commune est également desservie par les RD 2, 28, 29, 36, 171, 182, 611 et 911.
Vézins-de-Lévézou est limitrophe de sept autres communes, dont Gaillac-d'Aveyron au nord, par un simple quadripoint. Depuis 2016, les anciennes communes au nord-est (Recoules-Prévinquières, Lavernhe et Sévérac-le-Château) se sont regroupées dans la commune nouvelle de Sévérac d'Aveyron.
Au sud, le territoire de Saint-Beauzély est distant de moins de 400 mètres.
Gaillac-d'Aveyron | Sévérac d'Aveyron | |
Ségur | ![]() |
Verrières |
Curan | Saint-Laurent-de-Lévézou | Saint-Léons |
Outre le bourg de Vézins-de-Lévézou proprement dit, les principaux villages de la commune sont ceux la Clau, Gleysenove, le Ram, le Roucous et les Vialettes du Ram.
La commune est drainée par le Viaur, la Muze, le Vioulou, le ruisseau de Varayrous, le ruisseau de Bouteille, le ruisseau de Rieutord, un bras du ruisseau des Pradines, le Rebellac, le Régalou, Les Douzes, le ruisseau de Boutaric, le ruisseau de Destels, le ruisseau de la Caze, le ruisseau del Teisseire, et par divers autres petits cours d'eau[2].
Le Viaur prend sa source à 1200 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 400 m d’altitude à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 30 communes[3].
La Muze, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Tarn à Montjaux, après avoir arrosé 6 communes[4].
Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, après avoir arrosé 9 communes[5].
Le ruisseau de Varayrous, d'une longueur totale de 11,5 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et se jette dans le Viaur à Ségur, après avoir arrosé ces deux communes[6].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[7].
La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[8],[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion de l'eau (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[10],[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat de montagne », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'extrême nord du département de l'Aveyron, regroupe tous les lieux où les influences montagnardes et/ou semi-continentale sont prépondérantes, ce qui se traduit par un nombre de jours et un cumul élevés de précipitation, une température moyenne inférieure à 9,4 °C et, corrélativement, plus de 25 jours au cours desquels la température minimale a été inférieure à −5 °C et moins de 4 avec un maximum supérieur à 30 °C[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[14]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau de la commune[15], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 10,9 °C pour 1981-2010[17], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[18].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, qui s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[20],[21],[22].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[24] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Vézins-de-Lévézou comprend six ZNIEFF de type 1[Note 3],[26] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[26] :
Vézins-de-Lévézou est une commune rurale[Note 5],[34]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[35]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,3 %), terres arables (20,1 %), forêts (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %)[36].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, notamment la communauté de communes de Lévézou Pareloup, dont la commune est membre[37]
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[38].
Le territoire de la commune de Vézins-de-Lévézou est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[39],[40].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[41].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Vézins-de-Lévézou est classée à risque moyen à élevé[43]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[44] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[45].
En occitan, la commune se nomme Vesinh (de Leveson).
Sous l'Ancien Régime et depuis le Moyen Âge, la communauté et le village de Vézins relevaient de la famille de Lévézou de Vézins, l'une des plus anciennes de France. Le château est toujours habité par la famille. Plusieurs paroisses se partageaient le territoire de la commune actuelle, parfois à cheval sur d'autres communautés. Les chefs-lieux paroissiaux étaient Vézins, Saint-Amans-du-Ram, dont l'église est champêtre, tout comme Notre-Dame-de-La Vaysse, et Gleysenove.
Créée à la Révolution, la commune s'est agrandie successivement par la fusion d'anciennes communes : d'abord entre 1806 et 1820, Laclaux, Montferran et Saint-Étienne-du-Ram, ensuite Le Ram entre 1820 et 1832, enfin Le Crouzet en 1842[46].
C'est en 1919, pour des raisons d'identité postale que la commune de Vézins a complété sa dénomination en rajoutant « de-Lévézou »[46].
La Clau était le siège d'une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et la communauté du Ram appartenait au domaine royal hérité des comtes de Rodez.
La commune de Vézins-de-Lévézou est membre de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Salles-Curan. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Raspes et Lévezou pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[48].
Le conseil municipal de Vézins-de-Lévézou, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[49] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[50]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[51] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 67,67 %[52]. Daniel Ayrinhac, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [53].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[54]. Trois sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes de Lévézou Pareloup[55].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1919 | 1932 | Renaud de Lévézou de Vézins | ||
1932 | 1934 | Aimé Richard | ||
1934 | 1944 | Paul Trémolet | ||
1944 | 1945 | Aimé Richard | ||
1945 | 1961 | Marin Fabre | ||
1961 | 1972 | Henri Desmazes | ||
1972 | 1989 | Raymond Marlet | ||
1989 | 1995 | Jean-Marie Monteillet | ||
1995 | 2008 | Paul Vergely | SE | |
mars 2008 | 18 mai 2020 | Arnaud Viala | UMP-LR | Député depuis 2015 |
depuis le 18 mai 2020 | En cours | Daniel Ayrinhac[57],[58] | DVD | Agriculteur sur moyenne exploitation |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2019, la commune comptait 656 habitants[Note 6], en augmentation de 0,31 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
511 | 827 | 1 605 | 1 873 | 1 721 | 1 740 | 2 014 | 2 099 | 2 040 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 004 | 1 260 | 1 897 | 1 918 | 1 852 | 1 800 | 1 811 | 1 757 | 1 632 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 618 | 1 527 | 1 548 | 1 335 | 1 258 | 1 205 | 1 220 | 1 186 | 1 112 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 045 | 1 004 | 879 | 809 | 699 | 634 | 643 | 645 | 654 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
657 | 656 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 260 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 604 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 350 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 1,8 % | 3,9 % | 4,6 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 371 personnes, parmi lesquelles on compte 77,1 % d'actifs (72,5 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs) et 22,9 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 216 emplois en 2018, contre 238 en 2013 et 227 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 275, soit un indicateur de concentration d'emploi de 78,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,5 %[I 11].
Sur ces 275 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 175 travaillent dans la commune, soit 64 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 54,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 21,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 24,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
55 établissements[Note 9] sont implantés à Vézins-de-Lévézou au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 55 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 20 | 36,4 % | (17,7 %) |
Construction | 1 | 1,8 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 16 | 29,1 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1,8 % | (1,5 %) |
Activités immobilières | 3 | 5,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 9,1 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 9,1 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 4 | 7,3 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (20 sur les 55 entreprises implantées à Vézins-de-Lévézou), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[62] :
La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[63]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 101 | 85 | 86 | 81 |
SAU[Note 12] (ha) | 6 247 | 6 384 | 6 921 | 7 475 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 101 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 85 en 2000 puis à 86 en 2010[65] et enfin à 81 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 20 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[66],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 6 247 ha en 1988 à 7 475 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 62 à 92 ha[65].
![]() |
Blason | Écartelé : au premier et au quatrième d'azur au lion d'argent, au deuxième et au troisième de gueules aux trois clefs d'or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :