Usclas-d'Hérault [ys.klas.d‿e.ʁɔ] est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Usclas-d'Hérault | |
![]() Église Saint-Brice - Tour-clocher | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontais |
Maire Mandat |
Christian Rigaud 2020-2026 |
Code postal | 34230 |
Code commune | 34315 |
Démographie | |
Population municipale |
430 hab. (2019 ![]() |
Densité | 152 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 31′ 10″ nord, 3° 27′ 54″ est |
Altitude | Min. 18 m Max. 30 m |
Superficie | 2,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mèze |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | usclas.fr |
modifier ![]() |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Hérault et par un autre cours d'eau.
Usclas-d'Hérault est une commune rurale qui compte 430 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. .
Usclas-d'Hérault se situe dans la vallée de l'Hérault sur la rive droite de la rivière.
Paulhan | Saint-Pargoire | |
Paulhan | ![]() |
Saint-Pons-de-Mauchiens |
Cazouls-d'Hérault | Montagnac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Pouget », sur la commune du Pouget, mise en service en 1980[6]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 680,8 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 23 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Usclas-d'Hérault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[I 1],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (88,7 %), zones urbanisées (11,3 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Usclas-d'Hérault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hérault. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 1997, 1999, 2003, 2011, 2014 et 2019[21],[19].
Usclas-d'Hérault est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 203 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 203 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
La commune est en outre située en aval du Barrage du Salagou, un ouvrage de classe A[Note 6] sur le Salagou, mis en service en 1968 et disposant d'une retenue de 102 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].
La commune a été connue sous les variantes : parrochia S. Verani de Usclaz (1164), ecclesiam S. Verani de Usclasio (1203), de Usclacio in Bitteresio (1344), de Isclssio (1361), Usclas (1622), Usclas d'Eraut (1740), Usclas d'Heraut (1770).
Le nom Usclas est l'adaptation au français du toponyme occitan Usclats, brûlés (prononcé [ys'klas]), « terre brûlée pour le défrichement »[28].
En occitan Usclats d'Erau [ys.'klats.de'raw].
Le cartulaire de Gellone mentionne en 1164 parrochia S. Verani de Uslaz. Le Livre Noir en 1203 cite lecclesiam S Verani de Usclasio.
La paroisse de Saint-Véran d'Usclas appartenait aux templiers au XIIIe siècle (depuis 1203)[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Mars 2014 | En cours | Christian RIGAUD | SE | Artisan |
Mars 1983 | Mars 2014 | Bernard FOULQUIER-GAZAGNES | DVD | Exploitant agricole |
Mars 1977 | Mars 1983 | Michel SERRES | [] | |
Juin 1976 | Mars 1977 | Pierre BERTRAND | [] | |
1945 | Mai 1976 | Pierre FOULQUIER | [] | |
Sept.1944 | Avril 1945 | Emile PONS | [] | |
Fev. 1942 | Aout 1944 | Séraphin PASCAL | [] | Adjoint-fait fonction de maire |
Mai 1929 | Fev. 1942 | Mario ROUSTAN | [] | |
Fev 1923 | Mai 1929 | Etienne FOULQUIER | [] | |
Mai 1908 | Fev. 1923 | Fernand VIDAL | [] | |
Mai 1900 | Mai 1908 | Joseph HUGOL | [] | |
Mai 1892 | Mai 1900 | Elisée BELLY | [] | |
Oct.1884 | Mai 1892 | Marius HUGOL | [] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 430 habitants[Note 7], en augmentation de 26,84 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
158 | 163 | 167 | 202 | 187 | 189 | 176 | 174 | 173 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
170 | 177 | 175 | 196 | 191 | 196 | 210 | 202 | 193 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
217 | 221 | 210 | 225 | 245 | 236 | 225 | 191 | 182 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
169 | 166 | 129 | 134 | 147 | 144 | 249 | 264 | 340 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 430 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 165 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 433 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 400 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,8 % | 8 % | 8,1 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 262 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 38 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 167, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,2 %[I 10].
Sur ces 167 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 2,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
33 établissements[Note 10] sont implantés à Usclas-d'Hérault au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 1 | 3 % | (6,7 %) |
Construction | 10 | 30,3 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 6 | 18,2 % | (28 %) |
Activités immobilières | 3 | 9,1 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 18,2 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 9,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 4 | 12,1 % | (8,1 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,3 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 33 entreprises implantées à Usclas-d'Hérault), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 21 | 19 | 9 | 5 |
SAU[Note 12] (ha) | 224 | 216 | 116 | 96 |
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (21 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 96 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].
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Les armoiries de Usclas-d'Hérault se blasonnent ainsi :
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