Trémorel [tʁemɔʁɛl] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Côtes-d'Armor.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Trémorel | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Côtes-d'Armor |
Arrondissement | Saint-Brieuc |
Intercommunalité | Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre |
Maire Mandat |
Michel Rouvrais 2020-2026 |
Code postal | 22230 |
Code commune | 22371 |
Démographie | |
Gentilé | Trémorelois, Trémoreloise |
Population municipale |
1 142 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 12′ 00″ nord, 2° 17′ 16″ ouest |
Altitude | 100 m Min. 78 m Max. 144 m |
Superficie | 33,76 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Broons |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.tremorel.fr/ |
modifier ![]() |
La commune est située dans le département des Côtes-d'Armor en Bretagne.
Les deux communes les plus proches sont celles de Merdrignac à l'ouest, distante de 9,6 km, et de Saint-Méen-le-Grand à l'est, distante de 8 km.
La commune de Trémorel est située à 52,9 km de Rennes, soit 40 min de trajet en voiture. La RN 164 lui sert d'axe principal.
Saint-Launeuc | Lanrelas | Plumaugat |
Merdrignac | ![]() |
Loscouët-sur-Meu |
Illifaut |
|
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Merdrignac », sur la commune de Merdrignac, mise en service en 1998[7] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 931,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].
Trémorel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), prairies (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), forêts (2,4 %), zones urbanisées (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Tremorai en 1024 et en 1034, Tremoray vers 1330, 1372 et en 1445, Tremoray soubz Locoet en 1490, Tremoray en 1513, Tremeray au XVe siècle[21].
Trémorel vient du breton treb (« village ») et du gallo-romain more (« terrain humide »)[21].
En l'an 1008, la duchesse Havoise et ses fils Alain et Eudon donnèrent la seigneurie de Trémorel à l'abbaye de Saint-Méen-le-Grand, l'échange étant confirmé en 1192 par le pape Célestin III.
Sous l'Ancien Régime, la paroisse appartenait au diocèse de Saint-Malo et possédait pour succursale la paroisse du Loscouët-sur-Meu.
La commune a élu sa première municipalité en 1790, ce fut un chef-lieu de canton jusqu'à l'an X.
Les traditions bretonnes y étant déjà présentes, d'autres traditions y sont également conservées telles que le Pardon des Treize Chênes le premier dimanche de septembre. Selon la légende, cette tradition provient d'un seigneur du lieu qui plantait un chêne chaque fois qu'il était père. Au treizième enfant, il bâtit la chapelle des Treize Chênes (reconstruite en 1888 sur les ruines de l'ancienne).
Le monument aux morts porte les noms des 104 soldats morts pour la Patrie[22] :
La fermeture en 2003 de l'usine du groupe "Volaille de France" entraîne la suppression de 350 emplois[23].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1800 | 1808 | Jean Ollivier | ||
janvier 1808 | juin 1816 | Pierre Chicot | ||
juillet 1816 | juillet 1821 | Mathurin Yves Dreux | ||
juillet 1821 | décembre 1834 | Pierre Chicot | ||
janvier 1835 | septembre 1843 | Mathurin Berthelot | ||
septembre 1843 | septembre 1846 | Pierre Pilorget | ||
octobre 1846 | juillet 1852 | Mathurin Jaigu | ||
juillet 1852 | septembre 1865 | Jean Louis Blanchard | ||
septembre 1865 | janvier 1886 | Pierre Marie Chicot | ||
février 1886 | novembre 1900 | Louis Marie Blanchard | ||
décembre 1900 | mai 1904 | Mathurin Gicquel | ||
juin 1904 | mai 1908 | François Douard | Chef de gare | |
mai 1908 | avril 1909 | Alexis Labbé | Meunier | |
mai 1909 | mai 1912 | Louis Hulaud | Notaire | |
mai 1912 | décembre 1919 | Pierre Pilorget | Cultivateur | |
décembre 1919 | novembre 1939 | Léon Gicquiaux | Commerçant | |
décembre 1939 | mars 1971 | Léon Gicquel | DVD | Forgeron |
mars 1971 | juin 1995 | Guillaume Nogues | DVG | Directeur d'école retraité |
juin 1995 | mars 2014 | Jeanne Horpin | Responsable administratif retraitée | |
mars 2014 | En cours | Michel Rouvrais | DVD | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le village de Trémorel se situe en Haute-Bretagne, dans la zone où le gallo est parlé. Le nom de Trémorel se dit en gallo « Termorae ». Trémorel est la première commune signataire de la charte du Galo, dam Yan, dam Vèr.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 1 142 habitants[Note 7], en augmentation de 2,06 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 280 | 1 242 | 1 146 | 1 325 | 1 410 | 1 323 | 1 314 | 1 372 | 1 459 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 405 | 1 497 | 1 503 | 1 513 | 1 538 | 1 583 | 1 599 | 1 671 | 1 739 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 751 | 1 742 | 1 773 | 1 578 | 1 595 | 1 552 | 1 480 | 1 405 | 1 293 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 235 | 1 202 | 1 123 | 971 | 954 | 915 | 1 033 | 1 120 | 1 160 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 142 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été entièrement reconstruite en 1838 puis en 1945. Elle possède quelques éléments assez anciens comme un cadran solaire de 1691 sur sa façade sud.