Treize-Vents est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Vendée.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Treize-Vents | |
![]() La mairie en . | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Mortagne |
Maire Mandat |
Nicole Beaufreton 2020-2026 |
Code postal | 85590 |
Code commune | 85296 |
Démographie | |
Gentilé | Ventais |
Population municipale |
1 246 hab. (2019 ![]() |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 55′ 18″ nord, 0° 50′ 48″ ouest |
Altitude | 175 m Min. 113 m Max. 215 m |
Superficie | 19,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Treize-Vents s’étend sur 1 907 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 175 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 113 et 215 mètres[1],[2].
Treize-Vents est située sur la rive droite de la Sèvre nantaise qui la baigne sur plus de 13 km.
Le substrat rocheux ancien uranifère explique la présence d'une exploitation d'uranium (mine à ciel ouvert de la Commanderie) qui a fonctionné une partie de la seconde moitié du XXe siècle. La mine est fermée, mais continuera à être surveillée, notamment par l'IRSN et la Direction régionale de l'environnement (ex-DIREN devenue DREAL et Autorité de sûreté nucléaire à l'échelle de la région.
Saint-Laurent-sur-Sèvre | La Chapelle-Largeau (Mauléon) (Deux-Sèvres) |
|
Mallièvre Saint-Malô-du-Bois |
![]() |
Le Temple (Mauléon) (Deux-Sèvres) |
Les Epesses | Les Châtelliers-Châteaumur (Sèvremont) |
Saint-Amand-sur-Sèvre (Deux-Sèvres) |
Treize-Vents est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,4 %), prairies (26 %), terres arables (25 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La terre était si peu fertile et les récoltes si maigres qu'on y criait plus souvent famine qu’Alléluia. Le seigneur du lieu et le clergé avaient accepté de réduire la dîme (un dixième de la récolte) à une contribution d'un treizième seulement. Ainsi, quand on vannait le grain, on comptait treize vans et le treizième était mis de côté pour le seigneur et le clergé. « Chaque Sainte-Marie, les marguilliers passaient dans les fermes et prélevaient la treizième vannée »[10].
L'origine du nom de Treize-Vents, du moins celle qui est la plus répandue et la plus poétique, mérite d'être contée. Au Moyen Âge, la région était surtout peuplée de travailleurs de la terre, souvent des métayers au service du château ou du prieuré. La redevance en nature versée annuellement par le paysan s'appelait alors la dîme, soit la 10e partie de la récolte de seigle et autres produits de la terre. La mesure utilisée pour cette redevance s'appelait le van, petite corbeille d'osier et de paille tressée. Et ici, à Treize-Vents, peut-être parce que les paysans étaient plus pauvres, peut-être parce que le clergé et la noblesse étaient moins « exigeants », la part de la récolte versée au propriétaire n'était pas d'une mesure sur 10 (la dîme) mais d'une mesure sur 13 (1 van sur 13) soit 13 vans. D'où peut-être l'origine du nom de Treize-Vents.
Par une ordonnance de Louis-Philippe du , la commune est amputée d’une portion de son territoire enclavée entre La Chapelle-Largeau et Saint-Laurent-sur-Sèvre. Cette exclave est attribuée à Saint-Laurent-sur-Sèvre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Gérard Babarit | ||
mars 2001 | Étienne Godet[11] | |||
mars 2001 | mai 2020 | Louis-Marie Fruchet[Note 2] | DVD | cadre commercial |
mai 2020 | En cours | Nicole Beaufreton | aide médico-psychologique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 1 246 habitants[Note 3], en augmentation de 1,8 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Le maximum de la population a été atteint en 1881 avec 1 164 habitants.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
900 | 710 | 725 | 887 | 1 004 | 760 | 757 | 783 | 820 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
905 | 963 | 1 018 | 1 014 | 1 116 | 1 164 | 1 128 | 1 132 | 1 081 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 035 | 950 | 966 | 787 | 782 | 702 | 698 | 732 | 784 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
838 | 857 | 892 | 959 | 1 024 | 956 | 955 | 957 | 1 117 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 252 | 1 246 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 632 hommes pour 620 femmes, soit un taux de 50,48 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 0,8 |
6,5 | 75-89 ans | 7,8 |
15,3 | 60-74 ans | 17,0 |
18,9 | 45-59 ans | 17,2 |
21,5 | 30-44 ans | 22,2 |
11,9 | 15-29 ans | 12,5 |
25,4 | 0-14 ans | 22,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
Une centrale électrique constituée de panneaux photovoltaïques de 3MWc (mégawatts crète, soit de quoi alimenter 1 110 foyers) occupera 7 des 14 ha du site de mine d'uranium de la Commanderie (sol trop radioactif pour être exploité par des agriculteurs, pépiniéristes ou forestiers). Un investissement d'environ 10 millions d'euros devrait permettre une ouverture en 2011 par la société JP Énergie Environnement. La commune devrait recevoir 14 700 € par an ; la communauté de communes, 12 000 € ; et Areva, également propriétaire de terrains, 5 700 € par an[18].
Treize-Vents est citée dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[19].
![]() |
Blasonnement :
D'argent aux Treize ombre de vans posés 3, 3, 3, 3 et 1. |
Sur les autres projets Wikimedia :