Saint-Laurent-sur-Sèvre est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Saint-Laurent-sur-Sèvre | |
![]() Basilique Saint-Louis-Marie Grignon-de-Montfort. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Mortagne |
Maire Mandat |
Éric Couderc 2020-2026 |
Code postal | 85290 |
Code commune | 85238 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Laurentais |
Population municipale |
3 689 hab. (2019 ![]() |
Densité | 238 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 57′ 34″ nord, 0° 53′ 30″ ouest |
Altitude | 149 m Min. 98 m Max. 199 m |
Superficie | 15,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Laurent-sur-Sèvre (ville isolée) |
Aire d'attraction | Cholet (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mortagne-sur-Sèvre |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Le territoire municipal de Saint-Laurent-sur-Sèvre s’étend sur 1 549 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 149 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 98 et 199 mètres[1],[2].
La commune est située dans la Vendée à la limite des Deux-Sèvres et du département de Maine-et-Loire dans un triangle formé des 3 villes de Cholet, Les Herbiers et Bressuire, elle est traversée par la Sèvre nantaise.
Saint-Laurent-sur-Sèvre est desservie en autocars par le réseau Tréma (ligne 103).
Au cœur du bocage vendéen, à 10 km du Puy-du-Fou, Saint-Laurent-sur-Sèvre doit son nom de « ville sainte de la Vendée » à Louis-Marie Grignion de Montfort. Quelque 25 000 visiteurs par an, comme Jean-Paul II en 1996, viennent se recueillir sur son tombeau dans la basilique. On compte aussi à Saint-Laurent 2 500 élèves dont 1 300 internes au sein de l'ensemble scolaire Saint-Gabriel - Saint Michel. Il y a 6 communes différentes à proximité.
Mortagne-sur-Sèvre | ||
Chanverrie | ![]() |
Mauléon |
Saint-Malô-du-Bois | Treize-Vents |
Saint-Laurent-sur-Sèvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-sur-Sèvre, une unité urbaine monocommunale[6] de 3 617 habitants en 2017, constituant une ville isolée[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cholet, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), terres arables (23,7 %), zones urbanisées (14 %), forêts (5,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Une grande partie du territoire de la paroisse de Saint-Laurent constituait jadis une seigneurie portant ce nom. Le siège primitif de cette seigneurie devait se situer dans un manoir à l'emplacement du presbytère actuel. Sous l'Ancien Régime, le domaine comprenait divers droits seigneuriaux, un grand bois, un moulin, un étang, des maisons dans le bourg et cinq métairies : le Bois Chabot Grolleau, le Gast, la Péardière, la Boisvinière, la Petite Yvoie. La seigneurie était possédée à l'origine par un fidèle vassal du baron de Mortagne, lui-même vassal du vicomte de Thouars et enfin du comte de Poitou. Au XIe siècle, il s'agissait de la famille Chabot (grosse tête). Au XIVe siècle, le baron de Mortagne posséda le domaine de Saint-Laurent en direct et jusqu'à la Révolution, laissant progressivement se dégrader le manoir. Au XVIIIe siècle, le baron vendit des métairies et même le manoir de Saint Laurent qui devint le presbytère après des travaux.
D'autres fiefs existaient sur la paroisse : on retiendra la Grande Vergnaie, la Barbinière, la Maltière et la Barre. Une partie du territoire constituant la Grande Vergnaie se trouvait sur les marches Anjou-Poitou. Pour la partie poitevine, le possesseur devait rendre hommage au baron de Mortagne. Si la Barbinière prit de l'importance aux XVIIIe et XIXe siècles, il ne s'agissait pourtant pas à l'origine d'une importante seigneurie. Toutefois, les familles d'Espinasseau et Sapinaud de Bois-Huguet choisirent de s'y installer dans un château. Progressivement, à la faveur de mutations foncières, ils se constituèrent une propriété autour du vieux logis. En 1893, le marquis Albert-Charles-François d'Aviau de Piolant y construisit un château dans le style néo-gothique en vogue à cette époque.
Depuis le , le contour du territoire municipal n’a pas évolué. En effet, par ordonnance de ce jour de Louis-Philippe datée du palais des Tuileries[alpha 1], la commune est agrandie d’une exclave de Treize-Vents.
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Blasonnement :
D'azur à la croix d'or mouvant d'une plaine ondée de sable, cantonnée au premier d'une fleur de lys d'or, au deuxième d'un gril du même la poignée vers le chef, au troisième d'un sautoir aussi d'or chargé de cinq losanges de gueules posées à plomb, au quatrième de trois étoiles d'or, au double cœur vidé, couronné et croiseté de gueules, brochant en abîme. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1971 | avril 1988[13],[14] (décès) |
Joseph Raymond | Réélu en 1977[15] et 1983 | |
juin 1988[16] | mars 1989 | Monique Lepagnol | ||
mars 1989 | mars 2001 | Jean-Claude Bénaiteau | SE | Retraité de l'enseignement Réélu en 1995 |
mars 2001 | juin 2020[17] | Guy-Marie Maudet | DVD | Professeur d'éducation physique Réélu en 2008[18] et 2014 |
juin 2020[19] | En cours | Éric Couderc | DVD | Responsable propositions Thales 7e vice-président du Pays de Mortagne[20] (2020 → ) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 3 689 habitants[Note 3], en augmentation de 3,25 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
545 | 884 | 1 058 | 1 066 | 1 309 | 1 398 | 2 063 | 2 315 | 2 460 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 562 | 2 649 | 2 746 | 2 861 | 2 841 | 2 893 | 3 097 | 2 906 | 2 810 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 614 | 2 658 | 2 826 | 2 958 | 2 822 | 3 251 | 3 314 | 3 320 | 2 336 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 545 | 2 835 | 3 208 | 3 247 | 3 307 | 3 411 | 3 397 | 3 535 | 3 617 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 689 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,1 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 734 hommes pour 1 886 femmes, soit un taux de 52,10 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,0 | 90 ou + | 6,8 |
7,7 | 75-89 ans | 12,4 |
16,1 | 60-74 ans | 15,6 |
18,3 | 45-59 ans | 16,1 |
18,7 | 30-44 ans | 17,8 |
17,9 | 15-29 ans | 13,3 |
20,2 | 0-14 ans | 18,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
L'institution privée catholique collège-lycée Saint-Gabriel a été fondée en 1838 par les frères du même nom. Avec 930 internes, pour un total de 2 200 élèves, cet établissement est l'un des plus grands internats de France. Les élèves viennent de tout le pays, quelquefois de l'étranger. L'institution s'étend sur près de 19 ha et permet aux élèves de pratiquer de nombreuses activités sportives : rugby, golf, etc. Depuis , les bâtiments accueillent l'ensemble des niveaux allant de la 6e au BTS.
Quelques-uns de ses anciens élèves sont devenus célèbres : Jamy Gourmaud (présentateur de l'émission C'est pas sorcier) ou encore Bruno Retailleau (sénateur de la Vendée).
L'institution Saint-Michel a été liée il y a peu avec Saint-Gabriel pour une meilleure complémentarité. Il faut savoir qu'à l'origine Saint-Gabriel était destiné aux garçons et Saint-Michel aux filles, la mixité étant assez récente (2000). Saint-Michel a aussi un passé prestigieux. Ce collège-lycée privé catholique a longtemps dispensé un enseignement rigoureux. Ce fut l'un des meilleurs internats pour filles de France d'où sont sorties les célèbres sœurs Favreau. Jusqu'en , l'établissement accueillait les élèves de 6e, 5e ainsi que la filière professionnelle coiffure et esthétique.
Œuvre de l'architecte choletais Francis Pierrès[27], inaugurée le , elle a pour fonction la restauration collective des élèves de l'institut Saint-Gabriel et compte des salles de permanence, un foyer, etc.
Officiellement labellisé « patrimoine du XXe siècle » par décision du préfet de région des Pays de Loire en date du [28] au nom du gouvernement français ; la plaque apposée sur le monument est dévoilée en .
Elle développe sur deux niveaux quelque 2 000 m2 pour chacun, avec une ossature en béton à nu, d'inspiration « brutaliste », de vastes baies vitrées donnant sur la vallée de la Sèvre nantaise et un « jeu de mikado de poutrelles béton », en débord des façades.
Saint-Laurent possède une basilique (Basilica of St. Louis de Montfort (en))[29] abritant le tombeau de saint Louis Marie Grignon de Montfort, fondateur d'écoles charitables. En 1996, Jean-Paul II y vint en pèlerinage, honorer l'apôtre de Marie. Les maisons mères des filles de la Sagesse, des pères missionnaires montfortains et des frères de Saint-Gabriel se sont établies près de l'endroit où repose leur fondateur. C'est la famille Montfortaine. Cette spécificité a donné à ce village cinq églises, chapelles et oratoires.
En 2013 dans le cadre du Festival de Poupet, Saint-Laurent-sur-Sèvre a accueilli le concert d'Elton John et de David Guetta au château de La Barbinière. En 2014, c'est Stromae qui est programmé dans le parc du château par le festival. Pour la 30e édition en 2016, le festival vendéen revient au château pour deux soirées, le concert de Les Insus ? puis celui de Indochine deux jours plus tard.
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« Ordonnance du roi. Louis-Philippe, roi des Français, à tous présents et à venir, salut.
Sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l’Intérieur ;
Le comité de l’Intérieur de notre Conseil d’État entendu,
Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
Article 19. — L’enclave désignée sur le plan ci-annexé par la lettre A est distraite de la commune de Treize-Vents, arrondissement de Bourbon-Vendée, département de la Vendée, est réunie à la commune de Saint-Laurent-sur-Sèvre, même arrondissement, où elle sera exclusivement imposée à l’avenir. En conséquence la limite entre les communes de Saint-Laurent-sur-Sèvre et la commune de Saint-Hilaire-de-Mortagne et La Chapelle-Largeault, département des Deux-Sèvres, est fixée dans la direction audit plan par la ligne brisée teinte en vert BCDE. »