Tournon-d’Agenais est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Tournon.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Lot-et-Garonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Tournon-d’Agenais | |
Vue générale. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot |
Intercommunalité | Communauté de communes Fumel Vallée du Lot |
Maire Mandat |
Didier Balsac 2020-2026 |
Code postal | 47370 |
Code commune | 47312 |
Démographie | |
Gentilé | Tournonnais Tournonnaises |
Population municipale |
761 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 24′ 03″ nord, 0° 59′ 46″ est |
Altitude | Min. 103 m Max. 261 m |
Superficie | 21,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Fumélois |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la mairie |
modifier ![]() |
La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.
Tournon-d'Agenais est située sur une colline qui domine les vallées du Boudouyssou et du Camp Beau, ainsi que les routes (route nationale 661 et route nationale 656). C'est une commune de l'Agenais en Quercy blanc, limitrophe avec le département de Tarn-et-Garonne.
Elle appartient à la circonscription de Villeneuve-sur-Lot et, après avoir été le siège de la communauté de communes du Tournonnais, puis membre de Fumel Communauté de 2011 à 2016, elle est depuis 2017 dans la communauté de communes Fumel Vallée du Lot.
En 2021, la commune devient membre de l'association Les Plus Beaux Villages de France[1],[2].
Bourlens | Thézac | |
Cazideroque | ![]() |
Masquières |
Anthé | Montaigu-de-Quercy (Tarn-et-Garonne) |
Courbiac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lacapelle-Biron-Pailloles », sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[10] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 903,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 44 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,4 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[16].
Tournon-d'Agenais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (30 %), forêts (25,3 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (1,8 %), cultures permanentes (1,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Tournon-d'Agenais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Boudouyssou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2007 et 2009[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[26]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. 91,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2003, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Oppidum celte et place gallo-romaine de commerce, la bastide royale est fondée en 1271 par Philippe III, fils du roi Saint Louis. Pendant la guerre des Albigeois, en 1212, Simon de Montfort donne à l'évêque d’Agen la maison de l'Abescat (sans doute le site, le terrain, ou une maison antérieure, car la maison actuelle est plus tardive). Pendant la guerre de Cent Ans, la ville changea souvent de mains.
Les protestants rasent l'église catholique en 1580 puis celle-ci est remplacée par l'Abescat[30]. Le couvent des Récollets est bâti au XVIIe siècle sur les ruines de l'ancien château de Tournon, afin de faire revivre la religion catholique après le départ des protestants.
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Tournon-la-Montagne.
Commune très étendue, Tournon-d'Agenais est divisée par deux fois au XIXe siècle : en 1837 pour créer les communes de Montayral et Saint-Vite (la population de Tournon diminue de 2 650 habitants), puis en 1876 pour créer les communes d'Anthé, Bourlens, Cazideroque, Courbiac, Masquières et Thézac (la population de Tournon diminue de 2 800 habitants)[31].
Le , 1 500 hommes de la Panzergrenadier division "das Gepent" venant de Cahors et se dirigeant vers Villeneuve-sur-Lot, font feu sur les quelques maquisards présents place du Foirail. Les opérations de représailles contre les résistants et la population civile durèrent 6 heures, durant lesquelles plusieurs personnes furent torturées et tuées par les Allemands. De nombreuses maisons furent pillées, mises à sac et quelques-unes incendiées. Cet évènement est connu sous le nom de sac de Tournon-d'Agenais.
De son riche passé subsistent plusieurs témoignages architecturaux comme :
![]() |
Blason | De sinople aux quatre tours d'or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Élections municipales de 1995 | Élections municipales de 2014 | Jean Pierre Lacam | DVD | |
Élections municipales de 2014 | En cours | Didier Balsac | DVD | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 761 habitants[Note 7], en augmentation de 9,18 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 1837, les communes de Montayral et Saint-Vite sont détachées de Tournon-d'Agenais. En 1876, les communes d'Anthé, Bourlens, Cazideroque, Courbiac, Masquières et Thézac sont détachées de Tournon-d'Agenais.
La viticulture fait partie de l'aire de production du vin de pays de Thézac-Perricard.
Le village de Tournon-d'Agenais est doté de deux écoles : une école maternelle et une école primaire (41 élèves en 2021-2022).
Gastronomie Tourtière
Une spécialité artisanale : la tourtière : Chacun a ses propres « secrets » familiaux mais la base reste la même : une superposition de fines couches de pâtes, de pommes, cuite au four et arrosé d’un sirop « légèrement » alcoolisé. La décoration, ce fameux chapeau craquelé, étant composé également de morceaux de pâtes huilé et sucré, façonné à la main et cuites séparément.
Mais l’essentiel du secret réside dans le tour de main de l’artisane qui se transmet de génération en génération.
Club de rugby à XV l’Union Sportive Tournonnaise évoluant dans le Championnat de France de 3e division fédérale pour la saison 2013-2014[40]. Ce club a été sacré champion de France Honneur lors de la saison 2012-2013 face à l'équipe de Pont-Long en finale.
Sur les autres projets Wikimedia :