Tournefort est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Tournefort
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Ses habitants sont appelés les Tournefortois.
Géographie
Localisation
Commune située à 3km de Massoins et 5km de Villars-sur-Var[1].
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Géologie et relief
Le territoire communal, tout en longueur, coincé entre Massoins, Malaussène et la Tinée, est à cheval sur la crête du mont Falourde.
Les deux hameaux de la Courbaisse (sur la route de la Tinée), à l’entrée de la Mescla, étaient reliés au village par un chemin longeant le pic Charvet[2].
vallons de Ginoire, de Laus, de Figgiette, de Barseil, de la Clapière.
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[4].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Village accessible depuis la route des Alpes D 6202 (ex-RN 202), puis D 26 par Massoins, juste avant le pont de la Mescla.
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Urbanisme
Typologie
Tournefort est une commune rurale[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
La commune est couverte par le Règlement national d'urbanisme[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (63,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,2%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,2%), prairies (3,1%), mines, décharges et chantiers (1,7%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur[13].
Chemins de fer
La ville la plus proche, Villars-sur-Var, est desservie par la ligne Nice - Digne des Chemins de fer de Provence (plus connue sous le nom du «train des Pignes»)[14].
Tornafort est cité au XIIesiècle. Les chevaliers de l'ordre du Temple auraient occupé un hospice et des terres en 1176[16].
La seigneurie a appartenu à la famille des Tornaforte. Elle est associée à la vallée de Massoins et a été inféodée à Jean et Louis Grimaldi de Bueil en 1388. Le , Jean Grimaldi a reçu l'hommage des habitants de Tournefort[17]. Elle est passée aux Caissoti après l'exécution d'Annibal Grimaldi, en 1622. En 1723, elle est revenue à la famille piémontaise de Coni, les Bruno.
Le tremblement de terre du a causé des dégâts importants au village isolé sur son piton rocheux. Le vieux village a été abandonné au début du XXesiècle et était ruiné en 1916. Le dernier habitant aurait quitté le village en 1937 ou 1938. Le nouveau village est situé à «la Colle». L'église Saint-Pierre datant du XVIIesiècle et le cimetière sont restés dans l'ancien village.
Héraldique
Blason
D’azur au rocher d’argent mouvant de la pointe sommé d’un lys de jardin du même, surmonté d’une étoile de huit rais cousue de gueules[18].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
mars 2014
Jacques Tuticci
mars 2014
En cours
Murielle Molinari
SE
Fonctionnaire
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[19]:
total des produits de fonctionnement: 501 000 €, soit 3 038 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 241 000 €, soit 1 458 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 332 000 €, soit 2 015 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 291 000 €, soit 1 763 € par habitant;
endettement: 223 000 €, soit 1 351 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 7,09%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 25,00%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 55,81%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 460 €[20].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 155 habitants[Note 3], en augmentation de 5,44% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
173
165
163
194
196
242
220
194
239
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
240
195
173
181
239
222
250
208
200
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
133
102
138
122
71
61
43
37
46
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
2019
-
46
93
143
164
154
138
162
155
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Usine d'Égleros, construite en 1951. Elle est alimentée par une conduite forcée dérivant les eaux de la Tinée.
Lieux et monuments
Église du vieux village et ruines vues de La Tour.La chapelle Saint-Antoine.
Église Saint-Pierre dans le vieux village[32]. L'église est nommée San Pietro en 1658, San Pietro «in vinculis» en 1752. Elle a été restaurée en 1862, puis de nouveau après le tremblement de terre de 1887. La toiture et les chenaux ont été refaits en 1962.
Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue[33], chapelle de Pénitents, dans l'ancien village.
Chapelle Saint-Martin, en ruines. C'est peut-être l'implantation du village primitif remontant aux Ligures.
Monument aux morts[34]. Conflits commémorés: 1914-1918.
Dans l'ancien village, ruines du château[35] et des maisons.
Fort de Picciarvet ou du Pic Carvet construit à la confluence de la Tinée et du Var[36], entre 1883 et 1890, pour protéger Nice[37].
Ouvrage fortifié dit chiuse de Bauma Negra, de la place forte de Nice[38].
Ponts sur la Tinée de Tournefort[39], au moulin de Tournefort, vestiges d'un pont datant probablement du IIIesiècle[40], l'autre du XVIIesiècle. Les volontaires de la Lozère y avaient installé deux canons en 1793[41].
Personnalités liées à la commune
Jehan de Tournafort, prieur de l'abbaye de Lérins, entre 1365 et 1399. Il a reçu à l'abbaye les reliques de saint Honorat et a été évêque de Nice en 1382.
Voir aussi
Bibliographie
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Villars-sur-Var: pp. 986 à 988: Tournefort
Philippe de Beauchamp, Le haut pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-Maritimes, p.79-80, Éditions Serre, Nice, 1989 (ISBN2-86410-131-9)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
sous la direction de Colette Bourrier-Reynaud, La vallée du Var. Route des vignobles d'hier et des vins d'aujourd'hui, Nice, Serre Editeur, , 40p. (ISBN2-86410-314-1)
Saint-Jeannet et les vins des Baous, pp. 7 et 8 Syndicat mixte touristique des Alpes d'Azur (SITALPA). Ouvrage collectif coordonné par Colette Bourrier-Reynaud, présidente du SITALPA. L'Ancre Solaire
Dr Michel Bourrier, Villages de montagne à l'heure de la grande guerre, Le canton de Villars-sur-Var, Nice, Lou Savel, , 280p. (ISBN2-9510630-1-6)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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