La Tour ou La Tour-sur-Tinée est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants du chef-lieu sont appelés les Tourriers et ceux du hameau de Roussillon les Roussillonais.
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La Tour
Vue sur le village depuis la route des Granges de la Brasque.
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Géographie
Localisation
Commune située à 23 km de Saint-Martin-du-Var et 47 km de Nice[1].
Géologie et relief
le village de La Tour est perché sur une crête du massif du Tournairet.
Le hameau de Roussillon s'est développé au XVIIIesiècle[2].
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[3]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié la commune au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[4].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[5].
Hydrographie et les eaux souterraines
L'eau n'est arrivée à une fontaine du village qu'en 1891, et chez les particuliers en 1927.
vallons de ginoire, de pèlegrin, de la clapière, des fournés de bagnolar,
ruisseaux des carbonnières, de la cardinarde, des fournés, des lignes, de gorgétta,
le riou frei.
La Tour dispose deux stations d'épuration:
Station de La Tour - Roussillon, d'une capacité de 700 équivalent-habitants[7],
Station de La Tour - Village, d'une capacité de 450 équivalent-habitants[8].
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[9].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Sur la M 2205, après le hameau de La Courbaisse, sur la commune de Tournefort, franchir le pont de la Lune et prendre à droite la route métropolitaine M32 [10].
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune desservie par le réseau Lignes d'Azur[11].
Intercommunalité
La , La Tour intègre la métropole Nice Côte d'Azur qui est créée le même jour[12].
Urbanisme
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[13]
Typologie
La Tour est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[19].
La Tour désigne des châteaux comme La Tour-sur-Tinée[20]. La commune est parfois appelée localement La Tour-sur-Tinée.
Histoire
Panorama vers l'ouest, la vallée de la Tinée et Tournefort.
Panorama vers l'est, l'église du village et la maison dite des Templiers.
Deux agglomérations existaient au Moyen Âge sur le territoire de La Tour[21].
Un village nommé «La Torre» est cité au XIIesiècle, agglomération fortifiée sur le site actuel du village. Un château devait se trouver sur le sommet qui domine le village au sud-ouest site actuel du cimetière.
Un second site fortifié nommé Alloche existait au-dessus de la chapelle Saint-Jean, à 3 km au nord-est du village, actuel hameau d'Alloch dit «de Saint-Jean». La communauté de Saint-Jean-d'Alloche est citée en 1251. Elle a disparu avec la peste de 1467. La chapelle Saint-Jean devait être l'église paroissiale initiale car les curés recevaient leur investiture dans cette chapelle jusqu'au XIXesiècle.
La seigneurie de La Tour a appartenu aux Grimaldi de Bueil à partir de 1400, jusqu'à l'exécution d'Annibal Grimaldi, en 1621. Le territoire est érigé en comté au profit de la famille Della Chiesa en 1700.
Une église dédiée à saint Martin est citée en 1351, peut-être sur l'emplacement actuel. Elle est reconstruite au XVIesiècle et le village s'est développé sur le plateau, à 620 m d'altitude, sur un contrefort du mont Tournairet, à un carrefour de routes menant à Utelle, Clans et Villars, passage vers la vallée de la Tinée jusqu'au XIXesiècle.
La communauté comportait quatre chapelles en plus l'église paroissiale Saint-Martin: la chapelle des Pénitents blancs, à la sortie du village sur la route d'Utelle, la chapelle Saint-Sébastien, sur la route montant de la vallée, la chapelle Sainte-Élisabeth, sur la route d'Utelle à un col, la chapelle Saint-Jean-Baptiste d'Alloch[22].
Héraldique
Blason
D’azur aux deux pals ondés d’or enfermant une tour du même posée sur un mont d’argent mouvant de la pointe et surmontée d’un croissant contourné aussi d’or[23].
Maître de conférence en droit de l'urbanisme à l'université de Nice-Sophia Antipolis
2020
En cours
Thierry Roux
Budget et fiscalité 2019
La mairie, peinte par Guy Ceppa, peintre fresquiste niçois[25]
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[26]:
total des produits de fonctionnement: 1 050 000 €, soit 1 820 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 812 000 €, soit 1 407 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 593 000 €, soit 1 028 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 616 000 €, soit 1 068 € par habitant;
endettement: 995 000 €, soit 1 724 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 9,26%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 10,09%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 22,64%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 110 €[27].
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Le territoire possédait des oliviers, des vignes et des céréales. Les moulins à huile et à farine montrent l'ancienne richesse de la communauté. En 1754, il y avait environ 1 300 habitants à La Tour.
La Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole (CUMA) de la commune La Tour / Roussillon a été créée en 2010 par 5 agriculteurs et la municipalité.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 553 habitants[Note 3], en diminution de 3,49% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1858
1861
1866
1872
1876
450
620
575
710
912
919
916
989
831
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
822
811
743
711
703
700
617
504
534
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
548
507
349
307
190
170
176
148
286
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1999
2006
2008
2013
2018
2019
-
-
-
300
408
439
573
561
553
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Place du village,avec la maison Blanqui et ses arcades[51].
Maison Lyons, ancien hôpital construit en 1554[52].
Moulin à huile.
Maison Olivari dite maison des Templiers
Maison Olivari, dite des Templiers[53],[54], ancien presbytère, à côté de l'église[55],
Ensemble artisanal du Béal, avec un moulin à farine[56], un moulin à huile[57],[58], une distillerie et un lavoir, fonctionnant grâce à l'énergie hydraulique apportée par un canal long de 15 km[59],
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Décret du 17 octobre 2011 du ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration portant création de la métropole dénommée «Métropole Nice Côte d’Azur», Journal officiel de la République française, no242 du 18 octobre 2011.
Nicolas Barriquand, «Interview de Thierry Roux: «Il faut construire de l'habitat collectif»», L'Express, no3184,
Luc Thévenon, L'art du Moyen Âge dans les Alpes méridionales, p.48-50, Éditions Serre (collection patrimoines), Nice, 1983 (ISBN2-86410-047-9); p.94
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Tende: p. 983-986: La Tour
Tour sur Tinée (La): datations gothiques gravées; inscriptions de la Tour et Tournefort; inscriptions pathétiques; inscriptions de la route la Tour la brasque; le Comté de Nice en 1850; Sites militaires des vallées Tinée Vésubie; Murs et linteaux
Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan, L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence, Édisud, , 143p. (ISBN2-85744-485-0)
Vallée de la Tinée: La Tour, Peintures murales de la chapelle des Pénitents blancs, pp. 69 à 71
Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide: Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Tour (La), p. 77
Association Saint Jean le Vieux, Peintures murales décors peints, Vallée de la Tinée, Alpes-Maritimes, Association Saint Jean le Vieux, 18p.
*La Tour-sur-Tiné; *Clans; *Valdeblore Saint-Dalmas; *Roure; *Roubion; *Saint-Étienne-de-Tinée; *Quelques saints représentés dans les vallées de la Tinée; *Les chapelles peintes de la Vallée de la Tinée
Dr Michel Bourrier, Villages de montagne à l'heure de la grande guerre, Le canton de Villars-sur-Var, Nice, Lou Savel, , 280p. (ISBN2-9510630-1-6)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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