Tizac-de-Lapouyade est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Les habitants de la commune sont les Tizacais et Tizacaises.
Tizac-de-Lapouyade est une petite commune de 940 hectares appartenant à l'aire urbaine de Bordeaux située à l'Ouest du canton de Guîtres, à environ 40 kilomètres au nord-est de Bordeaux et 20 km au nord de Libourne. Le territoire de la commune est constitué de champs d'élevage, de vignes, de bois et de nombreux petits hameaux où la population y est dispersée.
La commune est également bordée à l'ouest par la Saye, au nord-est par le Graviange et le Godicheau serpente le sud de la commune d'est en ouest en passant par le bas du village en se jetant dans la Saye au Moulin de Charlot, marquant la limite communale avec Marcenais. Elle est encerclée autour de six communes : Laruscade et Marcenais à l'ouest, Périssac et Saint-Ciers-d'Abzac au sud, Lapouyade au nord et au nord-est et Maransin au sud-est.
Le village se développe le long de la départementale 133. E11e et s'étend sur cette route sur près de 1 km. Ce développement est limité au sud par la voie ferrée ce qui a pour conséquence un développement plus important au nord du village. La population de la commune est dispersée sur toute la commune; on pouvait dire de manière homogène il y a quelques années car cela a tendance à devenir inégal. Les nouvelles maisons construites ou en construction se sont en effet implantées pour la majorité aux alentours du bourg ce qui a tendance à développer davantage le village et former un véritable bourg; d'autres maisons neuves se construisent également dans les lieux-dits proches ou touchant le bourg. Ainsi le village n'est pas formé seul que du bourg mais également des importants lieux-dits aux alentours tels le Godicheau, Vigneau ou encore Mailloquet ou Lapourcaud.
Depuis le début de l'année 2012, la commune a rejoint la communauté d'agglomération du Libournais, créée par la réunion des communautés de communes de Guîtres, Coutras et du Nord Libournais.
La commune est desservie par la ligne B du réseau Calibus, réseau de bus de la Communauté d'agglomération du Libournais. Cette ligne de bus fait partie du réseau de bus à la demande et permet de rejoindre le réseau de bus principal à Saint-Denis-de-Pile
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Laruscade | Lapouyade | Lapouyade |
Laruscade | ![]() |
Maransin |
Marcenais | Périssac | Saint-Ciers-d'Abzac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lapouyade », sur la commune de Lapouyade, mise en service en 1996[8] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de précipitations de 762,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Tizac-de-Lapouyade est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,2 %), forêts (38,6 %), prairies (5,4 %), cultures permanentes (4,3 %), zones urbanisées (3,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Tizac-de-Lapouyade est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Tizac-de-Lapouyade est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[23]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 228 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 228 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009, par la sécheresse en 1989, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Les premières traces archéologiques d'occupation à Tizac-de-Lapouyade datent de la fin de la période gallo-romaine. L'étymologie du nom de Tizac vient d'une déformation du latin Titiacum qui désignait le domaine (agricole) d'un certain Titius, riche Romain venu s'installer dans la région. Le domaine agricole (appelé fundus en latin) de Titius était semble-t-il relativement vaste et devait s'organiser autour de la villa du maitre. Les ouvriers qui exploitaient le domaine devaient vivre à proximité ce qui laisse penser que le potentiel archéologique de la commune pourrait être important. À ce jour seuls quelques vestiges de substruction sont connus. Nous ne disposons que de très rares renseignements sur le début du Moyen Âge. Peut-être faut-il attribuer à cette période les tertres (appelés tantôt tumulus ou mottes castrales) dont l'exemple le plus fameux et toujours visible, se situe face à la petite gare de Tizac. Ce tertre référencé sous le nom de Motte Lambreville, reste une curiosité et fut surnommé par les habitants « la colline du veau d'or ». Un second tertre aujourd'hui totalement arasé se trouvait non loin au lieu-dit Lavagnac. D'autres exemples du même type sont connus sur la commune de Lagorce.
À partir du XVe siècle la documentation devient beaucoup plus abondante et on notera la construction du château de Taillefer, de la commanderie de Lataste et de l'église Saint-Pierre qui renfermerait la tombe de ce M. Lataste.
En 1875 Léo Drouyn publie Tizac-de-Galgon : Épisodes du temps de La Fronde dans une paroisse du bordelais[28] qui décrit la misère des paysans de Tizac-de Galgon.
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Blason | Coupé: au 1er d'azur à deux grappes de raisins accolées de sable et d'or, feuillées de deux pièces de sinople et surmontées de l'inscription « TIZAC de L » en lettres de sable et posée en arc de cercle, au 2e d'argent au pin au naturel[29]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1959 | 1971 | Marc Chatin | Maire | |
1971 | 2001 | Jean-Marie Richon | Maire | |
mars 2001 | 2014 | Marcel De Zaldua | PS | Retraité |
2014 | En cours | Pierre-Jean Martinet | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 472 habitants[Note 7], en diminution de 6,72 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
La population de la commune varie entre 300 et 500 habitants depuis le début du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui. La commune a connu une baisse successive depuis 1906 jusqu'à 1975; la commune perd plus de 100 habitants en 70 ans mais connait depuis un essor démographique important puis qu'aujourd'hui la commune avoisine les 500 habitants, record absolu dans l'histoire de la commune depuis 1900. En 30 ans la commune a gagné plus de 170 habitants. Cet essor est dû à la proximité de Bordeaux et de Libourne grâce à la voie rapide à moins de 10 km du village.
En ce début d'année 2010, la commune compte 486 habitants (recensement non officiel).
Boucherie à la campagne au lieu dit Les Adams
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