Thorigny est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Thorigny | |
![]() L’église Saint-Denis. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | La Roche-sur-Yon |
Intercommunalité | La Roche-sur-Yon-Agglomération |
Maire Mandat |
Alexandra Gaboriau 2020-2026 |
Code postal | 85480 |
Code commune | 85291 |
Démographie | |
Gentilé | Thorignais |
Population municipale |
1 231 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 36′ 46″ nord, 1° 14′ 19″ ouest |
Altitude | 67 m Min. 19 m Max. 97 m |
Superficie | 32,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | La Roche-sur-Yon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chantonnay |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Thorigny s’étend sur 3 209 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 67 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 19 et 97 mètres[1],[2].
La Chaize-le-Vicomte | Fougeré | Bournezeau |
Rives-de-l'Yon | ![]() |
Les Pineaux |
Château-Guibert |
Thorigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Roche-sur-Yon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,3 %), prairies (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), forêts (3 %), zones urbanisées (1,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
La commune de Thorigny semble avoir joué un rôle important durant les guerres de religions, malheureusement il n'existe pas de documents écrits permettant de conforter cette hypothèse.
A l'analyse des registres paroissiaux on peut constater que quatre familles importantes ont vécu à cette époque dans ce qui apparaissait alors comme des points fortifiés : tels le logis du Bois Belle Femme et le logis du Bois Nerbert, le premier appartenant à la famille de Goulard, le second à la famille de Thorigné, familles catholiques.
Par contre la Barre Tranchant et le logis de la Bousle appartenaient à des familles protestantes dont les de Villattes, les Chasteigner, les Mauclerc, et les Maistre, toutes ces familles ayant émigré en Hollande, Angleterre, Jersey, etc. on ne trouve donc pas de descendants à Thorigny à l'époque considérée.
Le Blason retrouvé sur le logis de la Bousle permet de constater qu'en 1650 le logis appartenait aux dites familles Villattes, Chasteigner, Mauclerc et Maistre.
Ce logis, que l'on peut qualifier de forteresse puisque entouré de douves et accessible par un pont-levis, mesurait environ quarante mètres carrés et pouvait être considéré comme un point d'appui solide pour les troupes protestantes.
Le village de la Marinière présente lui aussi les ruines d'une très vieille bâtisse du XVe siècle environ, qui devait être la propriété de Pierre Piraud, dit sieur de la Marinière, sénéchal, conseiller du Roy, contrôleur général des finances en Poitou en 1600 environ.
![]() |
Blasonnement :
De sinople à la tour d'argent, ouverte et ajourée du champ, maçonnée de sable. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | mai 1953 | Maximin Guyau | ||
mai 1953 | mars 1971 | Émile Robin[Note 3] | ||
mars 1971 | mars 1983 | Guy Raiffaud[Note 4] | ||
mars 1983 | mars 2001 | Gustave Beignon[Note 5] | SE | Retraité de la Poste |
mars 2001 | mars 2014 | Annie Guyau[Note 6],[11] | UMP | Éducatrice retraitée |
mars 2014[12] | mai 2020 | Luc Guyau | UMP → LR | Retraité des grands corps de l'État 1er vice-président de La Roche Agglo (2014 → ) |
mai 2020 | En cours | Alexandra Gaboriau | DVD | Conseillère départementale depuis 2021 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 1 231 habitants[Note 7], en augmentation de 3,45 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
772 | 877 | 1 044 | 1 123 | 1 127 | 1 207 | 1 348 | 1 427 | 1 422 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 401 | 1 424 | 1 432 | 1 430 | 1 468 | 1 530 | 1 569 | 1 540 | 1 522 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 544 | 1 517 | 1 249 | 1 184 | 1 152 | 1 132 | 1 051 | 1 061 | 1 101 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 001 | 926 | 819 | 828 | 881 | 923 | 949 | 1 075 | 1 210 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 231 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,5 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 621 hommes pour 610 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 0,7 |
3,9 | 75-89 ans | 6,1 |
12,4 | 60-74 ans | 13,1 |
19,3 | 45-59 ans | 18,9 |
25,4 | 30-44 ans | 22,8 |
15,5 | 15-29 ans | 14,8 |
22,7 | 0-14 ans | 23,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
La commune compte un monument historique : le logis de la Barre, demeure du XVe siècle, inscrite par arrêté du [19]
Autre monuments et sites :
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