Terre-et-Marais est une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 322 habitants[Note 1]. Elle est créée le par la fusion de deux communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Saint-Georges-de-Bohon et Sainteny deviennent des communes déléguées.
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Terre-et-Marais
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Saint-Lô
Intercommunalité
Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Maire Mandat
Jean-Pierre Jacquet 2020-2026
Code postal
50500
Code commune
50564
Démographie
Population municipale
1 322 hab. (2019)
Densité
37 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 14′ 18″ nord, 1° 18′ 51″ ouest
Altitude
Min. 0 m Max. 26 m
Superficie
35,59 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Carentan-les-Marais (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Carentan
Législatives
Première circonscription
Localisation
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Terre-et-Marais
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Terre-et-Marais
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Géographie
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pont-Hébert», sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 972,3 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 49 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[11] à 11,9°C pour 1981-2010[12], puis à 12,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Terre-et-Marais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Toponymie
Le toponyme Terre-et-Marais est inventé à l'occasion de la création de la commune le . Il est composé de deux substantifs décrivant la composition du paysage communal, en grande partie dominé par des terres agricoles et les marais de Carentan.
Histoire
Les deux communes déléguées.
La commune de Saint-Georges-de-Bohon était favorable à un premier projet de commune nouvelle appelée Tribohon[19] où cette dernière était associée avec Tribehou et Saint-André-de-Bohon; bien que déjà réunies au sein du RPI Tribehou - les Bohons[20], les deux autres communes ont rejeté l'adhésion. La commune s'est tournée en novembre vers sa voisine Sainteny.
La commune est créée le par la fusion des deux communes, sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales.
L'arrêté préfectoral fixant les conditions a été publié le [21]. Les communes de Saint-Georges-de-Bohon et Sainteny deviennent des communes déléguées et Sainteny est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
En attendant les élections municipales de 2020, le conseil municipal élisant le maire est composé des conseillers des deux anciennes communes.
L'église Saint-Georges.L'autel de l'ancienne église.
Église Saint-Pierre: longue nef de sept travées (XIIIesiècle), élévation à deux étages (grandes arcades, fenêtres hautes), baie de la façade et porche flamboyants; chapelle Notre-Dame XIXesiècle annexée à l'église. Le clocher est en bâtière, type de clocher très courant dans le département.
Prieuré dépendant de l'abbaye Saint-Nicolas d'Angers.
Église Saint-Georges (XXesiècle).
Site de l'ancien prieuré du XIe dépendant de l'abbaye de Marmoutier; ruine de l'ancienne église détruite en 1944[25].
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Notes et références
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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