Saint-André-de-Bohon est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 353 habitants[Note 1].
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Saint-André-de-Bohon
Le clocher complètement déporté de l'église.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Saint-Lô
Intercommunalité
Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Maire Mandat
Hugues Autard de Bragard 2020-2026
Code postal
50500
Code commune
50445
Démographie
Gentilé
Bohonnais
Population municipale
353 hab. (2019 )
Densité
34 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 14′ 04″ nord, 1° 15′ 08″ ouest
Altitude
Min. 0 m Max. 21 m
Superficie
10,43 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Carentan-les-Marais (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Carentan
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-André-de-Bohon
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-André-de-Bohon
Géolocalisation sur la carte: Manche
Saint-André-de-Bohon
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Saint-André-de-Bohon
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Géographie
La commune est au nord-ouest du pays saint-lois, dans le parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Son bourg est à 10 km au sud de Carentan, à 12 km à l'ouest de Saint-Jean-de-Daye, à 15 km à l'est de Périers et à 21 km au nord-ouest de Saint-Lô[1].
Les deux points culminants (21 m) se situent au centre-sud, à l'ouest du bourg, près du lieu-dit la Marrerie. Le point le plus bas, pratiquement au niveau de la mer, correspond à la sortie de la Taute du territoire, au nord.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 11,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pont-Hébert», sur la commune de Pont-Hébert, mise en service en 1996[10] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 972,3 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 50 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[14] à 11,9°C pour 1981-2010[15], puis à 12,4°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Saint-André-de-Bohon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: zones agricoles hétérogènes (51,8%), prairies (33,9%), terres arables (14,3%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesia Sancti Andree de Bohonnio en 1332[24].
La paroisse est dédiée à l'apôtre André.
L'origine du toponyme Bohon est obscure[25]. René Lepelley émet deux hypothèses: l'anthroponyme germaniqueBodo ou le substantif gauloisdunon, «forteresse», «agglomération», précédé d'un élément indéterminé[26].
Fief d'origine possible de la grande famille anglo-normande des Bohun, ou Bohon, dont descendent les Onfroy de Bohon du 1er au 10e du nom, et Marie de Bohun, mère d'Henri V d'Angleterre.
Dans la première moitié du XIIesiècle, la paroisse relevait de l'honneur du Hommet[28].
La division de Bohon en deux paroisses (Saint-Georges-de-Bohon et Saint-André-de-Bohon) s'est réalisée vers le XIIesiècle[29].
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[32].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 353 habitants[Note 9], en augmentation de 8,95% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Saint-André-de-Bohon a compté jusqu'à 754 habitants en 1821.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
669
675
735
754
663
659
668
706
655
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
645
607
626
616
614
607
604
565
611
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
575
601
552
469
489
462
445
390
383
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
359
318
310
297
258
264
301
307
313
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
334
353
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église Saint-André du XVesiècle. Elle abrite un bas-relief médiéval et un monument funéraire du XVesiècle de Jean Lesage et Jean Fevrie classés au titre objet aux monuments historiques. Le clocher du village, détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, s'est effondré à sa reconstruction. Par prudence, il a été reconstruit à l'écart de l'église.
Motte castrale rasée en bordure du marais de la Taute[37], signalée par Charles de Gerville. La motte se trouvait à la limite du haut pays et du bas pays, inondé en hiver, à proximité de la rivière Taute[38].
Manoir de Bohon.
Ruines du château de Taillis. Ancienne ferme reconstruite au XIXesiècle sous forme de «fort»[29].
Maison de l'Ange (XIXesiècle): demeure ornée d'éléments de zinguerie, propriété du conseil départemental de la Manche et qui abrite la Conservation des antiquités et objets d'art de la Manche[39]. Elle a été aménagée par Jules Lécuyer, neveu de Pierre Étienne Joseph-Lafosse, après 1869, ayant fait fortune dans les courses avec son cheval Phaéton et qui sur les conseils de son oncle implante un jardin de plantes exotiques[40]. Elle fut au XXesiècle, la possession du DrLe Melletier[29].
Réserve naturelle régionale des Marais de la Taute.
L'église Saint-André.
Le bas-relief classé datant du Moyen Âge.
Maison de l'Ange.
Le chêne pédonculé, classé arbre remarquable.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Marie Thérs̀e Morlet - 1968 - Les Noms de personne sur le territoire de l'ancienne Gaule Tome 3, page 1528, (ISBN2222034272).
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-95480-455-4 (édité erroné), BNF36174448), p.215.
Florence Delacampagne, «Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIesiècle): Étude historique et topographique», dans Archéologie médiévale, t.12, (lire en ligne sur Persée.), p.188.
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.499.
Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin: Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296p. (ISBN978-2-913920-38-5), p.277.
«Secrets de châteaux et manoirs - Cotentin - Saint-Lô - Coutances», La Presse de la Manche, noHors-série, , p.80 (ISBN979-1-0937-0115-8).
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