Terre-de-Haut (en créole guadeloupéen : Tèdého) est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. Elle est composée d'une île principale nommée Terre-de-Haut et de quatre îlets inhabités : Îlet à Cabrit, Grand-Îlet, la Redonde, Les Roches percées. La commune est une division administrative de l'entité géographique qu'est l'archipel des Saintes qui comprend une seconde commune : Terre-de-Bas.
Pour les articles homonymes, voir Terre-de-Haut (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Guadeloupe.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Terre-de-Haut | |
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |
Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Guadeloupe |
Département | Guadeloupe |
Arrondissement | Basse-Terre |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe |
Maire Mandat |
Hilaire Brudey 2020-2026 |
Code postal | 97137 |
Code commune | 97131 |
Démographie | |
Gentilé | Saintois(e) |
Population municipale |
1 519 hab. (2019 ) |
Densité | 253 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 15° 52′ 00″ nord, 61° 34′ 57″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 306 m |
Superficie | 6,0 km2 |
Élections | |
Départementales | Trois-Rivières |
Localisation | |
modifier |
Ses habitants sont appelés les Saintois(es).
La commune tient son nom, tout comme sa voisine Terre-de-Bas, sur l'île de Terre-de-Bas, du langage maritime qui désignait de « basse » la terre-sous-le-vent et de « haute » la terre-au-vent. Son territoire s'étendant sur 6,0 km2 de superficie totale[1].
La commune de Terre-de-Haut appartient à la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe (CAGSC) dans laquelle elle est représentée par un conseiller.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1882 | 1884 | Charles Foy | Premier maire de Terre-de-Haut | |
1884 | 1892 | Bernard Azincourt | ||
1892 | 1902 | Charles Foy | ||
1902 | 1908 | Benoît Cassin | ||
1911 | 1914 | Paul-Eugène Thomas | ||
1915 | 1928 | Emmanuel Laurent | ||
1929 | 1935 | Benoît Cassin | ||
1936 | 1957 | Théodore Samson | DVD | |
1957 | 1961 | Georges Azincourt | DVD | |
1961 | 1971 | Eugène Samson | DVD | |
1971 | 1977 | René Germain | DVD | |
1977 | 2000 | Robert Joyeux | DVD → RPR | |
2000 | Louis Molinié | UMP → UDI | ||
Louly Bonbon[2] | SE → DVD | |||
en cours | Hilaire Brudey[3],[4] | FGPS | Conseiller régional du canton des Saintes (2004 → 2010 puis 2012 →) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6].
En 2019, la commune comptait 1 519 habitants[Note 1], en diminution de 11,43 % par rapport à 2013 (Guadeloupe : −4,45 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1961 | 1967 | 1974 | 1982 | 1990 | 1999 | 2010 | 2015 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 264 | 1 474 | 1 453 | 1 474 | 1 527 | 1 729 | 1 787 | 1 601 | 1 519 |
La commune est confrontée au problème récurrent du départ des plus jeunes (entrainant un vieillissement de la population et une dénatalité) vers la Guadeloupe et au-delà, dans le cadre des études qui ne peuvent être faites à Terre-de-Haut après le collège.
L'économie de la commune repose principalement sur l'activité de pêche locale et le tourisme, notamment en raison de la présence de l'aérodrome Les Saintes-Terre-de-Haut qui permet l'accès aérien à l'archipel.
Comme toutes les communes de l'archipel de la Guadeloupe, Terre-de-Haut est rattaché à l'Académie de la Guadeloupe. La commune possède une école maternelle (Bourg) et une école primaire (Mixte).
Pour l'enseignement secondaire la commune accueille sur son territoire le collège Archipel-des-Saintes, commun aux deux municipalités des Saintes – avec deux campus, l'un dans le quartier Marigot et l'autre au bourg de Petite Anse à Terre-de-Bas[9] – et ouvert en septembre 1994 sous l'action du maire de Terre-de-Haut, Robert Joyeux[10]. Il est fréquenté par une centaine d'élèves, dont les trois quarts sont sur le site de Terre-de-Haut[9]. Les lycées les plus proches sont en revanche sur la Guadeloupe continentale, soit à Gourbeyre (lycée professionnel de Blanchet) soit à Basse-Terre (lycée Gerville-Réache ou lycées professionnels de Versailles et des Persévérants).
L'offre médicale de la commune est liée à celle de Basse-Terre pour l'essentiel, hormis le centre médico-social et un service d'hospitalisation à domicile.
Sur les autres projets Wikimedia :