Terre-de-Bas (en créole guadeloupéen : Tèdébà ) est une commune française, située dans le département de la Guadeloupe. Elle est composée de Terre-de-Bas et de trois îlets inhabités : les Augustins, le Pâté et la Coche. La commune est une division administrative de l'entité géographique qu'est l'archipel des Saintes.
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Terre-de-Bas | |
![]() Terre-de-Bas vue depuis le Morne du Chameau à Terre-de-Haut. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Guadeloupe |
Département | Guadeloupe |
Arrondissement | Basse-Terre |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe |
Maire Mandat |
Rolande Nadille 2020-2026 |
Code postal | 97136 |
Code commune | 97130 |
Démographie | |
Gentilé | Saintois |
Population municipale |
975 hab. (2019 ![]() |
Densité | 143 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 15° 51′ nord, 61° 39′ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 293 m |
Superficie | 6,8 km2 |
Élections | |
Départementales | Trois-Rivières |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Saintois(es) du fait de leur appartenance à l'archipel des Saintes.
La commune tient son nom tout comme sa voisine Terre-de-Haut du langage maritime qui désignait de « basse » la terre-sous-le-vent et de « haute » la terre-au-vent. L’île se nomme officiellement Terre-de-Bas des Saintes[1], la commune ayant adopté le nom abrégé. C'est l'île habitée la plus occidentale de l'archipel des Saintes.
La commune s'étendant sur 6,8 km2 de superficie totale[2] et ses deux villages principaux sont : Grande-Anse à l'est et Petite-Anse à l'ouest, centre administratif de l’île. Plusieurs îlots de l'archipel sont également rattachées à la commune de Terre-de-Bas dont :
Terre-de-Bas est une commune française créée le , issue de l'archipel des Saintes. Son histoire est commune à celle de cet archipel.
La commune de Terre-de-Bas appartient à la communauté d'agglomération Grand Sud Caraïbe (CAGSC) dans laquelle elle est représentée par un conseiller.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Justinien L'Étang | Soc.ind | |||
Eugène L'Étang | Soc.ind → UDF | Conseiller général (1970-1995) | ||
Alex Falémé | FGPS → GUSR | |||
Fred Beaujour | DVG | |||
Emmanuel Duval | FGPS | |||
en cours | Rolande Nadille-Vala[3],[4] | FGPS → DVG → LREM |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6].
En 2019, la commune comptait 975 habitants[Note 1], en diminution de 10,8 % par rapport à 2013 (Guadeloupe : −4,45 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1961 | 1967 | 1974 | 1982 | 1990 | 1999 | 2010 | 2015 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 501 | 1 795 | 1 631 | 1 427 | 1 509 | 1 269 | 1 095 | 1 060 | 975 |
La commune est confrontée au problème récurrent du départ des plus jeunes (entrainant un vieillissement de la population et une dénatalité) vers la Guadeloupe et au-delà, dans le cadre des études qui ne peuvent être faites à Terre-de-Bas après le collège.
L'économie de Terre-de-Bas est principalement liée à l'activité de pêche locale, à l'artisanat – notamment la production historique d'huile essentielle de bois d'Inde typique de l'île qui possède des terrains exploités et une distillerie[9] – et au tourisme présent dans tout l'archipel. Un petit aérodrome y est actuellement désaffecté.
Comme toutes les communes de l'archipel de la Guadeloupe, Terre-de-Bas est rattaché à l'Académie de la Guadeloupe. La ville possède sur son territoire une école maternelle (Grande-Anse) et une école primaire (Petites-Anses).
Pour l'enseignement secondaire la commune accueille sur son territoire le collège Archipel-des-Saintes, commun aux deux municipalités des Saintes – avec deux campus, l'un au bourg de Petite Anse et l'autre dans le quartier Marigot de Terre-de-Haut[10] – et ouvert en septembre 1994 sous l'action du maire de Terre-de-Haut, Robert Joyeux[11]. Il est fréquenté par une centaine d'élèves, dont un quart à un tiers sont à Terre-de-Bas, grâce notamment à la présence d'un internat[10]. Les lycées les plus proches sont en revanche sur la Guadeloupe continentale, soit à Gourbeyre (lycée professionnel de Blanchet) soit à Basse-Terre (lycée général Gerville-Réache ou lycées professionnels de Versailles et des Persévérants).
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