Teneur est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Teneur | |
![]() L'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes du Ternois |
Maire Mandat |
Serge Magniez 2020-2026 |
Code postal | 62134 |
Code commune | 62808 |
Démographie | |
Gentilé | Teneurois |
Population municipale |
257 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 27′ 06″ nord, 2° 13′ 09″ est |
Altitude | Min. 48 m Max. 134 m |
Superficie | 6,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Pol-sur-Ternoise (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
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La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 38 158 habitants en 2018.
Teneur est un petit village situé dans le pays du Ternois, traversé par la rivière Ternoise. Les habitants de la commune sont appelés les teneurois et les teneuroises.
Crépy | Équirre | Bergueneuse |
![]() |
Anvin | |
Tilly-Capelle | Érin | Fleury |
La commune est traversée par la Ternoise, un cours d'eau naturel non navigable de 41,43 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostreville et conflue dans la Canche dans la commune d'Huby-Saint-Leu[1].
Le territoire de la commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le site de la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. La Ternoise, avec ses 25 km de vallée étroite, a des versants occupés par des bois, des pelouses, des prairies et des lisières arbustives, et son plateau limoneux est utilisé pour la culture. Le versant droit de la Ternoise est entaillé par de nombreuses vallées sèches drainant les collines crayeuses de l’Artois[2].
Teneur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), prairies (20,9 %), zones urbanisées (6,2 %), forêts (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Teneu en 1157 ; Theneu en 1375 ; Theneur en 1545 ; Teneucapelle en 1559[10].
Teneur, est issu du celtique tun enclos et on rivière[11].
Le village de Teneur faisait partie de la sénéchaussée de Saint Pol.
En 1474, il relevait de plusieurs seigneuries. Les principales appartenaient à M. de la Viefville, sieur de Mametz et Pierre de Noyelles, chevalier, sieur de Corbehem et de Sains.
À l’entrée est de Teneur, existait un petit château, dit des Moniaulx, que l’on écrivait également d’Esmoniaulx.
Cette seigneurie relevait au XVe siècle de la seigneurie de M. de la Viefville, sieur de Mametz, lequel possédait le château d’Anvin[11].
Le château des Moniaulx, devenu ensuite ferme, se retrouve sur la carte de Cassini de 1740 sous le nom Moineaux des Moineaux.
Le lieu est également connu sous le nom « ferme de Moineaux ».
En 1538, Teneur, Tilly et Crépy furent pillés par les français.
En 1536, les habitants de Teneur durent se sauver et ne revinrent qu’après la trêve de Thérouanne en 1537.
L’église fut alors dévastée et ses trois cloches furent volées. Les deux cloches de Tilly furent également volées.
Dans les années qui suivirent, le village fut pillé à plusieurs reprises par les troupes d’Hesdin et de Thérouanne.
En 1542, les troupes françaises, marchant vers Tournehem, passèrent par Teneur, et les avant-coureurs de leur armée marchant sur Pernes et Lillers vinrent rançonner les villageois et enlevèrent jusqu’aux planches de l’églises.
Quelques habitants s’étaient réfugiés dans la tour de l’église. Celle-ci fut prise d’assaut par des auxiliaires italiens et six villageois furent tués.
Les villageois qui n’avaient pas abandonné la commune furent forcés, sous peine de feu, par le sieur d’Heilly, gouverneur d’Hesdin, pour le roi de France, d’approvisionner les Italiens et les troupes de la garnison de cette ville.
Quand l’armée française se dirigea vers le Boulonnais, elle vint camper près de la commune et en profita pour la piller de nouveau.
Un peu plus tard, les italiens et d’autres soldats de l’armée française s’y nourrirent eux et leurs chevaux, sans rien payer.
Au total, les villages de Teneur, Tilly et Crépy perdirent 70 chevaux, 100 bêtes à cornes, tous les porcs et 2.000 moutons[11].
À partir de 1790, Teneur dépendait du canton de Fleury.
Lors de la première guerre mondiale, une usine servant à confectionner des munitions de guerre fut construite sur la commune de Teneur. Un atelier de réparations pour le Tank Corps y fut également installé.
Les ouvriers étaient principalement du Corps de travailleurs chinois.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [12] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[13]. À l'initiative des intercommunalités concernées[14], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[15] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [16],[17].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [18].
La commune faisait partie depuis 1801 du canton d'Heuchin[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Septembre 1792 | Janvier 1808 | Antoine Gerin | Membre du Conseil Général de la Commune entre 1792 et 1799. Elu maire en 1799 jusque janvier 1808 | |
Janvier 1808 | Juin 1810 | Albert Obeuf | ||
Juin 1810 | Mars 1815 | Antoine Le Maistre | ||
Mars 1811 | Janvier 1815 | Léon Lejeune | ||
Janvier 1815 | Janvier 1871 | Antoine Broquet | ||
Janvier 1871 | Janvier 1891 | Alexandre Broquet | ||
Janvier 1891 | Mai 1896 | François Doligez | ||
Mai 1896 | Juillet 1911 | Florent De Bonniere | ||
Juillet 1911 | Mars 1912 | Antoine Hynaud | ||
Mars 1912 | Mars 1915 | François Doligez | ||
Mars 1915 | Janvier 1919 | Charlemagne Ducrocq | ||
Janvier 1919 | Janvier 1945 | Raymond Leroy | ||
Janvier 1945 | Mars 1959 | Émile Doligez | ||
Mars 1959 | Mars 1971 | Marie De Laminne | ||
Mars 1971 | Mars 1983 | Roger Noury | Retraité | |
Mars 1983 | Juin 1995 | Louis Ramecourt | Retraité | |
Juin 1995 | Mars 2001 | Abel Broquet | Retraité | |
mars 2001 | Mars 2014 | Xavier De Laminne | Agriculteur | |
avril 2014 | En cours (au 7 avril 2022) |
Serge Magniez | Professeur d'EPS retraité[20],[21],[22] Réélu pour le mandat 2020-2026[23],[24] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 257 habitants[Note 3], en diminution de 10,45 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 399 | 386 | 396 | 389 | 382 | 372 | 380 | 390 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
375 | 366 | 360 | 357 | 356 | 360 | 367 | 369 | 352 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
340 | 365 | 335 | 335 | 305 | 275 | 266 | 245 | 266 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 242 | 233 | 260 | 270 | 278 | 279 | 290 | 262 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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257 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 133 hommes pour 124 femmes, soit un taux de 51,75 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,7 |
11,4 | 75-89 ans | 13,2 |
15,8 | 60-74 ans | 21,3 |
19,2 | 45-59 ans | 16,6 |
13,9 | 30-44 ans | 14,7 |
21,1 | 15-29 ans | 20,2 |
18,6 | 0-14 ans | 12,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Les enfants de la commune sont scolarisés depuis la rentrée 2016 dans le cadre d'un regroupement pédagogique concentré, le premier du Ternois, qui accueille les enfants des communes concernées dans l'une des six classes d'Anvin, soit 125 élèves. Jusqu'alors, la scolarité était gérée dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal qui disposait d'une classe à Teneur[30].
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
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