Templeux-la-Fosse est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Village picard du Santerre, situé à 8 km au nord-est de Péronne, à 59 km d'Amiens, à proximité de l'ancienne route nationale 17 (actuelle RD 917) et aisément accessible par les autoroutes A1 et A26.
En 2019, il est desservi par la ligne d'autocars no748 (Épehy - Villers-Faucon - Péronne) du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
Templeux-la-Fosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (78,7%), forêts (17%), zones urbanisées (4,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Templois est relevé en 1174 dans un cartulaire d'Arrouaise, émanant de Baudoin, évêque de Noyon. Un dénombrement de la terre de Nesle nous fournit Templous en 1230. Templues est mentionné en 1236 dans un cartulaire de Noyon mais aussi en 1251 avec le sceau d'Adam de Templeux.
La forme définitive se trouve sur une carte de Cassini en 1757[9].
Les templiers ont très probablement été présents sur le territoire.
La situation du village dans un profond vallon l'a fait nommer la Fosse[10],[11].
Histoire
Dès 1150, Mathieu de Templeux est cité dans l'ouvrage de l'abbé Paul Decagny[11].
Au début du XVIIesiècle, la seigneurie appartient aux d'Estournel de Surville[11].
Tableau: Le poste de ravitaillement principal d'une ambulance de campagne - Templeux-la-fosse, 18 septembre 1918, par Haydn Reynolds Mackey.
L'église paroissiale de Templeux-la-Fosse est desservie de 1254 jusqu'à la Révolution française par les Trinitaires qui s’appelaient aussi Mathurins ou chanoines réguliers de la Sainte Trinité, de la Rédemption des captifs (d'où leur nom de Trinitaires). Un de ces religieux prenait le titre de curé[11].
Article connexe: Ordre des Trinitaires.
Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[12] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [13].
Articles connexes: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001
2006
Marie-Angèle Lang
SE
Démissionnaire
2006
2012
Annick Henry
SE
Démissionnaire le 26 septembre 2012
19 novembre 2012
En cours
Benoît Mascré
Agriculteur Réélu pour le mandat 2020-2026[14],[15]
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2019, la commune comptait 136 habitants[Note 3], en diminution de 4,9% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
506
529
525
617
690
747
732
722
736
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
738
726
720
659
675
610
590
538
699
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
708
675
649
310
327
263
248
228
209
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
238
199
180
179
164
171
160
161
145
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
143
136
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
L'école de Templeux-la-Fosse fait partie en 2017 du regroupement pédagogique intercommunal de Tincourt-Boucly qui regroupe six communes:
Carte spéciale des régions dévastées: 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, tome 2, p.330, vue 168/267, Archives départementales de la Somme, Amiens. Lire en ligne, sur le site des archives.
Site communal.
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 – réédition, Chaulnes et ses environs, Paris Res Universis 1992, Rassort Lorisse, 2006 (ISBN2-87760-916-2).
«Benoît Mascré candidat à sa succession à Templeux-la-Fosse», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Benoît Mascre en route pour un 3emandat à Templeux-la-Fosse», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Élu une première fois en cours de mandat en 2012, après la démission d’Annick Henry, Benoît Mascre est reparti pour un 3e mandat d’édile de Templeux-la-Fosse».
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