Tarabel est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Tarabel | |
![]() Château de Tarabel. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Lauragais |
Maire Mandat |
Sylvie Vivies 2020-2026 |
Code postal | 31570 |
Code commune | 31551 |
Démographie | |
Gentilé | Tarabelains |
Population municipale |
539 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 30′ 45″ nord, 1° 40′ 39″ est |
Altitude | Min. 168 m Max. 252 m |
Superficie | 7,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revel |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie.tarabel.free.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune et par divers autres petits cours d'eau.
Tarabel est une commune rurale qui compte 539 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Tarabelais ou Tarabelaises.
La commune de Tarabel se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 27 km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Caraman[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Caragoudes (2,4 km), Maureville (2,4 km), Aurin (2,9 km), Labastide-Beauvoir (3,4 km), Mourvilles-Basses (3,6 km), Varennes (4,0 km), Préserville (4,3 km), Fourquevaux (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Tarabel fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].
Tarabel est limitrophe de six autres communes.
Aurin | Maureville | |
Préserville | ![]() |
Caragoudes |
Labastide-Beauvoir | Mourvilles-Basses |
La superficie de la commune est de 742 hectares ; son altitude varie de 168 à 252 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune, le ruisseau de la Dalgue, le ruisseau de la Fraissinette, le ruisseau de Saint-Pierre et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[8],[9].
La Marcaissonne, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune de Beauville (47) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 14 communes[10].
La Saune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune de Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 18 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ségreville », sur la commune de Ségreville, mise en service en 1961[17] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[18],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 27 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[21], à 13,8 °C pour 1981-2010[22], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[23].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[24],[25],[26].
Tarabel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[I 2],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Le territoire de la commune de Tarabel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Saune. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1997, 1999, 2000 et 2009[31],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 183 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 183 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 1].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Doit son nom à l'occitan tarabèl, « claquet de moulin » (petite latte qui est sur la trémie d'un moulin et qui bat continuellement avec bruit)[34].
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Son blasonnement est : Échiqueté d'argent et de sable. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[35],[36].
Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne ainsi que de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Tarabel faisait partie de l'ex-canton de Lanta) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Cœur Lauragais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1989 | mars 2014 | Michel Bonnery | PS | |
mars 2014 | 2020 | Frédéric Migeon | SE | Professeur de faculté |
2020 | En cours | Sylvie Vivies |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2019, la commune comptait 539 habitants[Note 7], en augmentation de 42,59 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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301 | 310 | 309 | 328 | 284 | 358 | 400 | 542 | 525 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
471 | 461 | 419 | 417 | 424 | 381 | 378 | 358 | 318 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
310 | 296 | 320 | 286 | 272 | 294 | 282 | 243 | 234 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
180 | 218 | 193 | 193 | 266 | 373 | 348 | 340 | 355 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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409 | 539 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[41] | 1975[41] | 1982[41] | 1990[41] | 1999[41] | 2006[42] | 2009[43] | 2013[44] |
Rang de la commune dans le département | 263 | 335 | 364 | 286 | 256 | 284 | 291 | 284 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Répartition par tranches d'âges de la population au recensement de 1999 :
Les statistiques de 1999 montrent une forte progression depuis 1982 qui se traduit également par une pyramide jeune (proportion importante de familles constituées de parents jeunes - moins de 50 ans - avec des enfants - moins de 20 ans -).
Tarabel est située dans l'académie de Toulouse.
En septembre 2003 un groupe scolaire a ouvert à Tarabel grâce à la collaboration avec cinq autres communes rurales voisines (Caragoudes, Maureville, Mourvilles-Basses, Ségreville et Toutens) dans le cadre du SIVUSEM (Syndicat intercommunal à vocation unique scolaire élémentaire et maternelle).
Vide grenier, foyer rural, salle des fêtes,
Danse, hiphop, chasse, pétanque, francombat,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SIPOM de Revel[45].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 207 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 589 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 300 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 4,1 % | 9,4 % | 6,6 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 312 personnes, parmi lesquelles on compte 86,4 % d'actifs (79,8 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 13,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 49 emplois en 2018, contre 41 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 255, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 75,2 %[I 11].
Sur ces 255 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 91,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
25 établissements[Note 10] sont implantés à Tarabel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 25 entreprises implantées à Tarabel), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
La plus grande superficie de la commune est consacrée à l'agriculture (maïs, blé, tournesol, soja, etc.). La proximité de Toulouse se fait sentir par la construction de nouvelles habitations sous forme de maisons individuelles.
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 17 | 16 | 19 | 14 |
SAU[Note 13] (ha) | 991 | 1 423 | 1 081 | 1 186 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 17 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 16 en 2000 puis à 19 en 2010[48] et enfin à 14 en 2020[Carte 4], soit une augmentation de 18 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[49],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 991 ha en 1988 à 1 186 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 58 à 85 ha[48].
Au cœur du village se trouvent :
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