Tanlay est une commune française, située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle compte 935 habitants selon le dernier recensement de 2019.
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Tanlay | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne |
Maire Mandat |
Éric Delprat 2020-2026 |
Code postal | 89430 |
Code commune | 89407 |
Démographie | |
Population municipale |
935 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 50′ 50″ nord, 4° 05′ 15″ est |
Altitude | Min. 140 m Max. 278 m |
Superficie | 38,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Tonnerrois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Tanlay est célèbre pour son château de style Renaissance.
![]() |
Saint-Martin-sur-Armançon | Thorey | Rugny | ![]() |
N | Baon Pimelles | |||
O Tanlay E | ||||
S | ||||
Tonnerre | Vireaux, Lézinnes | Argentenay, Ancy-le-Libre |
Tanlay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), terres arables (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (1,9 %), prairies (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
L'amiral de Coligny y séjourne en 1568 pendant une trêve des guerres de Religion, à proximité du prince de Condé, à Noyers. Il doit en fuir pour échapper aux armées de Catherine de Médicis[8].
Les communes de Saint-Vinnemer et de Commissey ont été rattachées à Tanlay en 1973 ; celle de Saint-Vinnemer porta provisoirement, au cours de la Révolution française, le nom de Vinnemer-l'Armançon[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2020 | Eric DELPRAT[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 935 habitants[Note 3], en diminution de 11,96 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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633 | 690 | 679 | 688 | 756 | 779 | 743 | 712 | 802 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
692 | 665 | 636 | 583 | 568 | 548 | 563 | 551 | 578 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
556 | 566 | 566 | 515 | 535 | 483 | 487 | 463 | 510 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
472 | 593 | 1 190 | 1 195 | 1 105 | 1 172 | 1 146 | 1 175 | 1 123 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 039 | 935 | - | - | - | - | - | - | - |
Tous les étés, le Centre d'art de l'Yonne organise une grande exposition dans les communs du château.
La commune partage avec Baon l'un des derniers marais alcalins de l'ouest de la Bourgogne. Ce marais est visé par le site d'intérêt communautaire (SIC) du « Marais alcalin et prairies humides de Baon »[16], un site Natura 2000 selon la directive Habitat d'une surface totale de 21 ha. Ce SIC s'étire en longueur dans le fond de la vallée au long du ru de Baon, à partir de 365 m en aval du lavoir à l'ouest de Baon (sur la D356), jusqu'à sa confluence plus en aval avec le ruisseau de Mélissay au pont de la Demi-Lune 250 m après l'ancien moulin du May, sur la commune de Tanlay. Sa largeur varie de 30 m (rétrécissement vers le moulin du May) à 215 m pour inclure une source le long de la D56.
La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentale de type 1 du « Marais de Baon, vau d'Arvau et allée de Tanlay »[17] couvre 675,81 ha, uniquement sur Tanlay. Elle inclut elle aussi le ru de Baon et la continuation du marais alcalin, à partir de l'entrée du ru sur la commune jusqu'à la rencontre du ru avec la ligne électrique à très haute tension au sud-est de la commune. Sont compris tous les coteaux du ru sur ce parcours, y compris ceux des vallons adventifs. La zone inclut également le ruisseau de Mélissay depuis la fontaine du Rocher près de l'ancienne abbaye de Quincy (aussi incluse ainsi que l'ancien moulin de Quincy) jusqu'à sa confluence avec le ru de Baon. Cet ensemble comprend l'allée de Tilleuls de Tanlay et sa faune remarquable, la combe boisée du Vau d'Arvau, et des friches calcaires au sud et au nord de cet endroit. Le sud de cette ZNIEFF inclut de plus l'essentiel de la forêt communale de Saint-Vinnemer, plateau et coteau.
Ces deux zones, par leur habitat particulier, abritent des espèces végétales et animales rares et menacées en Bourgogne[16],[17]. Elles sont toutes deux incluses dans les 30 001,77 ha la ZNIEFF continentale de type 2 du « Massif calcaire du Tonnerrois oriental et Armançon »[18] qui couvre un total de 30 001,77 hectares sur 44 communes[16].
Saint-Vinnemer est le berceau de la famille Beau dont la souche est François Beau (+1684), marchand à Saint Vinnemer :
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Blason | Bandé d'or et d'azur, au château du lieu d'argent, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable, brochant en chef soutenu d'une burelle d'argent elle-même accompagnée en pointe d'une burelle ondée du même ; le tout enfermé dans une bordure de gueules chargée dans l'angle dextre du chef d'un arbre d'or[19]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |