Six-Fours-les-Plages est une commune française située au bord de la Méditerranée dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle fait partie de la métropole Toulon Provence Méditerranée.
Six-Fours-les-Plages
Vue du territoire depuis la chapelle Notre-Dame-du-Mai; les îles du Gaou et des Embiez à gauche; le fort de Six-Fours à droite.
Blason
Logo
Administration
Pays
France
Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département
Var
Arrondissement
Toulon
Intercommunalité
Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire Mandat
Jean-Sébastien Vialatte (LR) 2020-2026
Code postal
83140
Code commune
83129
Démographie
Gentilé
Six-Fournais, Six-Fournaises
Population municipale
34 592 hab. (2019 )
Densité
1 301 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 06′ 03″ nord, 5° 49′ 20″ est
Altitude
Min. 0 m Max. 352 m
Superficie
26,58 km2
Type
Commune urbaine et littorale
Unité urbaine
Toulon (banlieue)
Aire d'attraction
Toulon (commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales
Canton de La Seyne-sur-Mer-2
Législatives
Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Six-Fours-les-Plages
Géolocalisation sur la carte: France
Six-Fours-les-Plages
Géolocalisation sur la carte: Var
Six-Fours-les-Plages
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Son territoire, géographiquement privilégié bien que soumis à un important mistral, est caractérisé par une importante partie boisée et une urbanisation concentrée sur la côte et autour du fort de Six-Fours. Ce dernier se situe sur une colline remarquable et protège la rade de Toulon, que la commune entoure. La ville, qui comptait 33 339 habitants au dernier recensement de 2015, est la septième plus peuplée du département et se trouve au cœur de l'agglomération toulonnaise qui, avec ses 569 793 habitants, constitue la 3e plus importante de la région.
Au départ simple hameau situé sur la colline du fort et ceint d'une imposante muraille composée de plusieurs tours (d'où sa toponymie), la commune voit sa population augmenter à partir des années 60 à mesure du développement du tourisme et de l'urbanisation subséquente. Elle constitue aujourd'hui tout à la fois une banlieue résidentielle de Toulon et une station balnéaire appréciée pour son patrimoine naturel.
Géographie
Localisation
Coucher de soleil sur la plage de Bonnegrâce.
Port de la Coudoulière.
Vue en direction de Sanary depuis le cap Nègre.
Vue de l'ensemble de la commune de Six-Fours depuis Notre-Dame du Mai.
Elle forme avec La Seyne-sur-Mer et Saint-Mandrier une péninsule s'avançant dans la mer Méditerranée et protégeant la rade de Toulon. La protection offerte à la base navale explique les nombreux ouvrages militaires présents sur la commune (fort de Six-Fours, batteries du cap Nègre et du cap Sicié).
Sa côte est exposée à l'ouest, la rendant très sensible aux épisodes de Mistral dont les rafales peuvent aisément dépasser les 100km/h lors des plus violents.
Les îles des Embiez et du Gaou marquent l'extrémité sud-ouest de la commune et constituent des réserves naturelles précieuses et une destination touristique prisée.
Le cap Sicié forme la pointe sud du territoire communal.
La chapelle Notre-Dame-du-Mai culmine au point le plus haut de la commune, à 358 mètres d'altitude.
La commune est aussi très boisée, chênes et pins principalement, puis garrigue au-dessus de 250 m d'altitude. L'île des Embiez, en face du village du Brusc, appartient à la société Paul Ricard.
Le cap Nègre
Le cap Nègre de Six-Fours est un cap long d'environ 650 mètres, orienté vers l'ouest, qui se termine par la pointe Nègre ou pointe du Cap Nègre; il ne doit pas être confondu avec son homonyme voisin géographiquement, le cap Nègre de la commune du Lavandou.
Le cap Nègre et sa batterie. À l'extrémité droite de la pointe, on voit nettement la coulée de basalte très noire de l'ancien volcan.
La pointe Nègre présente une caractéristique géologique exceptionnelle pour la France métropolitaine: elle résulte de l'éruption d'un volcan récent (à l'échelle des temps géologiques)[1]. La pointe Nègre (de l'adjectif negra, noir en occitan) tire en effet son nom de coulées de basalte noir bien visibles, dont l'une constitue la pointe extrême du cap Nègre. Le volcan, dont l'âge est estimé entre 5,6 et 6,5 millions d'années (fin du Miocène), est donc plus jeune que le Cantal. On peut notamment apercevoir sur la face nord de la pointe des orgues basaltiques, qui sont des colonnes régulières hexagonales formées lors du refroidissement du basalte. La pointe Nègre est constituée de deux coulées successives de lave qui ont à l'époque suivi une vallée en s'y solidifiant[1]. On voit nettement ces deux coulées noires de basalte séparées par une couche rouge de cendres volcaniques solidifiées en observant le rivage sud du cap depuis son extrémité.
La base sud du cap héberge un jardin botanique public gratuit, partie aménagée du Parc de la Méditerranée, un espace public de 7ha terminé par la pointe Nègre.
Sur la pointe Nègre se trouve la batterie du cap Nègre, un ouvrage militaire qui permettait, par sa position privilégiée, la défense de la baie de Sanary et de la rade du Brusc. La batterie est érigée en 1846, à la fin du règne de Louis-Philippe Ier. Depuis 1999, elle est devenue un lieu d’exposition et un centre muséologique, également accessible par le Parc de la Méditerranée[2].
Hydrographie et eaux souterraines
En plus de sa façade méditerranéenne, donnant sur la baie de Bandol, la commune est arrosée par plusieurs fleuves côtiers, notamment par le Bouchou, long de 3,9 km[3], ayant comme affluent le Pontillot[4]. Les deux cours d'eau passent au pied du fort de Six-Fours.
L'embouchure du fleuve côtier Reppe est en limite séparative des communes de Six-Fours-les-Plages et Sanary-sur-Mer[5].
En termes d'eaux souterraines, la commune dispose de dix ouvrages, dont quatre sources et deux puits d'eau de consommation[6].
La commune bénéficie de la station d'épuration de Toulon Ouest - Cap Sicié d'une capacité de 500 000 équivalent-habitants[7].
Climat
Le climat de la commune, classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[8], de type méditerranéen, n'est guère différent de celui de Toulon, dont la rade est fermée en son côté ouest par le cap Sicié.
Article détaillé: Climat du Var.
Comparaison des données météorologiques de Toulon avec les données nationales
Six-Fours-les-Plages est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[13] et 586 475 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[19],[20].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
50,9%
1369
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
4,0%
109
Zones portuaires
1,1%
29
Espaces verts urbains
3,9%
106
Équipements sportifs et de loisirs
0,9%
24
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
3,0%
80
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
Six-Fours est d'abord un village construit sur la colline du fort et ceint d'une imposante muraille composée de plusieurs tours. Abandonné à partir du milieu du XVIIIesiècle, la commune est alors caractérisée par une multiplicité de hameaux: le Brusc, Reynier, Curet, Barras, Catalan, Garnaud, Audibert, Nanscomme, Bernard haut, Bernard bas, la Coudoulière.
Après la Seconde Guerre mondiale, la commune voit sa population augmenter fortement, notamment à partir des années 60. Sa situation géographique en fait une destination touristique prisée, sous l'influence de Sanary-sur-Mer. Un urbanisme de villégiature se développe alors. De plus, le développement de Toulon, de sa base navale, ainsi que le rapatriement des Français d'Algérie en fait également une destination résidentielle importante. Elle constitue aujourd'hui tout à la fois une banlieue résidentielle de l'agglomération toulonnaise et une station balnéaire appréciée pour son patrimoine naturel.
Dans le cadre du réaménagement urbain, la municipalité de Six-Fours-les-Plages prévoit trois projets: le projet d’aménagement de l’avenue de la Mer, le projet des franchissements de la Reppe et de liaisons avec le boulevard de Cabry, ainsi que le projet de remise à niveau du port du Brusc[22].
Le plan local d'urbanisme du de la commune a été modifié le [23],[24].
Voies de communications et transports
Réseau routier
Six-Fours-les-Plages est desservie par l'autoroute A50: en venant de Lyon (via l'A7) ou Marseille, sortie no12 Bandol; en venant de Nice (via l'A8 puis A57 jusqu’à Toulon) et A50 sortie no13 La Seyne Ouest - Six-Fours - Ollioules. Concernant le réseau secondaire, la commune est reliée à Bandol et Toulon par la route départementale RD 559.
Réseau ferroviaire
La gare la plus proche est celle de Toulon, desservie tant sur le plan national, par les TGV, que sur le plan régional, par les TER. Quelques liaisons TER s'arrêtent également en gare de La Seyne - Six-Fours ainsi que la gare d'Ollioules toute proche de Sanary-sur-Mer[25].
Bus de la ligne 70 à Toulon allant vers Six-Fours, place Gabriel Péri.
La métropole Toulon Provence Méditerranée a mis en place un réseau de bus, qui relie les douze communes de la communauté, dont Six-Fours-les-Plages: le Réseau Mistral. Cinq lignes desservent la commune: 70, 71, 72, 84, 87; auxquels s'ajoutent les appels-bus 80 et 84.
Au niveau départemental, le réseau Varlib permet de rejoindre d'autres communes du département, via Six-Fours-les-Plages[27]:
La commune se dénomme Sièis Four en provençal selon la norme mistralienne (Sièis Forns, selon la norme classique). Les panneaux mis en place par la commune portent quant à eux la mention Sièis-Four en Prouvènço.
Il est à noter que les noms des familles n'étaient pas suffisants pour distinguer les personnes compte tenu des mariages entre familles du même nom. Pour ce faire on rajoutait systématiquement un surnom. Par exemple: Tripe, Grand, Benet, Catellan, Mouton, Agasse…
D'ailleurs certains de ces surnoms sont restés comme noms de quartiers de la commune.
Histoire
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Vers , les Grecs qui avaient créé Marseille (Massalia) fondèrent sur la colline dominant le Brusc actuel le comptoir de Tauroention, dont parlent Ptolémée et Strabon[28]. Régulièrement menacés par les Ligures de l'intérieur, ils consolidèrent leur position au moyen de six postes fortifiés, chacun étant signalé par un feu, d'où le nom de Six-Fours (en latin furni, «fours»).
Six Fors, nom de la ville au Moyen Âge, était séparée au nord de la communauté d’Ollioules, la rivière la Reppe allant jusqu'à son embouchure près de Saint-Nazaire, aujourd'hui Sanary.
Les populations avoisinantes se réfugiaient dans la place fortifiée au sommet de la colline lors des multiples invasions des barbares venant du Nord, ou des Sarrasins venant de la mer. Jamais cette redoutable citadelle ne succomba à l'ennemi (d'où la chanson folklorique «Ceu a Six Fors que pissoun lou plou for», reprise depuis dans le répertoire paillard).
Époque préhistorique
En 1955, Christian Cresci découvre une grotte naturelle, au sud du quartier de la Lèque, dans les falaises qui dominent la mer. Jean Layet, spécialiste de la préhistoire dans la région de Toulon y mène des fouilles. Il y découvre une sépulture collective avec de nombreux ossements brisés (cinq ou six individus), ainsi que quelques objets (pointe de silex, coquillages et cailloux de couleur). Les paléontologues ont daté ces traces à environ 40 000 à 10 000 ans av. J.-C.
Époque gréco-romaine
Les traces les plus significatives de l'époque gréco-romaine ont été mises au jour dans le lieu-dit: la Citadelle, au hameau du Brusc. Cet endroit, qui surplombe le port du Brusc, a été sur-urbanisé depuis la Seconde Guerre mondiale. On pouvait voir encore les restes de fortifications (une solide muraille de plus d'un mètre d'épaisseur). Des monnaies massaliotes, grecques et romaines y ont été trouvées, mais également des objets en bronze, de la céramique sigillée, en verre, en os, des meules de moulins à bras en basalte et des objets en fer et en plomb.
En 1953, on découvre, par hasard, une galerie souterraine sous la route de la Citadelle. Il s'agit en réalité des fondations d'un aqueduc qui alimentait probablement Le Brusc en eau potable et ravitaillait les navires. La construction de cet édifice ne peut être attribuée qu’aux Grecs de la colonie massaliote. D’autres objets trouvés au cours des fouilles alentour témoignent de l'importante activité de cette colonie grecque.
Tauroies - Tauroentium: la position de cette colonie phocéenne de Marseille a été l’objet de diverses querelles entre archéologues. Cependant les découvertes sous-marines prouvent que celle-ci était bien située au Brusc. Marseille s'étant alliée à Pompée durant la première guerre civile, César en fit le siège et la prit en En représailles, la citadelle de Tauroentium fut détruite[29].
L’importance stratégique de ce poste avancé de Marseille est donc bien justifiée. Il reste cependant à mettre en évidence l’Acropole (lieu du feu sacré et des sacrifices) puisque la fondation d’une colonie grecque se faisait selon un rite religieux précis. Malheureusement, aucune trace n’a été mise en évidence. L’aqueduc reste quant à lui enterré et n'est visible qu'en passant par un café.
Civilisation gallo-romaine: de très nombreuses découvertes (débris de mosaïques, tombes à tuiles, poteries rouge sigillée, céramiques campaniennes, meules, fioles de verre…) ont été faites sur les habitations sur Six-Fours: le Verger, les Crottes, Lerys, la Petugue, Sauviou, les Playes (village gallo-romain de grande étendue), la Calade, Pépiole (près de la chapelle).
Du fait de la profusion des constructions beaucoup de recherches et de traces du passé risquent de demeurer à jamais dans le sol. Mais ces découvertes effectuées au début du XXesiècle sont pourtant significatives de l’activité gallo-romaine[30].
Moyen Âge
La Gaule au début du IVesiècle connaît un essor religieux important. Trente évêchés en 313, et vers 360 sur les côtes de la Méditerranée les couvents se construisent. Ainsi l’influence romaine se résorbe et laisse place à un monde chrétien.[réf.souhaitée] Notons que les premiers évêques de Toulon, sont Augustal entre 441 et 450 et Honoré existait en 450.
Les Wisigoths (en 412) font des incursions jusqu’en Provence, puis les Ostrogoths et les Francs.
En cette région, une civilisation originale mélange de traditions romaines et des coutumes des envahisseurs nordiques se créa peu à peu. Mais l’usage du latin se perd, le pouvoir religieux se dégrade la misère et la sauvagerie augmentent. La Provence, à partir de 771, est incluse dans le Saint-Empire romain germanique, et restera liée jusqu’au XIVesiècle.
La mort de la reine JeanneIre ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre LouisIer d'Anjou. La communauté de Six-Fours soutient les Duras jusqu’en 1386, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de Marie de Blois, veuve de LouisIer et régente de leur fils LouisII. La reddition d’Aix a également pu jouer un rôle dans la volte-face de la communauté[31].
Époque contemporaine
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[32].
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Var.
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Administration municipale
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Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires de Six-Fours-les-Plages.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 3].
En 2019, la commune comptait 34 592 habitants[Note 4], en augmentation de 0,6% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 423
2 600
2 874
2 798
3 081
3 001
1 836
2 910
2 924
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 649
2 805
2 830
2 840
2 981
2 661
2 646
2 771
2 823
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 508
3 238
3 373
3 292
3 730
3 869
4 615
4 750
5 925
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
9 057
15 118
20 090
25 526
28 957
32 742
34 325
34 275
33 250
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
34 592
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Nice, et compte plusieurs établissements scolaires: six écoles maternelles, six écoles primaires, deux collèges (Font-de-Fillol et Reynier), et un lycée professionnel (La Coudoulière)[36].
Santé
Plusieurs professionnels de santé sont installés à Six-Fours-les-Plages: 27 médecins, 16 pharmacies, 34 dentistes. Le centre hospitalier le plus proche se trouve à La Seyne-sur-Mer.
Culte
Les paroisses catholiques de Six-Fours-les-Plages font partie du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de La Seyne-sur-Mer. Elles sont au nombre de trois: Sainte-Anne[37], la Collégiale[38] et Saint-Pierre-du-Brusc[39].
La paroisse de l'église réformée regroupe les communes de Sanary, Six-Fours et La Seyne[40].
La synagogue la plus proche se situe à Toulon.
Manifestations culturelles et festivités
Les Voix du Gaou, festival musical ayant eu lieu sur l'île du Gaou de 1997 à 2015.
Les arènes construites en 1990 par la société Ricard[41].
La maison du cygne[42] dans le bois de la Coudoulière est un lieu d'expositions temporaires avec une collection permanente de sculptures contemporaines dans le jardin adjacent.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[43]:
total des produits de fonctionnement: 41 764 000€, soit 1 250€ par habitant;
total des charges de fonctionnement: 37 453 000€, soit 1 221€ par habitant;
total des ressources d’investissement: 8 147 000€, soit 244€ par habitant;
total des emplois d’investissement: 13 100 000€, soit 392€ par habitant;
endettement: 48 550 000€, soit 1 453€ par habitant;
avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 13,46%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 22,89%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 41,39%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018: Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 960€[44].
Emploi
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Entreprises et commerces
Viticulture
Six-Fours-les-Plages fait partie des communes viticoles du vignoble de la Provence[45]. À ce titre, cette commune a l'autorisation de produire l'AOC Côtes de provence et les IGP Var, Mont Caume et Méditerranée[46].
Industrie et artisanat
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Construit au XIXesiècle, le fort de Six-Fours (alt. 210 m) domine la commune. Il est utilisé comme centre militaire d'écoute pour la zone Méditerranée et comme centre d’opérations de la Force aéronavale nucléaire[51].
La batterie du cap Nègre, construite entre 1846 et 1850.
Les blockhaus datant de la Seconde Guerre mondiale se rencontrent tout le long du littoral (du cap Sicié au Brusc en particulier) et à l'ouest du fort de Six-Fours (terrain militaire, accès réglementé).
Patrimoine religieux
La chapelle Notre-Dame de la Pépiole
Les trois nefs de la chapelle Notre-Dame de la Pépiole.
Cette chapelle, composée de pierres roses, jaunes et grises, de deux charmants campaniles et de trois "absidioles", est au milieu d'un site merveilleux: un paysage composé de pins, cyprès, oliviers, vignes et genêts sur fond de montagne toulonnaise. Ses trois chapelles romanes primitives, indépendantes à l'origine, ont été réorganisées en un unique lieu de culte par le percement de grandes arcades latérales de pierre bleue. À l'intérieur, statue du XVIIesiècle de Notre-Dame de la Pépiole.
Cette petite chapelle rurale dépendait de l’évêché de Toulon avant d'être intégrée au terroir de Six-Fours. Elle date des Ve ou VIesiècle (époque mérovingienne), en faisant un des bâtiments chrétiens encore debout parmi les plus anciens de France. Elle est agrandie au XIe ou XIIesiècle[52].
La collégiale Saint-Pierre
La collégiale Saint-Pierre.
Cette église[53], jouxtant le fort de Six-Fours, se compose d'un édifice roman originel datant du XIIesiècle qui a été agrandi au début du XVIIesiècle par une construction de style gothique. De son emplacement, on a un extraordinaire panorama sur les rades de Toulon et de Sanary. Cette église appartint longtemps à l'abbaye de Montmajour, puis passa au monastère de Saint-Victor de Marseille. On y remarque une quinzaine de tableaux, parmi lesquels, un triptyque, un magnifique polyptyque attribué à Louis Bréa et une «descente de croix» de l'école flamande (fin du XVIe). Elle abrite aussi plusieurs statues, dont une très belle statue de la Vierge (mais faussement attribuée à Pierre Puget). L'église fait l'objet d'une dispute historiographique: selon les travaux les plus fréquents, l'église aurait été bâtie sur une église primitive du Ve ou du VIesiècle (elle-même peut-être assise sur les ruines d'un temple gréco-romain). D'autres réfutent ces origines et s'en tiennent à une première église romane du XIIesiècle (voir Bibliographie. Cahier du patrimoine de l'Ouest Varois no11 (2007) et no13 (2010)).
Cette chapelle[54],[55] a été bâtie en reconnaissance de gardiens épargnés par la foudre en 1625 dans leur Tour de Garde[56].
Le chœur de la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Garde, qui surplombe le cap Sicié, est situé dans la commune de Six-Fours (le reste de l'édifice étant situé sur la commune de La Seyne-sur-Mer).
Patrimoine environnemental
Le cap Sicié, à l'ouest duquel on trouve l'archipel des Embiez et le village de pêcheurs du Brusc, et à l'est La Seyne-sur-Mer. Cette avancée dans la mer est réputée pour son aspect sauvage et son environnement maritime. Sur son sommet est érigée (à 357 m) la chapelle Notre-Dame-du-Mai, ou de la Garde; elle abrite de nombreux ex-voto, en reconnaissance pour les vies des marins épargnées par la mer.
La lagune du Brusc, classée en zone Natura 2000.
Le cap Nègre et le parc de la Méditerranée aménagé sur une partie de celui-ci.
Patrimoine architectural civil
La villa Cécile[57], propriété privée fermée au public, qui faisait partie au XVIIesiècle d'un domaine plus étendu regroupant des terres agricoles et des bois et qui appartenait à la confrérie Su Saint Esperit[58]. L'architecture de la maison de maître est d'inspiration italienne. Dans le parc botanique remarquable[59] qui entoure la propriété, des palmiers rares sont cultivés, notamment des archontophoenix. Une tèse[60], ou chasse des dames existe toujours dans le parc.
La villa Saint Ange (1933), route de la Lecque[61], construite par l'architecte Barry Dierks sur une commande de Hedwige d'Ursel[62]. Membre de la haute aristocratie belge, protectrice des enfants royaux Albert et Baudouin pendant l’Occupation, intime de nombreuses têtes couronnées d’Europe, Hedwige d'Ursel, comtesse du Saint-Empire invitera l’ex-impératrice d’Autriche et ses enfants à passer l’été 1937 dans sa demeure[63]. Propriété privée fermée au public.
L'émetteur du cap Sicié avec une tour hertzienne haute de 82 mètres.
Personnalités liées à la commune
Vincent Allègre, avocat, parlementaire et gouverneur de la Martinique, y est né en 1835;
Pierre Estienne, pédagogue, y est né en 1855;
Le prince Alexandre Galitzine et la princesse Marina Petrovna de Russie ont vécu à Six-Fours des années 1930 jusqu'à leur mort;
Paul Landowski, sculpteur français, y a possédé une maison et un atelier au Brusc, de 1926 à sa mort en 1961;
Françoise Landowski-Caillet, pianiste et peintre française, y a vécu et travaillé tout au long de sa vie. Elle y a notamment réalisé les vitraux et le chemin de croix de l'église Saint-Pierre du Brusc, ainsi que le chemin de croix de l'église des Lônes;
Alain Bombard, médecin et biologiste, créateur, en 1966, de l’Institut océanographique Paul-Ricard, sur l'île des Embiez;
Franck Esposito, nageur olympique français, a grandi à Six-Fours-les-Plages;
Hélène Ségara est originaire de Six-Fours-les-Plages. Ses parents y habitent;
2020: Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge, avec l'ile du Gaou en décors de fond[66],[67].
Héraldique
Blasonnement:
De gueules à la coquille d'argent ombrée de sable.
Ville jumelée en 1978 avec la ville d'Emmendingen en Allemagne (une pièce en argent commémorative a été frappée à cet effet)[68].
Le fort et la collégiale de Six-Fours.
Un des nouveaux vitraux de la collégiale Saint-Pierre.
Lagune du Brusc depuis le Gaou.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Villa Cécile», notice noPA83000025, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p.36.
Norbert Parguel, dans Jardins de France, avril 2003, p.37.
La tèse est un espace planté de rangées de buissons et pourvu de filets qui permettait autrefois de chasser les petits oiseaux, ainsi pris au piège; ce loisir était souvent pratiqué par les dames dans les grandes propriétés, voir Jardins de France, avril 2003, page 36. Voir également Gilles Mihière, Les Bastides marseillaises, éditions Jeanne Laffitte, pages 95 et 96.
Claudie Chambat et Olivier Thomas, Six-Fours-les-Plages: Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton Ed., 2010 (ISBN9782813802682)
François Jouglas, Guide historique et touristique, 1978.
Regard sur un terroir. Six-Fours-les-Plages, sous la direction d'Antoine Peretti et de Henri Ribot. Cahier du Patrimoine Ouest Varois no11, Sanary-sur-Mer, Éditions du Foyer Pierre Singal, 2007
Vincent Jacob, Antoine Péretti, La collégiale Saint-Pierre de Six-Fours; Mythes, falsifications et réalités - Cahier du Patrimoine Ouest Varois no13, 2010. Sanary, Ed. du Foyer Pierre Singal et du Centre archéologique du Var.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Six-Fours-les-Plages, p. 1143
Coordination générale: René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices: CRMH: Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP): Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH): Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide: Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198p. (ISBN978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Six-Fours-les-Plages, pp. 138-139
Guide du Tourisme industriel et technique en Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse, Monuments, Étapes et Curiosités, Paris, Éditions Solar, , 152p. (ISBN2-263-01872-7)
Collection EDF – La France contemporaine. p. 103 Six-Fours-les-Plages: Institut océanographique Paul-Ricard
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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