Sichamps est une commune française, située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont les Sichampois et les Sichampoises.
Géolocalisation sur la carte: Bourgogne-Franche-Comté
Sichamps
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Géographie
Sichamps est situé à 45 km au sud-est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d’arrondissement. Les agglomérations les plus proches sont Prémery, (5 km), Poiseux (5 km) et Beaumont-la-Ferrière, (7 km). Nevers se trouve à 24 km. Les routes départementales D 223 et D 977 s’y rejoignent.
Sichamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: forêts (41,3%), prairies (30,7%), terres arables (25,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le village est mentionné sous le nom de Sex Campi en 1289 (registre de l’évêché de Nevers), de Chichamp en 1391, de Sichamp en 1520, de Chichant en 1523 et de Sixchamp en 1535 (Archives nationales)[9].
Histoire
La première mention connue du nom de la commune date de 1289: Sex Campi (registre de l’évêché de Nevers).
En 1906[10], le nombre d'habitants de Sichamps, qui compte 67 maisons, s'élève à 226 individus. La commune compte un instituteur public, un garde champêtre, un garde forestier et un cantonnier. Il y a deux commerçants: 1 aubergiste et 1 épicier. Les artisans sont plus nombreux: 4 maçons, 2 charrons, 2 tisserands, 1 menuisier, 1 meunier et 1 scieur de long. La catégorie socioprofessionnelle la plus représentée est celle des journaliers (15), suivie par les «usiniers» (12, employés par l’entreprise Lambiotte à Prémery), les cultivateurs (8), les domestiques (6) et les fermiers (4). La compagnie des chemins de fer emploie trois gardes-barrières et deux poseurs[11]. Les châtelains locaux (famille d’Assigny) utilisent les services d’1 cocher, 1 jardinier et 1 cuisinière. On recense également dans la commune 1 propriétaire-exploitant, 1 charretier et 1 bûcheron. Au total, on relève à Sichamps 26 professions différentes. On n’y trouve, selon le recensement de 1906, ni curé ni médecin ni notaire ni sage-femme. Il n’y a aucun étranger dans la commune. Comme souvent dans la Nièvre, plusieurs familles du village accueillent un «pensionnaire», c’est-à-dire un enfant de l’Assistance publique: il y a 17 «enfants assistés» à Sichamps.
En 1944, dans la nuit du 6 au , des individus s’introduisent dans une maison du village et, à coups de mitraillette et de grenade, en tuent les quatre occupants, le père, la mère et leurs deux filles[12].
Curés
Edme Simonneau (1664), Barthélémy Rat (1686), Charles Oudet (1731) [13].
Seigneurs
François Quantin (1655), Antoine Quantin (1668), François Bourgoing (1670), Charles de Chéry (1670), Florimond de Lavenne (1730) [13].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1965
1977
René Coulon
PS
Retraité
1977
En cours
Léonard Jaillot
LR
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 180 habitants[Note 3], en diminution de 4,26% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
169
161
182
217
230
278
267
270
246
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
249
242
243
269
254
235
230
229
212
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
202
211
222
210
196
195
191
202
216
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
211
205
177
150
153
166
162
164
176
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
192
180
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L’église Saint-Aignan, de 1894. Son clocher-porche carré est de style roman, percé sur ses quatre faces de baie double et doté d'une petite flèche couverte d’ardoise.
Château; dans les années 1930, il abrite les «vacances heureuses des enfants de la Banlieue Rouge»[18].
Personnalités liées à la commune
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Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, 1865.
Recensement de 1906, Archives départementales de la Nièvre, 6 M 279/1.
Le "poseur" est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
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