Seyssinet-Pariset est une commune française, située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Pariset.
Seyssinet-Pariset | |
Hôtel de ville de Seyssinet-Pariset. | |
Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole |
Maire Mandat |
Guillaume Lissy 2020-2026 |
Code postal | 38170 |
Code commune | 38485 |
Démographie | |
Gentilé | Seyssinettois |
Population municipale |
11 891 hab. (2019 ) |
Densité | 1 117 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 10′ 51″ nord, 5° 41′ 49″ est |
Altitude | 262 m Min. 209 m Max. 1 565 m |
Superficie | 10,65 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
Aire d'attraction | Grenoble (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontaine-Seyssinet |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-seyssinet-pariset.fr |
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La commune, qui se situe dans l'aire urbaine de Grenoble, est adhérente de la métropole Grenoble-Alpes Métropole depuis la création de cette communauté d'agglomération.
La plus grande partie de cette commune, souvent dénommée sous le simple vocable de Seyssinet, est située dans la banlieue immédiate de la ville de Grenoble, dont elle n'est séparée, à l'est, que par le cours du grand torrent alpin, le Drac. Le village de Pariset est, quant à lui, situé sur les premières pentes du massif du Vercors, le long de la route de Saint-Nizier-du-Moucherotte.
À la suite d'un nouveau découpage territorial mis en application à l'occasion des élections départementales de 2015, le territoire de la commune est rattaché au canton de Fontaine-Seyssinet.
Le territoire communal de Seyssinet-Pariset est situé entre le massif du Vercors et la berge occidentale du Drac, affluent de l'Isère. La ville est membre de la métropole Grenoble Alpes Métropole.
Seyssinet-Pariset (hôtel de Ville) est située à environ 4 km du centre de Grenoble, préfecture de l'Isère, à 98 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et 575 km de Paris (par la route)[1].
Le territoire communal de Seyssinet-Pariset est entièrement situé à l'ouest du torrent du Drac, affluent de l'Isère et dans la partie occidentale de l'agglomération grenobloise.
Son territoire est partagé en deux parties nettement distinctes : l'une (la moins importante en superficie), établie à l'est de la commune, est un secteur fortement urbanisé présentant un ensemble résidentiel d'immeubles et de villas s'étendant à proximité du Drac, affluent de l'Isère, et l'autre installé à l'ouest des terres communales, se présente comme un secteur, peu urbanisé, à vocation rurale et montagnarde et se situant dans les hauteurs.
La limite de partage de ces deux territoires se situent au niveau des falaises du massif du Vercors et seule, une échancrure dans cette falaise permet le passage d'une route conduisant au massif en traversant les anciens bourgs médiévaux de Seyssinet-village et Pariset.
Saint-Nizier-du-Moucherotte / Engins | Fontaine | Fontaine / Grenoble | ||
Saint-Nizier-du-Moucherotte | N | Grenoble | ||
O Seyssinet-Pariset E | ||||
S | ||||
Saint-Nizier-du-Moucherotte | Seyssins | Seyssins |
La mairie est située à 215 m d'altitude et le centre du hameau de Pariset est situé à 650 m d'altitude[2].
Le climat des communes du bassin Grenoblois se situe entre le climat océanique et le climat continental, avec une légère influence méditerranéenne, ce qui entraîne des étés assez chauds mais plutôt humides. Le bassin grenoblois comporte un bon ensoleillement (2100 heures par an) mais des précipitations généralement abondantes (entre 900 et 1 000 mm par an). L'amplitude thermique annuelle est une des plus élevées de France, avec 19 °C d'écart entre janvier et juillet. Les montagnes environnantes particularisent beaucoup le climat car elles impliquent un effet de cuvette avec des chaleurs quelquefois torrides, l'été, et un froid assez important, l'hiver. D'autres phénomènes liés aux vents tels que l'effet de foehn sont également bien connus dans la région.[réf. nécessaire]
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | 0 | −3,2 | 2,3 | 7 | 9,8 | 14,6 | 13,5 | 15,5 | 11,5 | 8,5 | 3,6 | 0,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 4,2 | 18,4 | 17,6 | 23,4 | 26,9 | 27,7 | 29,5 | 23,1 | 18,2 | 12 | 6,6 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,4 | −2 | 2,7 | 6,4 | 8,5 | 12,7 | 16,3 | 14,9 | 11,8 | 10,5 | 3 | −1,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,4 | 5,3 | 12,1 | 17,7 | 18,4 | 25 | 29,6 | 27,8 | 23,6 | 19,5 | 9,1 | 9,1 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,1 | 2 | 2,7 | 6,8 | 8,7 | 13,9 | 14,7 | 14,3 | 12,6 | 10,2 | 5 | 1,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,9 | 10,7 | 16,4 | 19,9 | 21,5 | 27,6 | 24,8 | 25,4 | 23,5 | 21,3 | 13,9 | 8,1 |
Le territoire communal est sillonné de plusieurs cours d'eau : une rivière (le Drac) au débit torrentiel et quelques rus ou ruisseaux qui sont tous ses affluents.
Le Drac, principal affluent de l'Isère, longe la partie orientale de la commune sur toute la longueur du territoire. Cette rivière, parfois qualifiée de torrent, naît dans le Champsaur, dans le département des Hautes-Alpes à un peu plus de 2 000 mètres d'altitude et finit par se jeter dans l'Isère, à la limite nord du territoire de la commune voisine de Fontaine[3].
Ce torrent, dénommé quelquefois « Dragon » dans la tradition dauphinoise, connu pour ses crues dévastatrices, a fait l'objet de longs travaux d'endiguement au cours des XVIIe et XVIIIe siècles pour ensuite être franchi par trois ponts au niveau de la commune au cours du XIXe siècle et du XXe siècle.
Deux autres ruisseaux sillonnent le territoire de la commune : le ruisseau du Bouteillart et le ruisseau des Arcelles.
Le territoire communal est sillonné par trois lignes de bus et une ligne de tramway du réseau de Transports de l'agglomération grenobloise qui la relie avec les autres communes de l'agglomération grenobloise.
La ligne C du tramway de Grenoble relie la commune de Seyssins à celle de Saint-Martin-d'Hères sur 9,4 km de long. Cette ligne traverse une grande partie de la commune dans une direction est-ouest. Elle permet notamment de relier Seyssinet-Pariset avec Grenoble et son l'hôtel de ville, la bibliothèque d'étude de Grenoble et le Stade des Alpes, après avoir franchi le pont de Catane. Des correspondances existent avec la ligne A, la ligne B, la ligne D, et la ligne E, au niveau du territoire de la ville de Grenoble :
La ville héberge également un espace de stationnement mis à la disposition des usagers des transports en commun de la SEMITAG et dénommé « Parking-Relais »
P+R Seyssinet-Pariset Hôtel de Ville | Seyssinet-Pariset | 75 places | C C6 20 |
La gare ferroviaire la plus proche est la gare ferroviaire SNCF de Grenoble, située à environ 3,5 km du centre de la commune. La gare routière est située à proximité de la gare ferroviaire. Les deux services sont reliés à la ville de Seyssinet par les transports en commun.
Métrovélo est un parc service de location payante et de consigne de vélos géré par Grenoble Alpes Métropole mis à la disposition des habitants de l'agglomération et des visiteurs. Un box de consigne dit « MétroVélo Box » est situé sur le territoire de la commune à proximité de l'hôtel de ville.
De nombreuses pistes cyclables sillonnent le territoire communal, notamment le long de la digue du Drac, sur l'avenue de l'Europe et l'avenue Victor Hugo réaménagées à lors de l'installation de la ligne de tramway.
La commune possède, en outre un secteur piétonnier notable, situé autour du centre commercial de la Fauconnière et du Parc Lesdiguières.
Située dans l’agglomération grenobloise, le territoire de Seyssinet-Pariset se situe à un point de convergence de plusieurs lignes routières et autoroutières, dont :
Seyssinet-Pariset est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[7] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,5 %), zones urbanisées (20,1 %), prairies (11,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
À l'origine, les bourgs de Seyssinet et de Pariset, tous les deux situés sur les premiers contreforts du massif du Vercors à trois kilomètres de distance, l'un de l'autre, ne furent que deux modestes villages dont les centres urbains se concentraient autour de son église pour Seyssinet et son château médiéval pour Pariset.
Ces bourgs ancestraux furent établis en hauteur, pour ne pas avoir à subir les crues violentes du Drac, le grand torrent alpin voisin qui a longtemps ravagé, avec l'Isère, la plaine de Grenoble.
Progressivement, à la suite de la construction de digues protégeant des crues, puis durant la révolution industrielle, la commune s'est transformée en une ville de banlieue comme sa voisine, la commune de Fontaine, bien que cette dernière, avantagée par la présence de deux ponts la reliant directement à Grenoble et son agglomération, connut une progression démographique plus rapide au cours des XIXe siècle et XXe siècle. la construction du pont de Catane en 1963 encouragea cependant l'urbanisation de la commune et aujourd'hui, celle-ci présente, dans sa partie basse une vocation urbaine très nette et assez dense où se côtoient quelques grands ensembles et des villas de type pavillonnaire. Au fur et à mesure de l'augmentation de sa population, des quartiers plus ou moins disparates se sont créés pour finir par créer un ensemble urbain caractéristique de la rive gauche du Drac ou situent également les villes voisines de Sassenage et de Seyssins.
Cependant, les hauteurs de la commune où se situe notamment le village de Pariset ont gardé un fort aspect rural du fait de la configuration géologique d'un territoire typiquement montagnard.
La commune est divisée en de nombreux quartiers répartis en cinq secteurs principaux :
Le découpage IRIS (Ilots Regroupés pour l'Information Statistique,) de l'Insee compte douze secteurs distincts[13] :
Secteur IRIS | Réf. INSEE |
Les Îles-Nord | 0 101 |
Les Îles-Sud | 0 102 |
La Fauconnière | 0 103 |
Pacalaire | 0 104 |
Le Village | 0 105 |
Haut de la commune | 0 106 |
La collectivité de Grenoble-Alpes Métropole détient la gestion du cycle de l’eau sur l'ensemble des 49 communes de son territoire assurant la protection des ressources, la production d’eau potable, la distribution aux usagers, ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées[14].
Le territoire de Seyssinet-Pariset est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes du territoire de l'agglomération grenobloise[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Le Drac est endigué depuis le xixe siècle, néanmoins la zone inondable a récemment été étendue et les contraintes de construction et de précaution ont été renforcées — et contestées —, aussi récemment que 2019[réf. nécessaire].
Seyssinet-Pariset est une des trente-sept communes du département de l'Isère classée pour le risque incendie de forêt[17].
Selon André Planck, auteur d'un ouvrage sur la toponymie des communes de l'Isère, le nom Seyssinet-Pariset a une double signification correspondant au deux anciens bourgs[18] :
Le hameau de Pariset compte deux sites préhistoriques importants pour la connaissance du peuplement de la région[19].
Dans les environs de la nécropole préhistorique, les vestiges de la motte du Chatelas, situé à 80 m du rocher du Chatela datent de l'époque médiévale[21].
En 1753, le village et la région de Grenoble connaissent le premier tremblement de terre dont l'Histoire ait gardé trace[22].
À l’origine, la petite commune de Pariset se composait de trois parties bien distinctes mais reliées par un tramway : Seyssinet, Pariset et Saint-Nizier. Ces « bourgs » étant très éloignés les uns des autres, et les métiers très divergents, le conseil municipal étudia le projet de division de cette grande commune en deux nouvelles. En 1926, le projet est adopté à la majorité : deux communes doivent voir le jour : Seyssinet et Pariset-Saint-Nizier mais à la suite d’une nouvelle enquête, les nouveaux conseils municipaux remarquent que Pariset désire être rattachée à Seyssinet. Pour finir les deux nouvelles communes seront Seyssinet-Pariset et Saint-Nizier-du-Moucherotte. Durant la période d'entre-deux-guerres, la commune s'appela : Seyssinet-Pariset-la Tour Sans Venin, mais le dernier lieu-dit fut enlevé, par la suite, afin d'alléger le nom de la commune. La gare du chemin de fer de Grenoble à Villard-de-Lans, implantée à Pariset, était dénommée « Pariset-la Tour Sans Venin ». Cette mesure de changement de dénomination, coup après coup, reste assez exceptionnelle dans l’histoire de la IIIe République. Aujourd’hui très proche de Grenoble, le centre de la commune s’en rapproche encore depuis l’ouverture de la troisième ligne de tramway de l’agglomération grenobloise.[23]
Le maire actuel de la commune est Guillaume Lissy (DVG), élu en juin 2020. Celui-ci est assisté dans sa fonction par neuf maires adjoints et sept conseillers délégués.
Le conseil municipal est actuellement composé de trois groupes politiques avec trente-trois membres élus.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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octobre 1947 | avril 1949 | Marcel Balme | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
avril 1949 | mars 1965 | Joseph Guettat | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 1965 | novembre 1970 | Louis Carrel | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
novembre 1970 | mars 1995 | Edmond Aguiard | DVD | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25 juin 1995 | 2020 | Marcel Repellin | DVD | Retraité de l'Éducation Nationale | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3 juillet 2020 | En cours | Guillaume Lissy | PS | Juriste, suppléant de Marie-Noëlle Battistel, députée | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Liste des maires depuis la Révolution française jusqu'en 1947
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La ville de Seyssinet-Pariset, depuis le [24], est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 11 891 habitants[Note 5], en diminution de 2,18 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
571 | 673 | 730 | 734 | 914 | 957 | 973 | 1 006 | 936 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
944 | 932 | 930 | 914 | 904 | 886 | 903 | 992 | 904 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
861 | 846 | 970 | 951 | 1 342 | 1 319 | 1 358 | 1 612 | 2 072 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 539 | 10 869 | 12 157 | 12 893 | 13 241 | 13 074 | 12 826 | 12 227 | 11 981 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 891 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune héberge un ensemble d'établissements scolaires couvrant les besoins du territoire ouest de l'agglomération composé de plusieurs écoles maternelles, primaires, d'un collège et d'un lycée. On peut également mentionner l'école municipale agréée de musique et de danse.
La commune de Seysinet-Pariset présente sur son territoire trois groupes scolaires comprenant pour chacun une école maternelle et une école primaire ainsi qu'une école maternelle et une école primaire séparée. Ces groupes scolaires sont[29].
Le collège public « Pierre Dubois » est situé avenue du Général-de-Gaulle, proche du centre de la commune.
Le lycée polyvalent général et tertiaire « Aristide Bergès » est situé 10, avenue Aimé Bouchayer, non loin de la limite avec la commune voisine de Fontaine.
La commune héberge plusieurs installations sportives sur son territoire[30], soit deux gymnases (gymnase Louis Carrel et gymnase Nominé). Le centre sportif Aristide Bergès (accolé au lycée) dispose de nombreuses salles (escalade, musculation, deux terrains de sport, terrain extérieur...)
Elle compte également six courts de tennis en plein air et deux courts de tennis couverts ainsi qu'un équipement de skate park, un terrain de boules lyonnaises, une piscine, située allée des glycines et le centre sportif J. Guétat avec son stade, sa poste d'athlétisme et ses plateaux d'évolution d'éducation physique et sportive pour les adultes et les scolaires.
La commune possède de nombreuses associations sportives sur son territoire dont un club de football (l'amicale club seyssinettois) et un club de natation (l'AC seyssinettois natation)
Les habitants disposent de lieux de culte catholique et de culte protestant.
La communauté catholique dépend de la paroisse Saint-Michel-du-Drac, elle même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[31].
Il existe également une église protestante évangélique dans la zone industrielle de la Percevalière.
Afin d'informer les habitants et les visiteurs, la municipalité a installé plusieurs panneaux d'affichage électronique municipal, situés dans des différents secteurs de la commune.
Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Grenoble, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ses quartiers ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
Le journal local La Gazette, publié de façon périodique, est une revue d'information municipale publié mensuellement et distribué gratuitement aux habitants de la commune. Les anciens numéros peuvent être consultés sur le site de la commune[32].
La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[33].
Le centre commercial de la Fauconnière est à proximité de l'hôtel de ville de la commune et comprend une enseigne de la grande distribution et quelques petits commerces.
L'éditeur de logiciels Hardis est installé sur la zone d'activité de la Tuilerie.
L'église Saint-Pierre de style roman remanié est déjà citée dans un document du XIIe siècle[21] comme église paroissiale. Selon le site de la mairie, celle-ci a probablement été construite sur les vestiges de l'ancienne chapelle du château seigneurial.
Situé en contrebas de l'église Saint-Pierre et dénommé à l'origine, « château de Combe », car situé dans un pli de la montagne dénommé « clos-aux-combes », le « château des Combes » a été érigé en 1634 sous sa forme actuelle, avec ses deux tours, mais avec un toit à faible pente et tuiles romaines[34]. Selon la tradition religieuse catholique, ce château aurait abrité François de Sales, alors évêque de Genève lors de ses venues à Grenoble en 1616 et en 1618. Propriété privée, ce château peut néanmoins être visité à l'occasion de certains événements locaux[35].
Cette demeure est un château de plaisance datant du XVIIIe siècle[21], est classé comme Monument historique par arrêté du : le grand salon et la chambre contiguë situés au rez-de-chaussée sont classés, tandis que le château en totalité, sauf les pièces classées, et son parc en totalité, y compris les serres et les fabriques, sont inscrits[36].
Située en contrebas du hameau de Pariset et dominant la dépression grenobloise, la « tour sans Venin », aujourd'hui en grande partie ruinée, correspond aux vestiges du donjon de l'ancien château de Pariset dont l'origine remonte au XIe siècle[21]. Une légende locale narre les exploits du seigneur de Pariset qui aurait rapporté, à la suite d'une croisade menée en Terre sainte un bouclier rempli de terre prélevée sur le sol même du Saint-Sépulcre et répandit celle-ci sur le sol autour de son château ou se situe actuellement la tour, ce qui aurait entraîné la disparition définitive de tous les serpents et autres reptiles dont certains sont venimeux, d'où le nom donné à cette tour[37].
Ce monument, parfaitement accessible depuis la route de Lans-en-Vercors, est connu parmi les sept merveilles du Dauphiné. Au pied de cette ruine, le visiteur peut découvrir un vaste panorama sur l'agglomération grenobloise.
Au pied de cette tour ruinée, subsiste une petite chapelle romane du XIIIe siècle qui est restée intacte. Près de celle-ci, il a été découvert une grande pierre plate, probablement un ancien autel, présentant une inscription latine : « ISIDI MATRI SEX- CLAUDIUS VALERIANUS ARAM CUM SUIS ORNAMENTIS UT VOVERAT D-D », qui a été traduite en ces termes : A Isis mère, Sextius Claudius Valeriannus a dédié cet autel avec ses ornements[38]’[39].
Le site accueille, en outre, un émetteur de télévision dénommé «Grenoble 2 - La tour sans venin», assurant la couverture hertzienne correspondant à la diffusion de la Télévision numérique terrestre de la région grenobloise. Les opérateurs concernés sont TDF et Towercast[40].
La ville de Seyssinet-Pariset possède un centre culturel nommé "L'ilyade" ainsi qu'un conservatoire à rayonnement communale.
La salle de spectacle "L'ilyade" a été entièrement rénové en 2015. Depuis 2018 la programmation culturel de l'Ilyade est réalisé en lien avec la ville de Seyssins.
Blason | Parti : au premier de gueules à une bisse couronnée d'or, au deuxième d'argent à une tour de gueules maçonnée de sable ; au chef d'or chargé d'un dauphin d'azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules[43]. |
|
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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