Septmonts (prononcé « Sémon ») est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
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Septmonts | |
![]() Une rue de Septmonts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Soissons |
Intercommunalité | GrandSoissons Agglomération |
Maire Mandat |
Franck Bobin 2020-2026 |
Code postal | 02200 |
Code commune | 02706 |
Démographie | |
Gentilé | Septmontois ou Septmontais |
Population municipale |
566 hab. (2019 ![]() |
Densité | 118 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 04″ nord, 3° 21′ 28″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 161 m |
Superficie | 4,8 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Soissons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Soissons-2 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | septmonts-village.fr |
modifier ![]() |
Septmonts est située à 5 km de Soissons près de la RN 2, en Hauts-de-France.
Le village est traversé par une rivière appelée la Crise.
![]() |
Belleu | Billy-sur-Aisne | ![]() | |
Noyant-et-Aconin | N | Rozières-sur-Crise | ||
O Septmonts E | ||||
S | ||||
Rozières-sur-Crise | Rozières-sur-Crise | Rozières-sur-Crise |
Septmonts est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (29,5 %), zones urbanisées (11,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La Crise qui est un affluent de l'Aisne passe au sud du village.
Le village est cité pour la première fois en 1203 sous le nom latin de Mons-de-septen-montibus dans un cartulaire de l'Hôtel-Dieu de Soissons. Le nom évoluera de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs: Septmonz, Setmonz, Sepmons, Sepmond en 1600, Septmons sur la Carte de Cassini au XVIIIe siècle, et enfin la dénomination actuelle Septmonts au XIXe siècle[8]
.
La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIe siècle, Septmonts qui s'écrivait Septmons, est une Paroisse située sur la rive droite de la rivière la Crise.
Un moulin à eau est symbolisé par une roue dentée sur cette rivière.
Le château est représenté à côté de l'église.
Au nord, la ferme La Carrièrre l'Évêque est représentée. Son existence est très ancienne puisque son nom apparaît en 1354 sous l'appellation latine de Quarriré-desseure-Septmons, puis Maison de la Carrière et Carrière-Levesque en 1669[9]. Elle a été inscrite aux Monuments historiques en 1928. C'est aujourdh'hui un gîte rural.
La commune de Septmonts a été créée chef-lieu de canton en 1793. En 1801, elle perdit ce statut pour appartenir au canton de Soissons, puis en 1973 à celui de Soissons-Sud.
Le , Victor Hugo, en voyage, écrivait[10] : « À deux lieux de Soissons ... dans une charmante vallée ... il y a un admirable châtelet du XIVe siècle ... ancienne demeure des évêques de Soissons. »
Selon une légende locale transmise par tradition orale, le village tiendrait son nom du pape Jean VIII. Celui-ci, lors de son passage, aurait constaté que le village, à l'instar de Rome, était entouré de sept collines, d'où le nom de Septmonts (sept monts).
La commune de Septmonts est membre de l'intercommunalité GrandSoissons Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Cuffies. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[12]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Soissons-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[12], et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
M. Langinier | ||||
1977 | Léon Drivière | |||
1977 | 1995 | Alain Charmaille | Cadre de direction CPAM | |
1995 | 2008 | Jean-Marie Carré | DVG | Entrepreneur |
2008[14] | mars 2014 | Michel Douay | ||
mars 2014[15] | mai 2020 | Danielle Lejeune | SE | Professeur des écoles retraitée |
mai 2020[16] | En cours (au 6 juin 2020) |
Franck Bobin |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 566 habitants[Note 3], en diminution de 0,88 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
324 | 408 | 286 | 361 | 428 | 438 | 452 | 450 | 442 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
427 | 474 | 458 | 445 | 463 | 464 | 437 | 447 | 440 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
432 | 458 | 412 | 376 | 425 | 432 | 439 | 441 | 466 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
496 | 532 | 542 | 516 | 515 | 501 | 529 | 532 | 576 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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563 | 566 | - | - | - | - | - | - | - |
Le château de Septmonts, classé monument historique[21], a été acquis par la commune en 1978, sous le mandat du maire d'alors, Alain Charmaille, et sa restauration se poursuit aujourd'hui. Jadis ancienne résidence épiscopale en été, il est situé dans un parc donnant sur la place principale, en face de l'église et de la mairie. Son donjon du XIVe siècle (43 mètres de haut) reste intact et son accès est libre. Il a été représenté par le dessinateur Jean-Pierre-Léopold Baraquin (œuvre conservée au musée de Soissons). Les autres parties du domaine et des bâtiments ont davantage souffert, principalement l'ancienne chapelle et la tour carrée. Pourtant, il reste des douves au nord-est (mais leur réseau a partiellement été asséché) et des murailles, vestiges de l'enceinte. Le palais des évêques de style Renaissance, dont les pans de murs étaient restés debout, a fait l'objet d'une patiente restauration et a retrouvé une toiture en 2010. Au nord du parc, au-delà des douves, ont été aménagés un verger et un arboretum[22]. Le château est ouvert tous les jours, du au , mais seulement le week-end, le reste de l'année.
Le film Le Frisson des vampires y fut tourné en 1970 par le réalisateur Jean Rollin.
L'église Saint-André, classée monument historique[23], date du XVe siècle, de style flamboyant, avec un clocher à flèche de pierre à crochets. Elle possède une magnifique poutre de gloire polychrome, sculptée de médaillons représentant les douze apôtres. L'église est accolée au vieux cimetière.
La ferme de la Carrière-l'Évêque est classée monument historique.
La place principale présente une charrette qui semble être une vieille voiture-pompe de pompiers.
Le vieux cimetière a une croix, inscrite Monument historique[24]. Certaines tombes, près de l'église et témoignant d'un passé relativement récent, celles des soldats morts pour la France et des notables (notamment les anciens maires de la commune), valent une visite.
Le festival Pic'arts est organisé dans le parc du château tous les ans[25], au début de l'été.
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