Rozières-sur-Crise est une commune française située dans le département de l'Aisne, dans la région naturelle du Soissonnais, dans la vallée de la Crise, en région Hauts-de-France.
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Rozières-sur-Crise
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Aisne
Arrondissement
Soissons
Intercommunalité
Communauté de communes du canton d'Oulchy-le-Château
Le village est traversé par la Crise qui conduit ses eaux à Soissons pour rejoindre l'Aisne.
Entrée du village.
Entrée du hameau d'Écuiry.
Vieille plaque routière.
Urbanisme
Typologie
Rozières-sur-Crise est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,1%), forêts (32,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,5%), zones agricoles hétérogènes (7,2%), prairies (4,5%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le village est cité pour la première fois en 1142 sous le nom latin de Roseres dans une charte de l'abbaye de Prémontré. Le nom évoluera encore en fonction des différents transcripteurs: Rosières, Rozière-près-Soissons puis Rozières sur la carte de Cassini au XVIIIesiècle, et enfin la dénomination actuelle Rozières-sur-Crise au XIXesiècle avec l'ajout de sa localisation sur la Crise pour le différencier des communes homonymes[8] .
Histoire
Carte de Cassini
Carte de Cassini du secteur vers 1750.
Dessin du château d'Ecuiry en 1877 par Amédée Piette .
Plan du parc et du château d'Ecuiry en 1767.
Dessin des ruines du château de Mesmin en 1872 par Amédée Piette.
La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIe siècle, Rozière est une paroisse située sur la rive gauche de la rivière de la Crise.
Au sud-ouest, la ferme de Chivry abrite aujourd'hui les locaux de la communauté d'Emmaüs de Soissons.
Au sud-est, en suivant le cours de la Crise, on trouve le Fauxbourg d'Écuiry qui est un hameau d'une vingtaine de maisons s'étirant le long de la rue éponyme, puis le hameau d'Écuiry avec son château, enfin le hameau de Mesmin aujourd'hui disparu et la ferme de Liéval qui est aujourd'hui un hameau d'une quinzaine d'habitations.
Les hameaux d'Écuiry et de Mesmin ont été unis à Rozières le 27 septembre 1788[9],[10].
Monographie
M. Collaye, instituteur, a écrit en 1887 une monographie sur le village consultable sur le site des Archives départementales de l'Aisne en cliquant sur la référence ci-après [11].
Première Guerre mondiale
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de l'Aisne.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 221 habitants[Note 3], en diminution de 4,33% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
162
165
172
137
198
186
219
234
210
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
196
175
189
180
190
199
202
200
209
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
210
219
184
142
192
166
167
165
178
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
196
166
163
206
271
261
236
233
229
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
227
221
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château d'Écuiry (1695[22]), avec parc[23] et hameau (dont l'ancien nom est Escury): propriété privée.
Vue du château d'Écuiry et de son parc.
Le château et les communs.
Château de Rozières, à l'entrée du village: propriété privée.
Église Saint-Martin qui a la particularité de ne pas posséder de clocher.
Une plaque monument aux morts sur la mairie.
Des tombes de guerre anglaises de la Commonwealth War Graves Commission dans le cimetière.
La rue principale.
Plaque monument aux morts.
Tombes britanniques de la CWGC.
La rivière la Crise qui passe dans le bas du village.
Personnalités liées à la commune
Eustache de Laistre, chancelier de France au XVesiècle, seigneur d'Escury par sa femme Marguerite de Thumery.
Carte spéciale des régions dévastées: 33 NE, Soissons [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p186.
«Décès brutal du maire de Rozières-sur-Crise», L'Union, (lire en ligne, consulté le )«Ce retraité du bâtiment était maire depuis 2001. Il avait contribué à la naissance de la communauté de communes d’Oulchy-le-Château, dont il était un premier vice-président très apprécié».
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