Saulxures-lès-Vannes est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Saulxures-lès-Vannes | |
![]() | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois |
Maire Mandat |
Pascal Kaci 2020-2026 |
Code postal | 54170 |
Code commune | 54496 |
Démographie | |
Gentilé | Saulxurois [1] |
Population municipale |
368 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 37″ nord, 5° 48′ 29″ est |
Altitude | Min. 271 m Max. 427 m |
Superficie | 18,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1 831 hectares comprend en 2011, plus de 55 % de forêts et végétation arbustive, près de 23 % de prairies, 19 % de surfaces agricoles diverses et 3 % de zones urbanisées[2].
Outre le ruisseau de l'Aroffe (3.439 km) qui fait frontière avec la commune voisine au nord, le territoire communal est arrosé de nombreux cours d'eau[3] :
Dénomination | Longueur | |
---|---|---|
Ruisseau de l'Etang de Allamps | 0.01 km | |
Fosse de la Craniere | 0.469 km | |
Fosse de la Terre Poirot | 1.51 km | |
Ruisseau de Courcelles | 0.709 km | |
Ruisseau de la Viole | 0.575 km | |
Ruisseau de l'Etang Thiebeutin | 3.518 km | |
Ruisseau des Haouis | 0.998 km | |
Ruisseau des Naux | 0.015 km | |
Ruisseau des Noirots | 2.746 km | |
Ruisseau des Terres | 0.006 km | |
Pagny-la-Blanche-Côte Meuse |
Vannes-le-Châtel | Allamps |
Sauvigny Meuse |
![]() |
Barisey-au-Plain |
Mont-l'Étroit | Punerot Vosges |
Autreville Vosges |
Saulxures-lès-Vannes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), prairies (22,9 %), terres arables (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,3 %), zones urbanisées (2,7 %), cultures permanentes (1,5 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Salsuria (870), Sauxures (Abbaye de Mureau), Saulxures (1700), Saulxures-les-Vannes (ou aux-Bois, ou lès-Barisey en 1707) sont les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de Meurthe[11].
Vanne est un toponyme désignant un « retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons »[12].
Lepage[13] et B Picart[14] citent tous deux les microtoponymes :
Le passé avec l'hôpital de Gerbonvaux se lit dans le toponyme actuel de "Corvée de gerbonvaux" (Fig1 - ban communal)
Beaupré cite Dominique E Olry dans son répertoire archéologique au sujet de cette commune :
«.D'après OIry, fragments de tuiles romaines en divers endroits. En 1848, squelettes avec débris d'armes, ensevelis sous énormes pierres.»[15]
Il signale dégalement, sur le territoire de la commune voisine un site de type éperon-barré pouvant correspondre à un oppidum pré-celtique (lieu-dit côte Chapion)[16]
indiquant ainsi la découverte d'artéfacts pouvant témoigner d'un habitat avant et pendant l'occupation romaine et ultérieurement après la chute de l'empire.
On note l'apparition du village dans les diplômes de Frothaire en 836(lepage) , Charles le chauve en 870 et de Conrad le Salique en 1033
B Picart, dans son ouvrage de 1711[14], indique que les commanderies et hôpitaux de Gerbonval bénéficiaient de revenus de la terre de Saulxures. Il nomme aussi les seigneurs également rentiers :
«....les Sieurs Abbé de Lory , de Brovilliers , de Lignéville de Vannes , Baillivy de Marigny .... »
Plus récemment, H. Lepage[17] et E. Grosse[18], s'accordent à citer deux fiefs (ou censes) sur le ban : Mérigny et Comey, le premier appelé aussi Château de Marigny , appartenait , vers la fin du XVIII eme , à M. Baillivy de Mérigny, le second une simple ferme.Une archive du Recueil de documents sur l'histoire de Lorraine[19] rapporte que la propriétaire du château était Dame Marguerite Pasguey, veuve du seigneur de Bignepont, qui dût se défendre dans un procès intenté par l'hôpital de Gerbonval car elle fut considérée comme une usurpatrice de leur bien selon leur propos :
« Auparavant, de soixante et tant d'années, il n'y avait pas de château à Mérigny, il a pris envie à quelqu'un de se faire bâtir une maison de campagne à l'écart du village, qui est appelé château de Mérigny. Ce bastiment qui est dans le finage de Saulxures, dont on laboure les mêmes terres, comme on faisait précédemment, ne peut ester du droit des demandeurs de choisir le mieux valant. Quiconque habite dans cette maison, est bourgeois de Saulxures, non seigneur haut justicier ».
- Il parait évident que le versement de la dîme à une personne autre que l'Hôpital de Gerbonval , alors que ce droit leur avait été donné depuis 1323, comme l'écrit B Picart, motivait cette action.
Dans la monographie des instituteurs de 1888, le site de Comey (parfois Comé) est évoqué comme une ancienne forteresse entourée de fossés mais détruite il y aurait très longtemps, peut-être à la suite des nombreux passages de troupes et d'envahisseurs. Cependant, ce lieu-dit « Comet » aurait été reconstruit en 1593. Près de là sur la hauteur, il existait un lieu de justice.
Un ancien village aurait également existé près de Saulxures-les-Vannes : « Taperey » (toponyme actuel Tapré). Situé en direction de Mont-l'Etroit, on pouvait y retrouver en 1888, des murs de fondations, des pierres noircies par le feu.
Saulxures fut témoin et victime de la guerre de Trente Ans ce qui amena à un total de seulement 107 habitants en 1710 au moment de la parution du Pouillé ecclésiastique du père Benoit, mais près de 900 en 1836 lors du dénombrement figurant dans l'ouvrage de l'abbé Grosse[18].
L'activité s'en ressenti puisque les , , et de chaque année, se déroulèrent les foires de Saulxures-lès-Vannes, à partir de 1835 et durant une cinquantaine d'années.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | juin 1995 | Jean-Claude Godfrin (1946-2005) | Professeur de français au collège Valcourt de Toul | |
juin 1995 | mars 2001 | Anne-Marie Bracke | ||
mars 2001 | 2014 | Didier Schappler | ||
2014 | En cours (au 26 mai 2020) |
Pascal Kaci [20] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 368 habitants[Note 2], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
635 | 685 | 682 | 771 | 817 | 922 | 908 | 866 | 885 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
796 | 812 | 788 | 777 | 735 | 680 | 666 | 626 | 572 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
576 | 542 | 442 | 408 | 416 | 384 | 378 | 387 | 388 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
380 | 345 | 319 | 333 | 378 | 373 | 384 | 360 | 369 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
368 | - | - | - | - | - | - | - | - |
H Lepage est prolixe dans sa notice sur ce bourg d'une grande activité vers 1850 :
«Surf. territ. : 661 hect. en terres lab., 125 en prés, 51 en vignes, 896 en bois, 52 en chènevières, vergers, jardins, etc. L'hectare semé en blé peut rapporter 10 hectol., en avoine 15; planté en vignes 60. On n'y sème presque point d'orge ni de seigle. Chevaux, bêtes à cornes, mais principalement des truies qui sont d'un rapport considérable. Commerce de planches et bois, fer, fonte, etc. ; fabrique de machines à battre les céréales, de fromages façon de Brie ; entrepôt de plâtre et de tuiles..»[17]
retraçant ainsi une activité non seulement agricole et viticole mais aussi artisanale, voire industrielle.
Benoit Picart, dans son ouvrage de 1711[14], mentionne deux moulins (De la Haye et de l'Escouteux) dont le revenu allait aux seigneurs du village, E Grosse[18] y ajoute que la fabrication des horloges de bois n'y existe plus en 1836.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[25]), la commune de Saulxures-lès-Vannes était majoritairement orientée [Note 3] sur la production de bovins (auparavant production de bovins et de lait ) sur une surface agricole utilisée[Note 4] d'environ 1133 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en légère hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 1405 à 1148 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 13 unité(s) de travail[Note 5]. (19 exploitations/32 unités de travail en 1988)
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Blason | Coupé de gueules au chevron d'or accompagné en chef de deux étoiles de même, et d'argent à l'épi d'or feuillé de sinople et à la branche de chêne de deux feuilles de même. Sur le tout d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent[26]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
auteur : François Meyer Armoiries adoptées par la commune en
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