La commune est traversée par la route Nationale 7.
Elle est traversée par l'autoroute A7. Le péage le plus proche est à quelques kilomètres plus au nord: 16 Loriol-sur-Drôme.
Urbanisme
Typologie
Saulce-sur-Rhône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (56,1%), eaux continentales[Note 2] (13,7%), forêts (12%), cultures permanentes (10,5%), zones urbanisées (4,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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La commune actuelle correspond approximativement à l'ancienne paroisse de Bances qui fut supprimée au XIVesiècle puis rétablie au XVIIesiècle sous le nom de paroisse des Îles de Bayes.
Cette paroisse avait pour collateur l'évêque diocésain et pour décimateur l'abbé de Saou (en sa qualité de prieur de Saint-Didier de Mirmande)[8].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10]:
333: Bantianis (Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem) ou Vancianis (variation du ms. de Paris).
Vesiècle: Batiana (Table de Peutinger).
Vers 700: Untiana (Anonyme de Ravenne).
1179: mention de la paroisse: ecclesia Bancianis (cartulaire de Saint-Chaffre, 33).
1549: mention du prieuré: prioratus Beate Marie de Bayno (rôle de décimes).
1729: mention du prieuré: le prioré de Notre-Dame de Bance (rôle de décimes).
1891: Bances, quartier de la commune de Saulce.
Ancienne station romaine devenue plus tard le chef-lieu d'une paroisse du diocèse de Valence. Les dîmes appartenaient au prieur de Cliousclat (remplacé au XVesiècle par l'évêque de Valence).
Supprimée dès le XIVesiècle, cette paroisse est remplacée, au siècle suivant, par un prieuré séculier dit de Notre-Dame de Bances ou de Bayes. Il était de la collation de l'évêque diocésain.
Le , la circonscription paroissiale de Bances est érigée en succursale sous le nom de les Îles de Bayes[10].
Le centre de population s'étant insensiblement déplacé, cette paroisse est devenue la paroisse puis, en 1860, la commune de Saulce[10].
Château La Tour de Veyre
Le toponyme serait issu de l'occitan veyre «voir». Elle est en effet bâtie sur un bloc de poudingue d'où l'on peut «voir» la vallée du Rhône sur plus de trente kilomètres[réf.nécessaire].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11]:
1342: bastida de Verre (inventaire des dauphins, 95).
1359: bastida de Verro (cartulaire de Montélimar, 61).
1360: turris vocata de Verre et turris dal Verre (cartulaire de Montélimar, 61).
1695: la Bâtie et Tour-du-Verre (archives de la Drôme, C 936).
1695: la Bâtie-du-Verre (archives de la Drôme, C 945).
1739: la Bâtie-de-Mirmande (archives de la Drôme, E 2263).
1766: la Tour-du-Verre lez Mirmande (Devifz, notaire à Lachamp).
1891: La Bâtie-Tour-de-Verre, château sur la commune de Saulce.
En 2020, le site Géoportail donne l'appellation Château La Tour de Veyre[12].
Au point de vue féodal, la terre était du fief des évêques de Valence.
Possession des Adhémar (Adhémar de Monteil[réf.nécessaire]).
1296: elle passe aux Donzère (Guillaume de Donzère[réf.nécessaire]).
Recouvrée par les Adhémar.
1489: vendue aux Baile (Bayle, dont trois blasons sont incrustés dans les murs: deux dans la cour intérieure et un dans la cuisine; ces blasons représentent un lévrier. Les armoiries de ces blasons ont été martelées à la Révolution[réf.nécessaire]).
Avant 1540: passe (par mariage) aux Bannes, derniers seigneurs de la Bâtie-Tour-de-Verre (Paul-César de Banne (1732-1806), marquis de Puygiron, est le dernier seigneur de la Tour[réf.nécessaire]).
De la Révolution à nos jours[réf.nécessaire]:
Charles-Sébastien de Banne (1762-1836), fils du dernier seigneur, et sa mère Geneviève de Banne (1732-1812) restent propriétaires.
1812: la Tour du Vère est vendue à un allié de leur famille: le général vicomte Joseph Marie de Pernety (1766-1856).
1836: Ernest de Soubeyran de Saint-Prix achète la Tour, ses dépendances et 123 hectares. Il s'y installe avec son épouse, Adélaïde Domet de Mont. Depuis, sept générations ont habité la Tour du Vère.
De nombreux artistes et des hommes politiques y ont séjourné; Émile Loubet, président de la République, étant le plus connu.
Évolution du bâtiment et du domaine[réf.nécessaire]:
À l'époque des Adhémar de Monteil, seule une partie du donjon existait. Il était carré, accolé des deux façades nord et est.
La famille Bayle ferma la cour intérieure au XVesiècle. On accédait à cette dernière en calèche par une rampe d'accès qui se situait à la place des marches actuelles menant à la grande terrasse. Les écuries se trouvaient à la place du grand salon actuel.
La famille Banne a décoré cette cour intérieure de fenêtres et de portes d'époque Renaissance. Ils ont aussi apposé au donjon une tour heptagonale qui contient un escalier à vis montant au sommet du donjon et desservant les pièces. Une chapelle de style gothique fut construite dans la façade est.
Ernest de Saint-Prix apporta lui aussi de nombreux aménagements à la Tour qui était en partie ruinée. Il rénove les structures de la cour intérieure avec des portes, des escaliers et de nouvelles pièces. Il crée la façade sud. Il fait construire la grande terrasse ainsi que les escaliers qui remplacent la rampe carrossable. Il transforme les écuries en salon: pour cela, il fait construire une voûte et fait appel à un peintre italien pour la décorer.
Ernest de Saint-Prix dessine le parc et l'allée de platanes. Il embauche un ancien soldat du Génie de Napoléon à la Bérézina pour les terrassements et l'aménagement hydraulique.
Le fils d'Ernest, Camille de Saint-Prix poursuivit la restauration. Il embaucha un jardinier qui se révélera si habile qu'il finira jardinier en chef des jardins du Sénat (palais du Luxembourg) à Paris.
Camille était artiste-peintre, élève de Thomas Couture et ami de Gustave Courbet; il eut l'idée de restaurer une vieille cheminée délabrée d'époque Renaissance qui se trouvait au château des Tourettes, distant de trois kilomètres, et plaça cette cheminée dans le salon.
Au XIXesiècle, on cultivait la vigne mais après la destruction des pieds de vigne par le phylloxera, Camille construisit la magnanerie qui se trouve de l'autre côté de la grande cour, et planta 50 hectares de mûriers pour l'élevage du ver à soie.
De la Révolution à nos jours
Le , la Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée (LM) ouvre à l'exploitation la section de Valence à Avignon qui traverse le territoire de la commune où elle met en service la gare de Saulce[13].
Le , Saulce est distraite de la commune de Mirmande pour former une commune distincte du canton de Loriol.
Le , la cour d'assises de la Drôme juge l'affaire Guillaume Bayon qui s'était déroulée à Saulce-sur-Rhône[réf.nécessaire].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
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Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.
À la suite de l'élection municipale de 2020, le conseil municipal est composé de 4 adjoints et de 14 conseillers municipaux[14][sourceinsuffisante].
Liste des maires
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Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: depuis 1860
1860
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
La commune a rejoint la communauté d'agglomération de Montélimar en 2010[16].
Politique environnementale
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Finances locales
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Jumelages
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 1 844 habitants[Note 3], en augmentation de 0,66% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 291
1 295
1 314
1 286
1 167
1 180
1 198
1 131
1 107
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 126
1 166
1 032
1 032
1 050
1 058
957
1 070
1 660
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
1 125
1 199
1 210
1 443
1 613
1 621
1 641
1 768
1 844
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 844
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
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Enseignement
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Santé
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Manifestations culturelles et festivités
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Loisirs
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Sports
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Médias
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Cultes
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 367 (Saulce).
Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN2-7399-5026-8), Saulce-sur-Rhône.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 18 (Bances).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 24 (Bâtie-Tour-de-Verre).
Géoportail (pour le toponyme)
François et Maguy Palau, Le rail en France: Le Second Empire, t.1: 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215p. (ISBN2-950-942-11-3, BNF36712104), «1.21. Avignon-Valence», p.76-77.
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