San-Giuliano est une commune française située dans la circonscription administrative départementale de la Haute-Corse et la Collectivité de Corse.
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Avec près de 2400 hectares, c'est la plus grande commune de la Costa Verde, microrégion de la plaine orientale.
Géographie
Situation
Le territoire de la commune de San-Giuliano est allongé sur 4,10 kilomètres du nord-ouest au sud-est depuis les contreforts du mont Castello-d’Osari (altitude 1 109 mètres, sur la commune de Santa-Reparata-di-Moriani) jusqu'à la mer Tyrrhénienne.
Communications et transports
La RT 10 (ancienne route nationale 198) reliant Bastia à Bonifacio traverse la frange maritime de la commune sur 6 kilomètres du nord au sud. Elle est desservie quotidiennement par un service d'autocars. Par la RT 10, San-Giuliano est à 25 kilomètres d'Aléria et 45 de Bastia.
La D 52 traverse la commune du sud-est au nord-ouest depuis la RT 10 jusqu'au col de Gugliani en passant par le centre INRA, puis se dirige vers Cotone (commune de Sant'Andréa-di-Cotone).
La D 152 borde la commune au nord depuis la RT 10, contourne Careggia et Favalello, puis file au nord vers Cervione. Favalello est à 4 kilomètres de Cervione par la D 152, et Careggia à la même distance par un embranchement de la D 152 (D 552) qui rejoint la D 71[1].
San Giuliano est constitué de hameaux et lieudits, dont Alistro, San Gavino, Rascine, Onéo, Favalello, Careggia, Pantaglione, Piedisardu, Campu a Pagliaghiu, l'INRA et anciennement le hameau de Pugliucciu, aujourd'hui abandonné.
Hydrographie
L'Alesani, fleuve côtier qui descend de la Castagniccia, traverse la commune d'ouest en est avant de se jeter dans la mer Tyrrhénienne.
L'Alistro, autre fleuve côtier, approche longuement la limite de la commune au sud, mais n'y pénètre qu'à son embouchure.
Divers ruisseaux irréguliers arrosent aussi la commune, notamment le ruisseau de Prunello, qui prend sa source sous Favalello, part vers l'ouest, et quitte la commune avant de se jeter dans la mer.
Le voisinage de la côte, anciennement marécageux, comporte encore une zone de marais à Canniccia, mais aussi plusieurs bras morts de cours d'eau au voisinage immédiat de la mer, tel le Fosse d'Acqua viva, alimenté temporairement par le ruisseau de Vado.
Climat
Une station météorologique est ouverte le à Alistro, à 65 mètres d'altitude[2].
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Urbanisme
Typologie
San-Giuliano est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9],[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (30,5%), zones agricoles hétérogènes (27,3%), cultures permanentes (22,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5%), prairies (5,9%), terres arables (4,7%), zones urbanisées (1,4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
San Giuliano est la transcription d'origine italienne du corse San Ghjulianu, signifiant « Saint Julien », saint patron de l'église piévane de Campoloro, depuis probablement le IXe siècle[13]. Le toponyme San Giuliano, datant de l'occupation génoise, a été conservé par la France lors du rattachement.
Histoire
Avant le rattachement de la Corse à la France en 1768, San Giuliano faisait partie de la pieve de Campoloro. Son église était église piévane.
Le , un Socata TB20 s'écrase en bord de mer, les 2 occupants sont tués
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 755 habitants[Note 2], en augmentation de 9,9% par rapport à 2013 (Haute-Corse: +6,41%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
336
534
503
434
500
503
474
595
442
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
366
299
213
215
255
185
184
204
197
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
218
220
201
150
228
224
149
109
252
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
461
500
542
593
608
606
605
687
749
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
755
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
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San-Giuliano dépend de l'académie de Corse. Il y a une école maternelle et primaire sur la commune. Les élèves débutent leurs études à Cervione, au collège[18].
Santé
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Cultes
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Économie
Station régionale de l'INRA consacrée à l'agrumiculture et à l'adaptation de fruitiers exotiques, installée depuis 1965.
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Lieux et monuments
Architecture sacrée
Église paroissiale Saint-Julien (San Ghjulianu) à Favalello. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[19]. Construite en 1884 à l'emplacement d'une ancienne chapelle. S'y trouvent deux tableaux (toile peinte à l'huile) Chemin de croix (fin XIXesiècle) et Donation du Rosaire (limite XVIIesiècle - XVIIIesiècle) ainsi qu'un calice et une patène en argent fondu, doré et ciselé datés de la 2emoitié du XIXesiècle. Ces objets sont repris à l'inventaire préliminaire de 1999.
Ancienne église paroissiale Saint-Julien près de Casalta (2equartXVesiècle; XVIIesiècle, XVIIIesiècle). Elle est datée de 1443 (chiffres romains sur une pierre de l'angle sud-est). Désaffectée. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[20].
Chapelle Saint-Joseph au lieu-dit Careggia. Construite aux XVIIIesiècle, XIXesiècle, elle est restaurée au cours de la deuxième moitié du XXesiècle.
Chapelle Sant'Antone au lieu-dit Sant'Antone, partiellement ruinée. Selon des travaux historiques, elle aurait été construite au Moyen Âge (XVesiècle) à l'emplacement d'une église paléochrétienne. L'édifice est devenu un ermitage au XVIIesiècle. Remis en état, il est doté de tout le nécessaire au culte. Dans le troisième quart du XVIIIesiècle, il est rattaché à la mense épiscopale d'Aléria. En 1778, il sera érigé en canonicat.
Les édifices ci-dessus sont tous repris à l'inventaire préliminaire en 1999. Propriété publique, ils sont non protégés MH.
Chapelle Torra a i Caselli ruinée, au lieu-dit Caselli.
Autres
Sémaphore et phare d'Alistro.
Le bâti ancien: plusieurs maisons et fermes de la commune de San-Giuliano, datées du XVIesiècle et suivants, ont été étudiées et reprises à l'inventaire préliminaire en 1999. Elles sont toutes en schiste. Les toits sont traditionnellement couverts d'ardoise. Des tuiles ont fait leur apparition lors de récentes réfections des toitures.
Le phare d'Alistro, construit à deux kilomètres du rivage. Il ne signale aucun danger ni port. Il est pour les navigateurs le repère de toute la côte orientale, une longue côte autrement sans repère. Le sémaphore d'Alistro a été reconstruit en 1986-1987. Équipé de matériel radar et visuel performant, il est armé par le personnel de la Marine nationale. Il est toujours en activités. Propriété de l'État,il est repris à l'inventaire préliminaire en 1999, mais n'est pas protégé MH.
La tour Fiorentine
La Tour Fiorentine (Torra Fiorentina), tour génoise érigée en 1580[21], partiellement ruinée, et sa plage éponyme.
La Torra Ciliacci.
La « tour d'Alistro », au sud de l'embouchure de l'Alistro, se trouve sur la commune de Linguizzetta.
Le hameau de Favalello, sur lequel était anciennement situé la mairie, se dépeuple progressivement depuis quelques années, laissant l'architecture du XVIesiècle face à la mer, aux îles d'Elbe et de Montecristo, et dominant une vaste étendue de maquis aux couleurs changeantes au cours des saisons, bercé au rythme des cigales le jour, et du Ghiucciu le soir.
Cette situation rappelle celle du hameau de Pugliucciu, aujourd'hui complètement rendu à la nature, posé sur une petite crête à 200 m au sud du précédent, recouvert du maquis et pratiquement invisible depuis la route.
Personnalités liées à la commune
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Jean -Jacques OTTOMANI, maire de San Giuliano de 1925 à 1943 et directeur de l'école de Sant 'Andria di u Cotone (hameau de Chigliacci). Père de Marc OTTOMANI, né à Favalello, combattant d'Indochine, prisonnier des Japonais en 1945 et décédé tragiquement à Sant ' Andria di u Cotone en 1962. En 1961, il se présentait au poste de conseiller général du Canton de Cervione.
Voir aussi
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Cartes IGN Bastia-Corte au 1/100000 plis D-J4, et Cervione au 1/25000 (4351 OT) plis B9-10.
[PDF] Fiche du poste 20303002, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 24 octobre 2015
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Geneviève Moracchini-Mazel in Les Églises Romanes de Corse - Klincksieck, CNRS, 1967
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