Sallertaine est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Sallertaine | |
Les deux églises. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Challans-Gois Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Luc Menuet 2020-2026 |
Code postal | 85300 |
Code commune | 85280 |
Démographie | |
Gentilé | Sallertainois |
Population municipale |
3 171 hab. (2019 ![]() |
Densité | 64 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 51′ 38″ nord, 1° 57′ 21″ ouest |
Altitude | 6 m Min. 0 m Max. 18 m |
Superficie | 49,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Challans (banlieue) |
Aire d'attraction | Challans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Challans |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Ses habitants sont appelés les Sallertainois.
Le territoire municipal de Sallertaine s’étend sur 4 976 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 6 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 18 mètres[1],[2].
Construit sur un îlot calcaire, Sallertaine est un bourg de fondation très ancienne dont le nom garderait le souvenir des marais salants qui l'entouraient jadis. Il domine le marais, vaste étendue sillonnée de part et d'autre de multiples canaux.
Saint-Urbain | Saint-Gervais | Châteauneuf |
La Barre-de-Monts | ![]() |
La Garnache |
Saint-Jean-de-Monts | Le Perrier | Challans |
Sallertaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Challans, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 27 942 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Challans dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), terres arables (18,8 %), zones urbanisées (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Préalablement à la construction d'un lotissement, le service régional de l'archéologie des Pays de la Loire a prescrit un diagnostic archéologique, réalisé en décembre 2007 sous la direction de Jean-Yves Langlois de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP). Ce travail, réalisé au lieu-dit de la Caillaudière, a révélé une occupation gallo-romaine. L'aménageur bénéficiant du fonds national d'archéologie préventive (FNAP), une fouille archéologique a eu lieu d' à août 2009 sous la responsabilité de Marie-Claude Bakkal-Lagarde, ingénieur de recherches de l'INRAP[13]. L'emprise d'environ un demi-hectare était pour partie composée de terre noire nécessitant la mise en œuvre de techniques peu usitées pour l'époque antique mais bien connue des préhistoriens (notamment relevé 3D de tous les artefacts). Les recherches révélèrent la présence d'un quartier urbain du Haut-Empire qui s'étend au nord et à l'ouest. Le quartier fouillé se distingue des sites gallo-romains traditionnels par la présence de tuguria (tugurium au singulier). Ces unités d'habitation composées d'une pièce unique étaient réalisées en bois et torchis avec une couverture de chaume ou de roseau (ancêtre des bourrines ?). Les pièces étaient repérables par les solins de pierres (schiste et calcaire). Quelque trois mille clous, souvent en relation avec les solins, suggèrent un assemblage de planches pour la réalisation des parois. Une quinzaine de tuguria ont été localisées. Quatre possédaient un foyer composé d'une sole d'argile réalisée sur le sol. Sept disposaient d'un puits individuel (avec cuvelage en pierre sèche). Les puits et les pièces d'habitats s'organisent de part et d'autre de venelles qui aboutissent sur des voies empierrées de galets et graviers orientées est-ouest et nord-sud. Plusieurs périodes d'aménagement et réaménagement ont été pressenties lors de la fouille. L'étude du mobilier et les analyses de lames minces (micromorphologie) apportent des données plus précises. Le site a été occupé exclusivement pendant le Haut-Empire.
Aucun vestige de période antérieure ou postérieure n'a été découvert lors de la fouille de 2008-2009. Le mobilier archéologique est principalement constitué de fragments de poteries (plus de 60 000 tessons), céramique commune et sigillée et de faune (avec une forte représentation des ovicaprinés, puis les bovinés et très peu de suinés) (Ouest-France ). La céramique a révélé l'importance de l'axe ligérien dans les échanges économiques avec le Centre de la France.
Concernant le paléoenvironnement, ce quartier d'habitat du Haut-Empire était sur le littoral du marais breton-vendéen dont le colmatage était probablement amorcé. Aucune activité artisanale ne fut découverte dans ce quartier, suggérant que les habitants pouvaient avoir des activités en relation avec la rupture de charge des bateaux et des moyens terrestres.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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Pierre Barreteau | Meunier Réélu en 1947, 1953, 1959 et 1965 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Émile Gaborit | Boucher Réélu en 1977, 1983 et 1989 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
en cours | Jean-Luc Menuet | DVD | Chef d’entreprise 5e vice-président de Challans-Gois-Communauté (2017 → ) Réélu en 2001, 2008, 2014 et 2020 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 3 171 habitants[Note 3], en augmentation de 10,72 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 603 | 1 655 | 1 707 | 2 018 | 2 177 | 2 187 | 2 189 | 2 174 | 2 175 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 220 | 2 221 | 2 253 | 2 192 | 2 333 | 2 429 | 2 498 | 2 489 | 2 456 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 457 | 2 522 | 2 503 | 2 326 | 2 314 | 2 253 | 2 246 | 2 150 | 1 910 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 844 | 1 784 | 2 080 | 2 325 | 2 245 | 2 235 | 2 628 | 2 740 | 2 864 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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3 129 | 3 171 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,6 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 574 hommes pour 1 555 femmes, soit un taux de 50,30 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,4 |
8,5 | 75-89 ans | 8,7 |
21,0 | 60-74 ans | 21,9 |
20,3 | 45-59 ans | 20,6 |
17,0 | 30-44 ans | 17,7 |
13,5 | 15-29 ans | 12,5 |
19,3 | 0-14 ans | 17,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
Par ailleurs, un des panneaux d'entrée de la commune arbore le nom de la cité utilisé en patois maraîchin local, Sertaïne, en dessous de l'appellation Sallertaine [16].
![]() |
Blason | Tiercé en bande: au 1er d'or, au 2e d'azur à trois canards d'argent volant en bande, au 3e de sinople; à la crosse au naturel chargeant, à senestre l'or et le sinople et disparaissant sous l'azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
16. https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/un-panneau-en-patois-a-l-entree-de-sallertaine-pour-la-premiere-fois-en-vendee-1506618439 (consulté le ).
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