Sainte-Paule est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Sainte-Paule | |
![]() Vue du village en 2019. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Olivier Leccia 2020-2026 |
Code postal | 69620 |
Code commune | 69230 |
Démographie | |
Population municipale |
320 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 57′ 43″ nord, 4° 33′ 57″ est |
Altitude | Min. 299 m Max. 773 m |
Superficie | 7,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Le Bois-d'Oingt |
Localisation | |
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Sainte-Paule est un petit village du Beaujolais situé sur les collines les plus à l'est du Massif Central, à 40 km au nord-ouest de Lyon. La commune de Sainte-Paule appartient au Pays des Pierres Dorées qui doit son nom aux pierres calcaires ocre-jaune qui caractérisent l'architecture locale. Sainte-Paule fait partie de la communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées.[1]
![]() |
Rivolet | Cogny | ![]() | |
Létra | N | Ville-sur-Jarnioux | ||
O Sainte-Paule E | ||||
S | ||||
Ternand | Saint-Laurent-d'Oingt |
La commune de Sainte-Paule a un relief composé de petits vallons, qui s'entourent autour du Crêt de Roche Guillon (772 m), point culminant de la commune. Elle est en pente vers le sud pour un dénivelé d'environ 400 m à partir du nord. La commune est arrosée par deux ruisseaux de moyen débit, le Vervuis à l'est et au sud, et le Robeslet à l'ouest ; tous deux se jettent dans l'Azergues.
Même si l'altitude n'est pas très forte, Sainte-Paule est classée en moyenne montagne. D'une part parce que son accès n'est pas évident depuis la vallée de la Saône, 350 mètres plus bas ; puis d'autre part parce qu'il subsiste à Sainte-Paule une occupation du sol tournée vers l'élevage. Le village en lui-même se situe à 500 m d'altitude.
Comme toute la partie nord-est du département, Sainte-Paule a un climat semi-continental, de type auvergnat (étés chauds et secs, hivers froids et humides). Grâce à son altitude de moyenne montagne la commune, évite l'humidité apportée par les brumes de la Saône. Ces jours-là, on assiste à une véritable « mer de brouillard » qui envahit la vallée de l' Azergues. Le village est dans la neige environ une semaine par an.
La vigne couvre aujourd'hui environ 1/4 de la surface communale et fait vivre la même part des habitants. Les récoltes sont directement exploitées par les viticulteurs et/ou par les caves coopératives environnantes (Saint-Laurent, Le Bois d'Oingt, Létra, Saint-Vérand ou Theizé). La commune possède sur son territoire des forêts de sapins plantées (Chatoux, Rivière, Fline). Les bois naturels sont également exploités (merisier), mais dans de très petites quantités. La tempête de l'hiver 1999 a néanmoins couché une grande partie de la forêt sur le sommet des collines. L'élevage subsiste à Sainte-Paule sur des étendues peu exploitables pour la viticulture (Crêt de Roche Guillon). Les quelques champs que possèdent la commune sont la propriété d'éleveurs et de viticulteurs qui les utilisent pour leurs travaux (luzerne et trèfle : lapins, blé ⇒ paille : chevaux et vaches, roseaux et seigle ⇒ attache de la vigne).
Sainte-Paule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,4 %), forêts (27,1 %), cultures permanentes (22,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
L'origine du nom vient de[style à revoir] la sainte Paule, dame romaine, morte à Bethléem en 404, où elle fonda plusieurs monastères. L'église sera le point de départ de la paroisse. Sainte-Paule, annexe de Saint-Laurent d'Oingt, dépend de la sénéchaussée de Lyon et de la justice de la vicomté de Bagnols.
En 1078, l'église de Sainte-Paule est donnée à l'abbaye de Savigny. De cette ancienne église, il reste quelques éléments remarquables.
En 1562, Sainte-Paule est victime des ravages du baron des Adrets : elle connaîtra aussi une terrible épidémie de peste.
En 1763, les habitants se révoltent pour protester contre les corvées et les charges.
La Révolution lui enlève son nom, trop religieux aux yeux du gouvernement révolutionnaire, elle devient provisoirement Roche-Guillon[9].
La seconde moitié du XIXe siècle semble une bonne période. En 1886, la population atteint 445 habitants. C'est l'époque glorieuse des mines de lignite. À l'époque la Société des Mines de Sainte-Paule est cotée à la Bourse de Lyon. On dit même que le filon pourrait atteindre une taille supérieure ou égale à celui de Saint-Étienne.
La vigne couvre 200 ha, soit près de la moitié de la surface cultivée. Le vin produit est « tendre et de bonne qualité ». On trouve un très important troupeau, plus de 80 ha de prairie et autant de bois. Puis c'est le déclin démographique, qui s'accélère après 1920.
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Les armes de Sainte-Paule se blasonnent ainsi : D'argent à la bande de gueules chargée de trois étoiles d'or posées à plomb, accompagnée, en chef, d'une croisette tréflée et fichée de sable et, en pointe, d'un cep de vigne de sinople.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1971 | 1983 | Albert Alix | SE | |
1983 | 1989 | Étienne Sapin | SE | |
1989 | 1995 | Gérard Marduel | SE | |
1995 | 2001 | Léon Cortay | SE | |
2001 | 2008 | Jean-Paul Bouchez | SE | |
2008 | En cours | Olivier Leccia | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 320 habitants[Note 3], en diminution de 7,25 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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260 | 249 | 311 | 276 | 328 | 359 | 344 | 330 | 346 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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333 | 359 | 361 | 373 | 407 | 471 | 445 | 440 | 420 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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402 | 413 | 373 | 269 | 232 | 217 | 229 | 224 | 191 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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176 | 178 | 180 | 177 | 205 | 245 | 280 | 284 | 337 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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324 | 320 | - | - | - | - | - | - | - |
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