Sainte-Eulalie-d'Eymet est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Sainte-Eulalie-d'Eymet | |
![]() Le bourg de Sainte-Eulalie-d'Eymet. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes sud Périgord |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Martial Lajoux 2019-2020 |
Code postal | 24500 |
Code commune | 24402 |
Démographie | |
Gentilé | Eulaliens |
Population | 85 hab. (2016 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 42′ 00″ nord, 0° 21′ 58″ est |
Altitude | Min. 62 m Max. 150 m |
Superficie | 6,72 km2 |
Élections | |
Départementales | Sud-Bergeracois |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Saint-Julien-Innocence-Eulalie |
Localisation | |
modifier ![]() |
Au , elle est intégrée à la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie en tant que commune déléguée.
Limitrophe du département de Lot-et-Garonne et située dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune déléguée de Sainte-Eulalie-d'Eymet s'étend sur 6,72 km2. Représentant la partie occidentale de la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie, elle est bordée à l'est et au sud-est par l'Escourou, un ruisseau affluent du Dropt.
L'altitude minimale avec 62 mètres se trouve localisée au sud, en aval du lieu-dit le Moulin de la Motte, là où l'Escourou quitte la commune et sert de limite entre celles de Soumensac et d'Eymet. L'altitude maximale avec 150 mètres est située au nord-ouest, au nord du lieu-dit le Noble, en limite de Thénac. Sur le plan géologique, le sol se compose principalement de calcaires oligocènes, hormis en vallée de l'Escourou, recouverte d'alluvions holocènes[1].
Traversé par la route départementale 18, le petit bourg de Sainte-Eulalie-d'Eymet se situe en distances orthodromiques, quatre kilomètres au nord-nord-ouest d'Eymet et dix-neuf kilomètres au sud-ouest de Bergerac.
En 2018, année précédant la création de la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie, Sainte-Eulalie-d'Eymet était limitrophe de six autres communes, dont deux dans le département de Lot-et-Garonne.
Loubès-Bernac (Lot-et-Garonne) |
Thénac | Sainte-Innocence |
![]() |
Fonroque | |
Soumensac (Lot-et-Garonne) |
Eymet |
Outre le petit bourg de Sainte- Eulalie-d'Eymet proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[2] :
La première mention écrite connue du lieu date de l'an 1053 sous la forme Sancta Eulalia, concernant son église, possession de l'abbaye de Sarlat, selon la Gallia Christiana[3],[4]. Au XVIe siècle, le nom évolue en Sainte-Aulaye puis Sainte-Aulaire en 1760[3]. Au milieu du XVIIe siècle, sur l'Atlas de Johannes Blaeu, le lieu est indiqué sous la forme « S. Eulaire »[5].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Sainte Eulalie de Puiguillien[6], en référence à la proximité de Puyguilhem.
À la Révolution, la paroisse devient une commune identifiée en 1793 sous le nom d'Eulalie puis en 1801 Sainte-Eulalie[7] avant de prendre le nom de Sainte-Eulalie-d'Eymet à partir de 1862[4].
En occitan la commune se nomme Senta Eulària d'Aimet[8].
Au lieu-dit Saint-Amand, le territoire communal a été occupé par des humains dès le Paléolithique[4].
L'église du lieu, Sancta Eulalia, y est mentionnée en 1053[3]. En 1265, le roi d'Angleterre Henri III y fait construire une bastide[3].
Au , la commune fusionne avec Saint-Julien-d'Eymet et Sainte-Innocence pour former la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie[9]. À cette date, les trois communes fondatrices deviennent communes déléguées.
Dès 1790, la commune de Sainte-Eulalie-d'Eymet est rattachée au canton d'Eymet qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[7].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[10]. La commune est alors rattachée au canton du Sud-Bergeracois.
Selon l'arrêté préfectoral no 2011-53 du 25 août 2011, la commune de Sainte-Eulalie-d'Eymet adhère à la communauté de communes Val et Coteaux d'Eymet à compter du 1er janvier 2012[11]. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au 1er janvier 2014 par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes des Portes sud Périgord.
La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2011, sept conseillers municipaux ont été élus en 2014[12],[13]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1878 | mai 1888 | Jacques Philippe Ramond[15] | ||
mai 1888 | mai 1904 | (Jean) Ernest Ramond | ||
mai 1904 | 1912 | Pierre Marty[16] | ||
1912 | mai 1912 | Jean Lagrange | Adjoint faisant fonctions de maire | |
mai 1912 | décembre 1919 | Jean Lagrange | ||
décembre 1919 | mars 1925 | Philippe Ramond | ||
mars 1925 | 1927 | Alfred Dauttreville | ||
1927 | mars 1927 | (Jean) Léon Fraysse | Adjoint faisant fonctions de maire | |
mars 1927 | avril 1939 | (Jean) Léon Fraysse[16] | Cultivateur | |
avril 1939 | mai 1939 | Gabriel Raynaud | Adjoint faisant fonctions de maire | |
mai 1939 | 1941 ou 1942 | Gabriel Raynaud | ||
1941 ou 1942 | 1944 | Roger Reynau | Président de la délégation spéciale | |
1944 | mars 1983 | Roger Reynau | ||
mars 1983 | mars 1989 | Yves Villemagne | ||
mars 1989 | mars 2001 | Pierre Le Naour | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-François Villemagne | Employé électricien | |
mars 2008 | décembre 2018 | Martial Lajoux | SE[17] | Gérant d'exploitation viticole et céréalière |
Dans les domaines judiciaire et administratif, Sainte-Eulalie-d'Eymet relève[18] :
Les habitants de Sainte-Eulalie-d'Eymet se nomment les Eulaliens[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2016, la commune comptait 85 habitants[Note 1], en augmentation de 13,33 % par rapport à 2010 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
340 | 199 | 210 | 248 | 265 | 232 | 221 | 207 | 214 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
185 | 196 | 177 | 201 | 187 | 200 | 161 | 157 | 149 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
162 | 163 | 176 | 130 | 135 | 124 | 135 | 139 | 131 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
135 | 105 | 98 | 93 | 79 | 77 | 72 | 71 | 75 |
2015 | 2016 | - | - | - | - | - | - | - |
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84 | 85 | - | - | - | - | - | - | - |
Les données économiques de Sainte-Eulalie-d'Eymet sont incluses dans celles de la commune nouvelle de Saint-Julien-Innocence-Eulalie.
Au sud de la commune, les parties aval des vallées de l'Escourou, de son affluent l'Escalette et de la Gangoulège (affluent de l'Escalette) font partie d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I[25],[26]. Ces vallées sont situées en amont du lac de l'Escourou devenu un lieu de passage ou d'hivernage pour de nombreuses espèces d'oiseaux.
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