Sainte-Cécile est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 785 habitants[Note 1].
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Sainte-Cécile
L'église Sainte-Cécile.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Saint-Lô
Intercommunalité
Villedieu Intercom
Maire Mandat
Françoise Cahu 2020-2026
Code postal
50800
Code commune
50453
Démographie
Gentilé
Céciliens
Population municipale
785 hab. (2019 )
Densité
70 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 50′ 08″ nord, 1° 11′ 22″ ouest
Altitude
Min. 112 m Max. 226 m
Superficie
11,29 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (banlieue)
Aire d'attraction
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Villedieu-les-Poêles
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Cécile
Géolocalisation sur la carte: France
Sainte-Cécile
Géolocalisation sur la carte: Manche
Sainte-Cécile
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Sainte-Cécile
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Géographie
Limitrophe de Villedieu-les-Poêles, la commune est aux confins du Bocage virois, de l'Avranchin et du Pays saint-lois, sa situation dans l'arrondissement de Saint-Lô privilégiant le classement dans ce dernier pays. Son bourg est à 3 km à l'est de Villedieu-les-Poêles et à 11 km à l'ouest de Saint-Sever-Calvados[1].
Le territoire est traversé de l'ouest au nord par la route départementale no975 (ancienne route nationale 175). La D 924 (ancienne route nationale 24bis) s'y raccorde en limite ouest sur le territoire de Villedieu-les-Poêles et mène à l'est à Saint-Sever-Calvados et à Vire. La D 454 la croise à l'est, menant à Beslon au nord et vers Chérencé-le-Héron au sud en rejoignant la D 999 (ancienne route nationale 799) partant du carrefour D 975 - D 924. Le nord du territoire est traversé par la D 554 reliant Villedieu à Beslon et le sud par la D 33 joignant Saultchevreuil-du-Tronchet à l'ouest à La Chapelle-Cécelin à l'est. L'échangeur 38 de l'A84 est à 4 km au nord du bourg, sur le territoire de La Colombe.
Sainte-Cécile est très majoritairement dans le bassin de la Sienne, qui délimite puis traverse le territoire d'est en ouest. Plusieurs de ses courts affluents parcourent le territoire communal. Une petite partie sud-est est dans le bassin de son affluent l'Airou par le ruisseau de la Marchandière, et une pointe sud dans le bassin de la Sée par un affluent du Bieu.
Le point culminant (226 m) se situe au sud, près du château d'eau au lieu-dit les Hauts Chemins. Le point le plus bas (112 m) correspond à la sortie de la Sienne du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 14,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Coulouvray-Boisbenâtre», sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988[10] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,4°C et la hauteur de précipitations de 1 378,3 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 29 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[14] à 11,9°C pour 1981-2010[15], puis à 12,4°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Cécile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[17],[18],[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, une agglomération intra-départementale regroupant trois communes[20] et 5 729 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (62,5%), terres arables (18,3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8%), zones agricoles hétérogènes (6,5%), zones urbanisées (6%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanaae Ceciliae vers 1280[27].
La paroisse est dédiée à Cécile de Rome, martyre romaine du IIeouIIIesiècle.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Cécile-les-Monts[28].
Le gentilé est Cécilien.
Histoire
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Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel, Thomas Digiaud et Jean-Pierre Vavasseur[35].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[34].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 785 habitants[Note 9], en diminution de 4,85% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Sainte-Cécile a compté jusqu'à 856 habitants en 1836.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
824
768
830
835
824
856
708
777
714
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
681
698
697
668
656
641
626
589
612
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
619
583
550
510
531
552
569
578
583
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
620
548
587
664
679
748
779
767
798
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
832
785
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église Sainte-Cécile (XVe, XVIIe – XVIIIesiècle).
Château de la Molière (XVIIIe – XIXesiècle).
Manoir de l'Acherie (XVIIesiècle).
Chapelle de l'Acherie (XVIIIesiècle).
Le manoir de l’Acherie.
L’ancienne chapelle du manoir de l’Acherie.
Activité et manifestations
Sports
L'Union sportive de Sainte-Cécile a fait évoluer une équipe de football en division de district[39].
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1585, (ISBN2600028846).
René Gautier et al. (préf.Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche: Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll.«Inédits & Introuvables», , 704p. (ISBN978-2-35458-036-0), p.516.
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