La Chapelle-Cécelin est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 244 habitants[Note 1].
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La Chapelle-Cécelin
L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Manche
Arrondissement
Avranches
Intercommunalité
Villedieu Intercom
Maire Mandat
Françoise Mauduit 2020-2026
Code postal
50800
Code commune
50121
Démographie
Gentilé
Chapellois
Population municipale
244 hab. (2019 )
Densité
47 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 48′ 39″ nord, 1° 09′ 38″ ouest
Altitude
Min. 160 m Max. 242 m
Superficie
5,22 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Villedieu-les-Poêles-Rouffigny (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Villedieu-les-Poêles
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Normandie
La Chapelle-Cécelin
Géolocalisation sur la carte: Manche
La Chapelle-Cécelin
Géolocalisation sur la carte: France
La Chapelle-Cécelin
Géolocalisation sur la carte: France
La Chapelle-Cécelin
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Géographie
Au cœur du Bocage normand, la commune est aux confins du Bocage virois, du Pays saint-lois, de l'Avranchin et du Mortainais. Son bourg est à 7 km au sud-est de Villedieu-les-Poêles, à 11 km à l'est de Saint-Sever-Calvados et à 11 km au nord de Brécey[1].
La Chapelle-Cécelin est sur la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Sienne au nord et celui de la Sée au sud. Le territoire au nord de la route départementale 33 est parcouru principalement par un affluent de la Sienne et son sous-affluent (ce dernier faisant fonction de limite nord-ouest). Une petite partie au nord-est donne naissance à un autre affluent de ce fleuve côtier. Le sud du territoire, de l'autre côté de la D 33 est parcouru par l'Anguille, qui y prend sa source, et ses premiers affluents. Cette rivière rejoint la Sée 15 km plus au sud, à Vernix, sous le nom de Bieu.
Le point culminant (241/242 m) se situe à l'est, au nord-est du bourg. Le point le plus bas (160 m) correspond à la sortie d'un petit affluent de la Sienne du territoire, au nord. La commune est bocagère.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 0,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 15,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Coulouvray-Boisbenâtre», sur la commune de Coulouvray-Boisbenâtre, mise en service en 1988[9] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,4°C et la hauteur de précipitations de 1 378,3 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Granville – pointe du Roc», sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à 31 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6°C pour la période 1971-2000[13] à 11,9°C pour 1981-2010[14], puis à 12,4°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Cécelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villedieu-les-Poêles-Rouffigny, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: prairies (67,3%), zones agricoles hétérogènes (25,4%), terres arables (7,3%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Capella Seselin en 1203, Capella Sesselin vers 1280[23].
Toponyme tardif de formation romane, constitué de l'ancien français chapele, puis chapelle et d'un nom de personne médiéval Sesselin, soit «la chapelle de Sesselin».
La chapelle, lieu de culte, est à l'origine de nombreux toponymes, notamment des communes (voir Chapelle et La Chapelle). Cécelin, peut-être un anthroponyme[24],[25]. Cet anthroponyme évoque vraisemblablement l'ancien propriétaire, le commanditaire ou le fondateur de la chapelle, plus tard érigée en paroisse.
Le gentilé est Chapellois.
Histoire
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Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[27].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 244 habitants[Note 9], en augmentation de 7,49% par rapport à 2013 (Manche: −0,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
La Chapelle-Cécelin a compté jusqu'à 494 habitants en 1851.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
340
325
400
453
429
480
466
480
494
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
455
432
420
386
422
378
358
356
348
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
326
313
313
288
288
289
285
263
311
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
308
239
191
187
194
215
203
201
231
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
248
244
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Église paroissiale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte des XVIe – XIXesiècles, dont un maitre-autel avec gradin et tabernacle est classé à titre d'objet aux monuments historiques[32]. L'édifice est dédié à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVesiècle.
Activité et manifestations
Sports
L'hippodrome de Bourigny où se disputent chaque année huit courses de trot, le deuxième dimanche de juin. Il s'agit d'un des plus anciens hippodromes de la région, créé en 1877[33].
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.3: Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p.1660.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2, BNF36174448), p.92.
Annuaire du département de la Manche, 12eannée, 1840, p 226.
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