Saint-Étienne-de-Gourgas (en occitan Sant Estève de Gorgàs) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Saint-Étienne-de-Gourgas | |
Le « cirque du Bout-du-Monde » à Gourgas | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Lodévois et Larzac |
Maire Mandat |
Jean-Luc Requi 2020-2026 |
Code postal | 34700 |
Code commune | 34251 |
Démographie | |
Gentilé | Gorgasiens |
Population municipale |
519 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 46′ 14″ nord, 3° 22′ 42″ est |
Altitude | Min. 240 m Max. 762 m |
Superficie | 19,43 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Lodève (banlieue) |
Aire d'attraction | Lodève (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lodève |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saintetiennedegourgas.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Brèze, la Primelle et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « causse du Larzac » et « les contreforts du Larzac ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Étienne-de-Gourgas est une commune rurale qui compte 519 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle est dans l'agglomération de Lodève et fait partie de l'aire d'attraction de Lodève.
Ses habitants sont appelés les Gorgasiens.
Saint-Étienne-de-Gourgas est connu par le « cirque du Bout-du-Monde » formé par un méandre du ruisseau de la Bronzinadouïre dans les falaises calcaires des contreforts du plateau du causse du Larzac.
La commune est dans l'unité urbaine de Lodève.
Pégairolles-de-l'Escalette | Saint-Michel | |
Soubès | ![]() |
Saint-Pierre-de-la-Fage |
Fozières | Saint-Privat |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soumont », sur la commune de Soumont, mise en service en 1991[6] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 981,6 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 44 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, le « causse du Larzac »[14]. D'une superficie de 29 556 ha, il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques. Ce site abrite 17 espèces d'oiseaux d'intérêt communautaire pour la plupart liées pour leur reproduction et/ou leur alimentation aux milieux ouverts (dont le Bruant ortolan, le Pipit rousseline, l'Alouette lulu, la Pie-grièche écorcheur, etc… en effectifs bien représentées par rapport à la moyenne nationale)[15],[16].
Un autre site relève de la directive habitats[14] : « les contreforts du Larzac ». D'une superficie de 5 299 ha, ils constituent les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[18] : le « cirque du Bout du Monde » (146 ha), couvrant 2 communes du département[19] et la « forêt du plateau de Courcol » (341 ha), couvrant 3 communes du département[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[18] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[21].
Saint-Étienne-de-Gourgas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[22],[I 1],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lodève, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[I 2] et 9 840 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Gourgas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1997, 2006, 2014 et 2015[27],[25].
Saint-Étienne-de-Gourgas est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[28].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[29]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 60 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 270 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 198 sont en en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montbraize[32].
En 1832, la commune absorbe celle voisine de Aubaignes peuplée, au recensement de 1831, de 95 habitants[33]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Jean Mercadier | Rad. | Conseiller général du canton de Lodève (1945-1976) | ||
avant 1988 | 1989 | Georges Farrie | ||
mars 1989 | 2004 | Marie-Christine Bousquet (née Requi)[34] | PS | Conseillère générale (2004-2008)[34], maire de Lodève (2008-2017) |
2004 | 2014 | Lionel Micola | PS | Professeur de Géographie en CPGE |
2014 | En cours | Jean-Luc Requi | PS | Retraité Fonction publique |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].
En 2019, la commune comptait 519 habitants[Note 10], en augmentation de 13,82 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 413 | 420 | 427 | 425 | 550 | 573 | 571 | 569 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
574 | 562 | 543 | 537 | 484 | 450 | 448 | 417 | 363 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
372 | 380 | 303 | 252 | 249 | 225 | 191 | 192 | 206 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
245 | 233 | 212 | 254 | 253 | 308 | 418 | 449 | 456 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
516 | 519 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 204 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 466 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 370 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 6,7 % | 5,5 % | 9,7 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 298 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (67,4 % ayant un emploi et 9,7 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lodève, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 55 emplois en 2018, contre 63 en 2013 et 53 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 206, soit un indicateur de concentration d'emploi de 26,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,7 %[I 13].
Sur ces 206 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 43 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
32 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Étienne-de-Gourgas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 32 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 9,4 % | (6,7 %) |
Construction | 9 | 28,1 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 8 | 25 % | (28 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 21,9 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 9,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 2 | 6,3 % | (8,1 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 32 entreprises implantées à Saint-Étienne-de-Gourgas), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est de 11 lors du recensement agricole de 2020[Note 15] et la surface agricole utilisée de 1072 ha[Carte 4],[Carte 5].
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