Saint-Étienne-de-Cuines est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Étienne-de-Cuines | |
Chef-lieu de la commune en allant vers La Chambre. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Saint-Jean-de-Maurienne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de La Chambre (siège) |
Maire Mandat |
Dominique Lazzaro 2020-2026 |
Code postal | 73130 |
Code commune | 73231 |
Démographie | |
Gentilé | Cuinains |
Population municipale |
1 205 hab. (2019 ![]() |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 20′ 35″ nord, 6° 17′ 33″ est |
Altitude | Min. 425 m Max. 2 760 m |
Superficie | 20,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Étienne-de-Cuines (ville-centre) |
Aire d'attraction | Saint-Jean-de-Maurienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Jean-de-Maurienne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Étienne-de-Cuines est une commune de la vallée de la Maurienne qui s'étend sur 20,6 km2 sur le versant est de la chaîne de Belledonne.
Arvillard | Saint-Rémy-de-Maurienne | La Chambre |
Allevard | ![]() |
Saint-Avre |
Saint-Alban-des-Villards | Saint-Alban-des-Villards, Sainte-Marie-de-Cuines | Sainte-Marie-de-Cuines |
La rivière l'Arc traverse la commune à l’extrême nord-est de son territoire. Le Glandon, affluent de la rive gauche de l'Arc, délimite en partie le territoire de la commune du sud-ouest au nord-est. Sur la commune, il traverse l'autoroute A43 par un pont-rivière.
La commune de Saint-Étienne-de-Cuines est accessible par l'autoroute A43, sortie no 26 La Chambre et par la route départementale 1006 (ancienne nationale 6).
La gare de Saint-Avre - La Chambre, située à proximité, dessert la commune par des liaisons TGV saisonnières en hiver en provenance de Paris, et par des trains TER en provenance de Lyon, Chambéry et Saint-Jean de Maurienne.
Saint-Étienne-de-Cuines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-de-Cuines, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 4 808 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Kuine, selon la graphie de Conflans[10].
La commune est rattachée administrativement à l’arrondissement de Saint-Jean-de-Maurienne. Elle fait partie du canton de La Chambre jusqu'à sa suppression en 2015 et depuis cette date de celui de Saint-Jean-de-Maurienne. Enfin, elle est rattachée à la troisième circonscription de la Savoie.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1499, le nombre de membres du conseil municipal est de quinze[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1860 | 1874 | Pierre Emin | ||
1874 | 1876 | Jean-Louis Collomb | ||
1876 | 1880 | Pierre Emin | ||
1880 | 1884 | Antoine Rostaing | ||
1884 | 1892 | Pierre Emin | ||
1892 | 1896 | Edouard Tognet | ||
1896 | 1908 | Emmanuel Bozon-Verduraz | ||
1908 | 1912 | Jean-François Emin | ||
1912 | 1925 | Emmanuel Bozon-Verduraz | ||
1925 | 1932 | Benjamin Bozon-Verduraz | ||
1932 | 1943 | Pierre Borel | ||
1943 | 1945 | Louis Joseph Henri Emin | ||
1945 | 1959 | Jean Joseph Viard | ||
1959 | 1965 | Eugène Fournier | ||
1965 | 1983 | Félix Traversaz | ||
1983 | 1989 | George Bozon-Vialle | ||
mars 1989 | 7 décembre 2014[Note 3] | Joseph Blanc | PCF | |
12 décembre 2014[13] | En cours (au 17 juin 2020) |
Dominique Lazzaro |
La commune fait partie de la communauté de communes du canton de La Chambre depuis le .
Les habitants de Saint-Étienne-de-Cuines s'appellent les Cuinains.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 1 205 habitants[Note 4], en augmentation de 0,58 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
559 | 535 | 712 | 832 | 882 | 990 | 950 | 940 | 940 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
961 | 956 | 978 | 997 | 1 019 | 1 084 | 1 150 | 1 276 | 1 354 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 255 | 1 411 | 1 633 | 1 325 | 1 310 | 1 110 | 1 047 | 1 034 | 1 080 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 183 | 1 183 | 1 208 | 1 196 | 1 194 | 1 195 | 1 195 | 1 205 | - |
Saint-Étienne-de-Cuines dépend de la paroisse catholique de Sainte-Madeleine - La Chambre, rattachée au doyenné de Maurienne et à l'archidiocèse de Savoie[18].
La commune offre un des très rares exemples d'une importante entreprise industrielle d'envergure nationale née sur l'initiative d'une famille de souche montagnarde locale[19]. Dans les années 1880, Emmanuel Bozon-Verduraz, enfant de la vallée des Villards enrichi dans le commerce met à profit l'énergie hydraulique du torrent du Glandon descendu de cette vallée ainsi que la proximité de la voie ferrée internationale du Fréjus pour fonder à Saint-Etienne-de-Cuines une fabrique de pâtes alimentaires (Pâtes La Lune)[20]. Grâce à des approvisionnements en provenance de tout le bassin méditerranéen et à une clientèle qui dépasse le cadre national, l'entreprise prospère jusqu'à employer 400 personnes en 1913. L'affaire se mue après la guerre en société anonyme. Elle a un siège parisien et se développe par croissance interne et externe. Localement, un atelier complémentaire est ouvert dans la commune voisine de Saint-Avre-la-Chambre, au contact de la voie ferrée : au total, 730 personnes sont employées en 1930 dans ces deux implantations. À Emmanuel avait succédé son fils Benjamin, héros de l'aviation pendant la Grande Guerre. Mis en difficulté par la crise économique et sociale des années 1930 puis la concurrence l'établissement fermera définitivement en 1952 mettant 130 employés au chômage.
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Blason | D'or au lion de sable; à la bande de gueules chargée de trois étoiles d'argent brochante. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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