Saint-Émiland est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Émiland est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (47,7%), forêts (44,5%), zones agricoles hétérogènes (4%), eaux continentales[Note 3] (2,1%), terres arables (1,7%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le village, dénommé Saint-Émiland depuis le XVIesiècle, doit son nom à Émilien, ou Émiland, évêque de Nantes mort en 725 près d'Autun en luttant contre les Sarrasins. Selon la légende, une fontaine jaillit à l'endroit où il fut tué. Le village s'appelait, antérieurement, Saint-Jean-de-Luze.
Les prénoms Émiland et Émilande restent fréquents[8] dans la région jusqu'au XIXesiècle.
Histoire
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Roger de Bussy-Rabutin naît au château d'Épiry en 1618.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
en cours
Jean Simonin
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 4], en diminution de 7,46% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
903
917
886
898
926
907
925
950
932
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
923
893
929
884
958
984
948
867
829
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
761
754
721
569
528
527
545
503
478
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
441
453
393
340
299
319
309
300
322
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
342
310
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château d'Épiry, maison forte du XVesiècle, remaniée au XVIesiècle et au XVIIIesiècle; chapelle du château.
Église du XVesiècle: reliquaire de saint Émilien, oratoire gothique du cimetière, trois cloches dont deux figurant parmi les plus anciennes du diocèse d'Autun (fondues au XVIe siècle[13]).
Fontaine guérisseuse de Saint-Émiland.
Étang de Saint-Émiland.
La pierre dite « Guenachère »[14]. La légende lui attribue le nom de «Buffet de Saint-Milan», car les traces de taille, visibles sur les deux faces, évoquent les miches de pain qui seraient tombées du ciel pour nourrir les combattants chrétiens (en réalité, il s’agit manifestement de tentatives d’extraction de meules, dont l’une inachevée, sur un bloc de grès dont l’aspect abrasif se prêtait bien à cet usage).
Lac de retenue de Pont-du-Roi.
Carrières.
Ossements préhistoriques.
Fragments de mosaïque.
Stèle funéraire et sarcophages antiques, au cimetière.
Lavoirs d'Echarvy et du Pont-d'Argent, restaurés en 2005[15].
Personnalités liées à la commune
Roger de Bussy-Rabutin, comte de Bussy, dit Bussy-Rabutin (Roger de Bussy-Rabutin), né au château d'Épiry, commune de Saint-Emiland, le et mort à Autun le , est un écrivain français, célèbre par son esprit et sa causticité.
Charles Ozanon (1835-1909), botaniste de renommée internationale à qui l'on doit un herbier particulièrement riche qui a été légué à la Société d'histoire naturelle d'Autun et ses travaux sur la greffe de la vigne qui eurent une importance considérable dans le renouveau du vignoble bourguignon après la crise du phylloxéra[16].
Pour approfondir
Bibliographie
Anatole de Charnasse, «Vous avez dit Saint-Émiland?», Images de Saône-et-Loire, no195, , p.5-9.
Alain Dessertenne, Françoise Geoffray, Claus-Peter Haverkamp, Saint-Émiland et ses trésors, revue «Images de Saône-et-Loire», n° 196, , pp. 18-21.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
En 1550 et 1596. Source: page consacrée aux cloches de l'église de Saint-Émiland mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse: http://www.cloches71.com/2017/03/saint-emiland.html).
Pierre qui, avec le cèdre de La Chaux (Cuisery), le «Vieux Tilleul» de Sagy, la roche de Solutré et la roche dénommée «La Pierre-Qui-Croule» visible à Uchon, est le site ayant été le plus anciennement classé du département de Saône-et-Loire (par arrêté de classement du ). Source: «La protection des sites en Saône-et-Loire», article de Bernard Gourguechon (inspecteur régional des sites à la DRAE de Bourgogne) paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 50 (été 1982), pages 17 à 20.
«Lavoirs à Saint-Émiland», article d'Alain Dessertenne paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 181 de décembre 2014, page 23.
«Charles Ozanon (1835-1909) à Saint-Émiland: de la fascination botanique à la renaissance du vignoble», article d'Alain Dessertenne paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 176 de décembre 2013, pages 5 à 7.
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