Saint-Vérain est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Vérain | |
![]() Église Saint-Blaise-et-Saint-Véran. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire |
Intercommunalité | Communauté de communes de Puisaye-Forterre |
Maire Mandat |
Jean-Luc Chevalier 2020-2026 |
Code postal | 58310 |
Code commune | 58270 |
Démographie | |
Population municipale |
351 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 28′ 54″ nord, 3° 03′ 24″ est |
Altitude | Min. 184 m Max. 312 m |
Superficie | 24,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cosne-Cours-sur-Loire (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pouilly-sur-Loire |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Arquian | Saint-Amand-en-Puisaye | ![]() | |
La Celle-sur-Loire Cosne-Cours-sur-Loire |
N | Bitry | ||
O Saint-Vérain E | ||||
S | ||||
Saint-Loup-des-Bois | Alligny-Cosne |
Saint-Vérain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cosne-Cours-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (30,9 %), terres arables (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Au VIIIe siècle, Saint-Vérain ne comptait pas assez d'habitants pour constituer une paroisse à part entière et était alors englobée dans les domaines immenses des évêques d'Auxerre, seigneurs du lieu.
C'est vraisemblablement au cours des IXe et Xe siècles que naquit saint Vérain, à l'époque fief stratégique de tout premier ordre, malgré sa modeste étendue. Le protégé de l'évêque d'Auxerre à qui il fut remis détenait en effet la route Donzy - Saint-Amand. Il pouvait surveiller les communications Bouhy-Cosne et Entrains-Cosne. Il assurait au sud la défenses des possessions épiscopales jusqu'à la Loire. Voilà pourquoi en cet endroit, désigné sous le nom de Romfort ou de Rond-le-Fort, un château fut construit, autour duquel apparurent bientôt un hameau et une église. Étymologiquement, Romfort vient de ramus (branche d'arbre) et de fortis (fort, solide).
Pendant la Révolution, cette dernière dénomination fut reprise entre le et le lors de la suppression des vocables géographiques désignant des noms de saints. Or le corps de saint Vérain ou saint Veran de Cavaillon fut transféré à Jargeau dans le Loiret, entre les années 879 et l'an mil, comme le confirme l'historien Léon Mirot (d'après un manuscrit écrit en 1678 par le Révérend Père Chesneau de la Société de Jésus), et les étapes du voyage mentionnent une localité située sur la rive droite de la Loire, qui, à la suite de cet évènement, prit le nom de Saint-Vérain-des-Bois car on y conserva une partie des reliques du saint. Dans ce village existait une église placée sous le vocable de saint Blaise, demeuré le patron primitif de l'église paroissiale.
À la fin du IXe siècle, le nom de Rond-le-Fort disparut pour faire place à celui de Saint-Vérain.
Le premier seigneur connu de Saint-Vérain fut Gibaud Ier ; il apparaît en l'an mil mais nul ne connaît son origine[8],[9].
![]() |
Blasonnement :
« D'argent au chef de gueules. » |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | en cours | Jean-Luc Chevalier | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 351 habitants[Note 3], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
780 | 671 | 648 | 660 | 718 | 800 | 832 | 884 | 943 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
975 | 1 019 | 1 018 | 983 | 1 050 | 1 057 | 1 045 | 1 016 | 957 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
865 | 836 | 810 | 707 | 671 | 616 | 593 | 514 | 469 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
468 | 468 | 362 | 325 | 355 | 334 | 382 | 379 | 350 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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344 | 351 | - | - | - | - | - | - | - |
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la ville était desservie par un train en voie métrique appelé « le Tacot » (locomotives de type Corpet-Louvet) qui servait notamment à acheminer les poteries de Saint-Amand-en-Puisaye vers la gare de Cosne-Cours-sur-Loire (elles y étaient alors transbordées vers d'autres wagons pour voies normales) et qui serpentait à travers la campagne via Saint-Vérain (la gare se trouve toujours là, au bout de la rue de la gare), Saint-Loup.
La faible rentabilité du transport voyageur et les 55 passages à niveau non protégés ont conduit au démontage intégral de cette ligne dont l'ouvrage le plus impressionnant était le viaduc en fer de Cosne-Cours-sur-Loire.
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