Saint-Vivien-de-Blaye est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Gironde.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Vivien.
Saint-Vivien-de-Blaye | |
L'église et l'étang | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Blaye |
Intercommunalité | Communauté de communes Latitude Nord Gironde |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Domens 2020-2026 |
Code postal | 33920 |
Code commune | 33489 |
Démographie | |
Population municipale |
354 hab. (2019 ![]() |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 06′ 03″ nord, 0° 30′ 58″ ouest |
Altitude | Min. 8 m Max. 51 m |
Superficie | 5,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Gironde |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune siège dans le Blayais, à l'ouest de l'autoroute A10. Quelques parcelles forestières côtoient les étendues de vignoble et de prés. La configuration du bourg est éclatée au gré des exploitations agricoles, l'église placée à part aux abords d'un étang garde le cimetière dans une enceinte de pierre de taille. Le monument aux morts se dresse au croisement de la route départementale 135 et de la D132.
|
Saint-Christoly-de-Blaye | ||
Teuillac | ![]() |
Civrac-de-Blaye |
Pugnac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Savin », sur la commune de Saint-Savin, mise en service en 1993[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 834,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 30 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Vivien-de-Blaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,8 %), zones agricoles hétérogènes (27,9 %), forêts (17 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (1,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Vivien-de-Blaye est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 170 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 170 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1999 et 2009, par la sécheresse en 2003, 2005, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[20].
![]() |
« Coupé au 1) parti au I de sinople à la croix hosannière d’or perronnée de sept degrés et au II de gueules à la mitre d’or chargée des armoiries du saint siège, au 2) de sinople aux onze rais cousu de gueules divergeant du chef vers la pointe et à la grappe de raisin feuillée de deux pièces de pourpre brochant sur le tout. »
|
---|
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Robert Domens | ||||
1995 | [23] | Jean-Pierre Domens | SE[24] | Secrétaire de mairie à la retraite |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 354 habitants[Note 7], en diminution de 8,76 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
520 | 493 | 463 | 522 | 483 | 452 | 429 | 412 | 427 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | 422 | 390 | 402 | 402 | 375 | 371 | 380 | 383 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
403 | 399 | 371 | 375 | 350 | 358 | 342 | 299 | 313 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
320 | 268 | 220 | 307 | 306 | 321 | 323 | 324 | 386 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
356 | 354 | - | - | - | - | - | - | - |
Une salle des fêtes est située à côté de la mairie.
Trois marches circulaires supportent un socle carré à la base et octogonal par le haut; sur les quatre côtés épannelés pour former l'octogone sont disposées des sculptures représentant au nord-ouest et au sud-ouest des chimères nues et ailées dont les têtes ont disparu et sur les faces opposées des serres d'aigle.
Surmontant le socle, un fût carré présente sur chacune de ses faces deux niches en plein cintre enfermant des statuettes : à l'est, saint Laurent dans la niche du haut et une sainte à genoux sur un dragon à tête de taureau, peut-être sainte Marthe ; au nord, une martyre et une sainte non élucidées ; à l'ouest, dont les statues sont très érodées, en haut saint Jacques au large chapeau tenant un bourdon dans sa main droite et en bas saint Jude tenant sa massue ; au sud, saint Simon en haut, scie à la main droite.
L'importance du socle laisse penser que le fût a pu être brisé et avoir comporté quatre niches supplémentaires. La croix surmontant le tout, séparée du fût par quelques moulures, est moderne[29].
Sur les autres projets Wikimedia :