Saint-Vincent-de-Tyrosse est une commune française située dans le département des Landes, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle est le chef-lieu du canton de Saint-Vincent-de-Tyrosse, composé de 11 communes.
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Saint-Vincent-de-Tyrosse | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Dax |
Intercommunalité | Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud (siège) |
Maire Mandat |
Régis Gelez 2020-2026 |
Code postal | 40230 |
Code commune | 40284 |
Démographie | |
Gentilé | Tyrossais |
Population municipale |
7 734 hab. (2019 ![]() |
Densité | 369 hab./km2 |
Population agglomération |
16 563 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 39′ 38″ nord, 1° 18′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 7 m Max. 61 m |
Superficie | 20,98 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Vincent-de-Tyrosse (ville-centre) |
Aire d'attraction | Saint-Vincent-de-Tyrosse (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays tyrossais (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-tyrosse.fr |
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Le gentilé est Tyrossais[1].
La commune est située sur l'ancienne route nationale 10, à égale distance de Bayonne et de Dax. Elle bénéficie de la proximité de l'océan Atlantique, lieu de passage pour se rendre sur la côte.
Saubion | Tosse | Saint-Geours-de-Maremne |
Angresse | ![]() |
Josse |
Bénesse-Maremne | Saubrigues | Saint-Jean-de-Marsacq |
Quatre quartiers composent la commune de Saint-Vincent-de-Tyrosse[3] :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Hinx », sur la commune de Saint-Martin-de-Hinx, mise en service en 1959[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 1 427 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 21 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[14], à 14,3 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[16].
Saint-Vincent-de-Tyrosse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Vincent-de-Tyrosse, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[20] et 15 891 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Vincent-de-Tyrosse, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), zones urbanisées (18,3 %), terres arables (15,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), prairies (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Vincent-de-Tyrosse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Saint-Vincent-de-Tyrosse est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 16 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 789 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 159 sont en en aléa moyen ou fort, soit 42 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1988, 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[32].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Son nom occitan gascon est Sent Vincenç de Tiròssa[34] [sem.bin.sens.de.ti.rɔ.sə][35]. Familièrement, elle est souvent appelée simplement Semicenç ou Tiròssa[35].
Saint-Vincent-de-Tyrosse, comme Saint-Trosse, Saint-Gor ou Saint-Geours, serait un des « faux saints » si communs dans les Landes. La première mention de la ville est faite dans un document de 843 sous l'appellation Tirosse.[réf. nécessaire]
Deux tertres funéraires se trouvaient sur une lande située entre la voie ferrée et l'ancien parc des sports[36]. Ils ont été fouillés au début du XXe siècle par leur propriétaire, qui y a trouvé des poteries[37]. Le terrain a été nivelé en 1967[38]. Dans les années 1970, un sondage a été effectué. Il a révélé une sépulture à incinération de la fin du VIIe siècle av. J.-C.[39] avec une urne fermée d'un couvercle, contenant du sable et des cendres grises, un petit vase accessoire, une fibule en bronze et un bracelet en fer. Toute autre structure avait déjà disparu.
L'urne est un grand vase à panse biconique et à col évasé, avec une bord arrondi légèrement effilé. Il mesure 325 mm de haut pour une ouverture de 300 mm, avec une panse large de 340 mm et un fond de 110 mm de largeur. La paroi, d'environ 8 mm d'épaisseur, est faite d'une pâte plutôt homogène, grise à l'intérieur et beige-brun à l'extérieur ; le dégraissant est imperceptible et les surfaces sont bien lissées. Cette pâte est similaire à celle des urnes de la phase ancienne du « groupe d'Arcachon »[Note 7] (Gironde) et de certaines urnes des Ribérotes (Barbaste, dans l'Agenais)[37].
La forme de la fibule fait la transition entre les fibules à ressort unilatéral (unique sens de torsion, avec l'ardillon qui part de l'extrémité de l'enroulement) et les fibules à ressort bilatéral. C'est la première fibule entière de ce type connue[40].
Le bracelet en fer est une barre de fer à section arrondie, cintrée, à extrémités effilées terminées par des boules enfilées. Cette forme est similaire aux bracelets en bronze launaciens (dépôt de Launac, Hérault), de Briatexte (Tarn), ou de certaines nécropoles comme Bordes-de-Rivière (Haute-Garonne) ou de Mios (Gironde). Les exemplaires en fer sont assez nombreux dans les tumulus du Lot[40]. Son métal confirme la rapidité à laquelle l'usage du fer s'est répandu au détriment du bronze dans le sud-ouest de la France[39].
Cette sépulture est vraisemblablement celle d'une femme (le sépultures d'hommes de la même époque contiennent généralement aussi des armes)[40].
Trois autres tumulus se trouvent à environ 3 km au nord-est du bourg ; il semble qu'ils aient encore été intacts en 1977. Un autre, à 1,5 km vers le sud, a été fouillé vers 1930 par son propriétaire qui y avait découvert une poterie, elle aussi disparue en 1977. D'autres tumulus se trouvent (ou se trouvaient encore en 1977) communes voisines, dont trois à environ 3 km au sud-est du bourg de Saint-Geours-de-Maremne et un à moins de 1 km de Saint-Jean-de-Marsacq[41].
En 1939, un camp d’internement est ouvert pour interner les réfugiés espagnols fuyant la dictature franquiste[42].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1904 | 1929 | Alfred de Gorostarzu | Conseiller général du canton de Saint-Vincent-de-Tyrosse de 1910 à 1919 | |
1929 | 1935 | Pierre de Gorostarzu | ||
1935 | 1938 | Georges Bellocq | ||
1938 | 1953 | Gabriel Delpuech | Rad. | |
1953 | 1971 | Albert Dizabo | ||
1971 | 1988 | René-Jean Labat | PS | |
juin 1988 | juillet 2004 | Jean-Claude Sescousse | PS | Conseiller général du canton de Saint-Vincent-de-Tyrosse de 1998 à 2004 |
juillet 2004 | mars 2014 | Michèle Labeyrie | PS | Conseillère générale du canton de Saint-Vincent-de-Tyrosse de 2011 à 2015 |
2014 | mars 2018 (démission[43] et décès le dimanche 11[44]) |
Marie Aphatie | UMP-LR | Vice-présidente de la Communauté de communes de Maremne-Adour-Côte-Sud de 2014 à 2018 |
mars 2018[45] | juillet 2020 | Pascal Briffaud | LR[46] | |
juillet 2020 | en cours | Régis Gelez | DVG | Chef d'entreprise |
Rincón de Soto (Espagne) depuis 1997[47]
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[48].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].
En 2019, la commune comptait 7 734 habitants[Note 8], en diminution de 0,5 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Après la crise, le retour au développement économique. Saint-Vincent-de-Tyrosse dispose d'un tissu économique diversifié. Forte d'une longue tradition industrielle avec ses usines de chaussure et de traitement du bois, la ville a subi de plein fouet la crise qui a affecté le secteur industriel au début des années 1990. Victimes de la concurrence des pays aux coûts de main-d'œuvre dérisoires, les deux entreprises de fabrication de chaussure, principaux employeurs de la ville, sont contraintes de supprimer près de 400 emplois. C'est toute l'économie du pays tyrossais qui est sinistrée. Cet avenir morose s'est éclairé dès le début des années 2000. La transformation de la ville (réaménagement de l'avenue Nationale et du centre-ville) et l'extension de la zone artisanale et industrielle de Casablanca lui ont donné un nouvel essor, concrétisé par une croissance démographique importante. Le secteur tertiaire s'y est fortement développé ces dix dernières années et l'offre commerciale et de services y est conséquente et variée. Vingt-quatre nouveaux commerçants ont été recensés en 2010 et la communauté de communes MACS a prévendu une douzaine de lots dans la zone d'activité économique Terreblanque dont elle est propriétaire.
Saint-Vincent-de-Tyrosse est connue pour ses fêtes landaises, son arène, ses corridas et ses courses landaises.
La vie locale est à son apogée lors des fêtes qui se déroulent du troisième vendredi au quatrième mardi de juillet et celles-ci ne sont pas moins que les troisièmes des Landes en fréquentation après celles de Mont-de-Marsan (préfecture) et de Dax (sous-préfecture). La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
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