Saint-Vallier-de-Thiey est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Vallerois. Par décret du , Journal officiel du avec effet au , Saint-Vallier devient Saint-Vallier-de-Thiey.
Cet article est une ébauche concernant une commune des Alpes-Maritimes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Vallier-de-Thiey
Géolocalisation sur la carte: Alpes-Maritimes
Saint-Vallier-de-Thiey
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Vallier-de-Thiey
Géolocalisation sur la carte: France
Saint-Vallier-de-Thiey
modifier
Géographie
Localisation
Entre Alpes et mer (altitude 730 m) sur la route Napoléon (RN 85), au centre d’une région touristique, 29 km de Cannes, 12 km de Grasse (la cité des Parfums), 50 km de Nice et de son aéroport international.
Géologie et relief
L’ensemble des massifs boisés remarquables, aux points de vue environnemental et paysager, sont couverts par des espaces boisés classés au titre du L.130-1 du Code de l’Urbanisme[1].
vallons de nans, de la combe, de saint-christophe.
Saint-Vallier-de-Thiey dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 2500 Équivalent-habitants[6].
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[7].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Commune desservie par la Route nationale 85 (France), route nationale 85 depuis Cannes, et la départementale D5 depuis Saint-Cézaire-sur-Siagne.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
La commune a adhéré au syndicat mixte de transports Sillages, autorité organisatrice pour les transports (AOT) pour le périmètre de transport urbain (PTU) de l’agglomération grassoise.
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
Urbanisme
Typologie
Saint-Vallier-de-Thiey est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Vallier-de-Thiey, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 594 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].
La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[16].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (59,8%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (16,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,6%), zones urbanisées (3,4%), zones agricoles hétérogènes (2,6%), prairies (2,2%)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Saint Vallier était évêque d'Antibes, il fut martyrisé au IVesiècle par les Wisigoths, lors de leur invasion de la Provence. Le Thiey est la montagne qui domine le village (1 452 m).
Place de l'Apiè, on peut voir le buste de Napoléon rappelant son passage le à son retour de l'île d'Elbe, ainsi que le banc sur lequel il s'est assis.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Politique et administration
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[19]:
total des produits de fonctionnement: 3 708 000 €, soit 1 031 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 3 676 000 €, soit 1 022 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 2 805 000 €, soit 780 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 1 082 000 €, soit 301 € par habitant;
endettement: 4 093 000 €, soit 1 138 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 13,56%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 13,81%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 71,58%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 128 €[20].
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
L'agriculture, à la base de l’économie locale jusque dans les années 1950, était devenue progressivement un secteur en perte de vitesse. Le PLU s'est attaché d'une part à développer les filières agricoles en protégeant leurs emprises foncières productives en tant que premier soutien aux filières locales de
production, dites de circuit court, et d'autre part à accompagner le développement du maraîchage et des truffières. Favoriser toutes les initiatives de commercialisation de l'agriculture de proximité (marché paysan, labélisation locale...).
Parallèlement, le parc naturel régional des Préalpes d'Azur a organisé un concours « prairies fleuries » pour valoriser les pratiques agricoles[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 3 654 habitants[Note 2], en augmentation de 5% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
538
518
531
601
609
580
576
594
606
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
593
588
539
501
533
508
509
534
521
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
529
511
426
311
371
339
329
355
312
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
381
505
575
912
1 536
2 261
3 031
3 142
3 478
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 594
3 654
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Médecins, Spécialistes, Dentistes, Echographiste, etc.
Pharmacies,
Hôpital à Grasse.
Cultes
Culte catholique, Paroisse Sainte-Marie des Sources, Diocèse de Nice[32].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chapelle Saint-Esprit.
Castellaras de la Malle.
Borie de La gardette.
Patrimoine religieux
Église Notre-Dame de l'Assomption: nef du XIIIesiècle de cinq travées; collatéral de trois travées des XVIeetXVIIesiècles; clocher du XVIIIesiècle, campanile du XIXesiècle.
Chapelle Sainte-Luce: construite en 1562 elle abrite un puits de réputation miraculeuse contre les maux des yeux[33].
Chapelle Saint-Esprit: construite en 1635 par les pénitents blancs, elle est vouée à Notre-Dame-de-la-Rouguière[34].
Chapelle Sainte Brigitte, monument aux Morts[35] depuis 1925.
Pierre druidique: curiosité naturelle constituée d'une dalle en équilibre instable sur un autre bloc aux formes tourmentées.
Grotte de Baume Obscure[46]: ce véritable réseau souterrain n'a été mis en évidence qu'en 1958 à cause des longs et étroits boyaux d'accès aux salles qui découragèrent les premiers spéléologues. Sur une longueur totale de 1 500 m, la visite ne s'étend que sur un parcours de 700 m, mais descend à 60 m de profondeur. Après un long corridor, à l'origine comblé d'argile, le visiteur découvre dans les neuf salles successives les vastes dômes, les gours cascadants et des multitudes de stalactites filiformes, véritable forêt d'aiguilles parsemant les plafonds. Dans la salle des gours, on admire la couleur particulière de l'eau, mise en valeur par un éclairage approprié, et le sol constitué d'une gigantesque coulée de stalagmite.
Grotte des Audides[47]: la grotte était habitée dès l'aube de l'humanité comme l'attestent les outils taillés, fossiles et ossements retrouvés. Six gouffres ont été découverts en 1988. Sur 60 mètres de profondeur - le tiers de ce qui a été exploré -, on y observe le paysage géologique d'un aven en pleine activité de concrétionnement, avec son cours d'eau souterrain.
Les cabanes en pierre sèche, anciennement à usage agricole. Le cadastre napoléonien de la commune les désigne sous le même nom – bastidon –, qu'elles soient à voûte d'encorbellement ou à toit de tuiles canal sur chevrons. Le tourisme les pare du nom de bories[48]. Un exemple des plus remarquables est la «cabane romaine», au parement formé d'assises de pierres taillées assemblées à joints vifs[49].
Ponadieu: pont naturel résultant du dépôt calcaire d’une source disparue.
Dolmen de Verdoline[50], dolmen du Dégoutay, tumuli de la Colle et du Caillassou.
Patrimoine civil
Centre radioélectrique du Doublier.
ZAC du Pilon: arômes et entreprises diverses.
Centre de secours.
Centre de formation de jeunes sapeurs pompiers.
Associations et activités
Une trentaine d'associations et d'activités sont proposées:
Associations culturelles et artistiques: Club des ainés ruraux, Associations de Protection de l'environnement, chorale...
Association pour le patrimoine et le maintien des traditions du village[51].
Héraldique
Blason
D’argent à Saint Vallier évêque de carnation bénissant de la main dextre, habillé d’une aube du champ, la chape d’azur doublée de gueules, la mitre aussi d’azur bordée d’or, tenant de la main senestre une crosse du même[52].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Personnalités liées à la commune
César Ossola, conseiller général de Saint-Vallier, député
Jean Ossola, député, ministre, mort accidentellement à Saint-Vallier
Napoléon Bonaparte
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Rapport de présentation du PLU: Les choix relatifs à l'environnement et au cadre de vie, page 132
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Paul Sénéquier, Anciens camps retranchés des environs de Grasse, dans Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 1877, tome 4, p.141-151(lire en ligne, et carte des environs de Cannes (voir), plan du castellaras de Malle (voir)
Paul Sénéquier, Anciens camps retranchés des environs de Grasse, dans Annales de la Société des lettres, sciences et arts des Alpes-Maritimes, 1881, tome 7, p.158-166(lire en ligne)
«Bastide d'Arbouin», notice noPA00080850, base Mérimée, ministère français de la Culture
Denis Allemand et Catherine Ungar, La commune de Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes), un exemple d'habitat dispersé, in Bastides, bories, hameaux. L'habitat dispersé en Provence, Actes des 2es journées d'histoire régionale de Mouans-Sartoux, 1985, C.A.C.O., 1986, pp. 97-111
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Saint-Vallier-de-Thiey: Reste de l'enceinte urbaine, Cavagne, p. 1093
Daniel Thiéry, Le terroir du Ferrier, commune de Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes). Étude des constructions en pierre sèche. 1repartie: étude générale, in Mémoires de l'Institut de préhistoire et d'archéologie des Alpes-Maritimes, t. 32, 1990, pp. 71-87
Daniel Thiéry, Le terroir du Ferrier, commune de Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes). Étude des constructions en pierre sèche. 2epartie: étude détaillée des constructions, in Mémoires de l'Institut de préhistoire et d'archéologie des Alpes-Maritimes, t. 33, 1991, pp. 59-94
Daniel Thiéry, La pierre sèche et le milieu rural dans les textes anciens. Communes de Saint-Vallier et de Saint-Cézaire (Alpes-Maritimes), in Mémoires de l'institut de préhistoire et d'archéologie des Alpes-Maritimes, 1992, t. 34, pp. 3-16
Daniel Thiéry, Les 539 clots entourés de muraille de pierre sèche d'après le « rapport sur les clots » de 16653-1655. Dénomination et fonction des constructions en pierre sèche de 1653 à 1817. Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes), in Pierre Sèche, La Lettre du CERAV, No 11 ()
Daniel Thiéry, Les pierres dressées de Sembre Parri à Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes), in L'Architecture vernaculaire, t. 22, 1998
Marguerite Hottua, "ROBUR" - 2017
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии