Saint-Symphorien-de-Lay est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Symphorien-de-Lay | |
Vue générale. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône (siège) |
Maire Mandat |
Dominique Geay 2020-2026 |
Code postal | 42470 |
Code commune | 42289 |
Démographie | |
Population municipale |
1 899 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 56′ 55″ nord, 4° 12′ 45″ est |
Altitude | Min. 305 m Max. 621 m |
Superficie | 33,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Roanne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Coteau |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Symphorien-de-Lay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), forêts (8,9 %), zones urbanisées (3,6 %), terres arables (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de Saint-Symphorien est occupé depuis l'Antiquité. Dans le hameau de Ronfin, on a trouvé des sépultures mérovingiennes et des restes de sarcophages. À Pierragot, hameau limitrophe avec la commune de Fourneaux, on a mis au jour un tronçon de mur attribué à une villa gallo-romaine.
Au XIe siècle, il y existe un prieuré dédié à saint Symphorien qui dépend de l'abbaye de Cluny. Il subsistera jusqu'au XVIe siècle ; son église deviendra alors celle d'une simple paroisse. Cette paroisse prend de l'ampleur au point de supplanter sa voisine de Lay qui au XVIIe siècle devient une simple annexe. Dans les bâtiments du prieuré désaffecté fut installé sous la régence un dépôt de mendicité. Ce dernier est devenu une maison de retraite ; de ses origines subsistent néanmoins une appellation « la Cloître » et deux tours rondes.
La croissance de la bourgade est liée à la circulation. En effet, la grande route royale dite du « Bourbonnais », reliant Paris à Lyon, passe par le village. L'activité essentielle des XVIe et XVIIe siècles est liée au passage de la route. On y trouve un très grand nombre d'auberges, des maréchaux-ferrants, des postillons, etc. S'y ajoute l'activité textile. Au XVIIIe siècle, Saint-Symphorien devient un des centres directeurs des manufactures de toiles et de futaines du Beaujolais. Les inspecteurs y choisiront souvent leur résidence. Un annuaire de 1818 cite des fabriques de « mousseline, percale calicots et toiles de coton ». On trouve une filature de coton à Ecoron, une teinturerie à la Roche qui cède la place en 1859 à un tissage spécialisé dans le vichy. Cette activité perdurera jusque dans les années 1980 où l'industrie textile est le secteur qui fournit le plus d'emplois.
1985 - plus grosse omelette du monde avec 42 470 (clin d'œil au code postal de la commune) œufs, cet événement a notamment été l'occasion de la venue d'Yves Lecoq. La poêle utilisée est encore exposée à la sortie du village au lieu-dit la Croix de Fer.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
6 mars 1983 | mars 1995 | Paul Brechignac[8] | Ancien préfet | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | mars 2008 | Alain Girardet | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2014 | mai 2020 | Pierre Colombat | SE | |
mai 2020 | En cours | Dominique Geay[9] | DVD | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 1 899 habitants[Note 3], en diminution de 0,11 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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3 250 | 2 255 | 2 225 | 2 497 | 4 500 | 4 045 | 3 989 | 3 962 | 4 236 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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4 506 | 4 652 | 4 726 | 4 367 | 2 933 | 2 740 | 2 658 | 2 650 | 2 559 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 575 | 2 550 | 2 519 | 2 133 | 2 069 | 2 064 | 1 976 | 1 792 | 1 678 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 676 | 1 604 | 1 549 | 1 544 | 1 489 | 1 427 | 1 672 | 1 845 | 1 895 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 899 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église paroissiale Saint-Symphorien de Saint-Symphorien-de-Lay conserve un tableau du peintre flamand Henricus Houyez daté de 1626 et représentant la Purification de la Vierge. Cette œuvre fut donnée par le cardinal Fesch[7].
C'est l'une des maisons de poste établies par Louis XI dès 1464. Le bâtiment rénové était le "logis noble", réservé aux hauts personnages. Son aménagement débute au XVe siècle et se poursuit au XVIe et au XVIIe siècle. Selon la tradition locale, "Tête noire" était le sobriquet d'un capitaine-brigand mauresque qui sévissait pendant la guerre de Cent Ans. De nombreux personnages célèbres y ont séjourné : François Ier, Henri IV, Mazarin, Molière, d'Artagnan, Jean-Jacques Rousseau, Napoléon, le pape Pie VII, Victor Hugo. L'une d'entre elles y est même décédée ; il s'agit de Guillaume du Bellay, général de François 1er et oncle du poète Joachim du Bellay, au retour d'un séjour au Piémont. Il était accompagné de ses médecins dont l'un n'était autre que Rabelais !
Dominant le carrefour de l'ancien marché, elle fut le point d'attache de l'inspection des toiles du Beaujolais créée par Colbert en 1690 pour assurer le développement et le contrôle de l'activité textile de la région ; cinq inspecteurs s'y succédèrent pendant un siècle. Après avoir servi de foyer à la corporation des façonniers et ouvriers, elle revint sous la Révolution à la famille Thomé de Saint Cyr (de Valorges). Au XIXe siècle, elle devint maison, de rapport ; une devanture fut percée et un magasin établi. Elle faillit être démolie en 1885.
Situé sur la RN 7 ce grand bâtiment à deux étages, percé de plusieurs hautes et larges ouvertures est l'un des derniers relais construit en France aux environs de 1836. Il abrite actuellement le siège d'une entreprise de produits diététiques qui a construit ses installations de fabrication modernes juste derrière.
Il fut édifié sur le Gand de 1912 à 1922. Haut de 30 mètres et long de 300 mètres, il a la particularité d'être en pente et son tracé forme un "S". Aujourd'hui converti en chemin de promenade, c'était l'un des nombreux ouvrages d'art du "Tacot", un chemin de fer d’intérêt local qui reliait Balbigny à Régny, et fonctionna de 1923 à 1939 exploité par la Société des Chemins de fer du Centre.
Au XIXe siècle le site de la Roche a également vu le passage de la ligne de chemin de fer d'Andrézieux au Coteau, près de Roanne qui fonctionna de 1832 à 1857. Elle servait essentiellement au transport du charbon entre les puits de la région stéphanoise et Le Coteau où il était chargé sur la Loire vers la région parisienne, par le canal de Briare. Le lieu-dit le Dépôt en garde le souvenir.
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Les armoiries de Saint-Symphorien-de-Lay se blasonnent ainsi :
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