Saint-Symphorien-d'Ozon est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Pour les articles homonymes, voir Saint-Symphorien.
Saint-Symphorien-d'Ozon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (63,9%), zones urbanisées (13,5%), prairies (6,8%), zones agricoles hétérogènes (6,2%), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,5%), forêts (2,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Noms du lieu
Saint-Symphorien-d'Ozon (français).
Historique du nom
S. Symphorianus de Ausone, XIIIe s.[11], Saint Safurin, 1338[12].
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Ozon[13].
Interprétation et étymologie
La ville porte le nom de saint Symphorien, né et mort à Autun en 179 ou 257. Le nom de ce saint est issu du grec sumphoros, «qui accompagne» ou «profitable, utile»[14]. La distinction avec les autres Saint-Symphorien se fait par la mention de l’Ozon qui traverse la ville. De Ausone (mention du XIIIe s.) est un ablatif féminin de Auso < Also et semble donc dériver d’un hydronyme du type *Aliso. Il serait formé sur un thème préceltique *alis-, qui aurait le sens d’un «cours d’eau issu d’une source puissante», est serait associé à un suffixe gaulois –ona[12]. Plus vraisemblablement, l’étymon *alis-, que l'on retrouve dans de nombreux hydronymes et dans l’espagnol aliso et le basque altz, en aurait le même sens, «aulne», ainsi que celui de «marécage»[15]. Il est donc probablement d’origine aquitano-ibérique et associé ici à un suffixe latin –o.
Histoire
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Politique et administration
rattachements
Initialement rattachés au département de l'Isère, la commune de Saint-Symphorien-d'Ozon et l'ensemble de son canton ont rejoint le département du Rhône par la loi no67-1205 du .
Tendances politiques et résultats
Articles connexes: Élections municipales à Saint-Symphorien-d'Ozon, Élections municipales de 2014 dans le Rhône et Élections municipales de 2020 dans le Rhône.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1897
1903
Nicolas Revouy
Républicain
Médecin Conseiller général de Saint-Symphorien-d’Ozon (1898 → 1906)
1908
1912
Marc Gaillard
Rad.
Industriel en galoches Conseiller général de Saint-Symphorien-d’Ozon (1913 → 1931 et 1934 → 1937)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 5 789 habitants[Note 3], en augmentation de 5,2% par rapport à 2013 (Rhône: +5,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 418
1 292
1 485
1 571
1 544
1 692
1 793
1 734
1 868
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 746
1 768
1 791
1 809
1 848
1 869
1 961
1 872
1 878
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 843
1 829
1 845
1 700
1 774
1 701
1 631
1 581
1 839
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2 447
3 028
3 537
4 850
5 167
5 063
5 198
5 217
5 443
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 735
5 789
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Article connexe: Liste des monuments historiques du Rhône.
L'église Saint-Symphorien fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [21].
L'hôtel de Melat, ancienne mairie de la commune, fait aussi l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques depuis le [22].
Ancien castrum démantelé à la fin du XVIesiècle.
Église Saint-Symphorien.
La chapelle de Notre-Dame-de-Pitié illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).
La bibliothèque municipale.
Vitrail patriotique de l'église.
Personnalités liées à la commune
Claude La Colombière jésuite, qui fut canonisé par le pape Jean-Paul II le , est né à Saint-Symphorien en 1641. Il fut un confesseur et directeur de conscience très influent. Par exemple celui de Marguerite-Marie Alacoque mystique de l'ordre de la Visitation, inspiratrice du culte du Sacré-Cœur et reconnue sainte par l'Église catholique; mais surtout de la duchesse d'York qui fut reine d'Angleterre. Il fut soupçonné de conspiration par les princes protestants et le roi ne put empêcher son emprisonnement et son bannissement du royaume. Il fut l'auteur de la Retraite spirituelle. Il avait été béatifié en 1929. Liturgiquement, ce saint est commémoré le 15 février.
Son frère Joseph La Colombière (1651-1723) est un prêtre sulpicien, vicaire général du diocèse de Québec, prédicateur de renom, ordonné en 1676. Docteur en droit civil et canonique. En 1694, il fut supérieur des hospitalières de Québec. Le , il prononça l'oraison funèbre de Mgr de Laval. Meurt en 1723, à l'âge de 72 ans, inhumé à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.
Barbe Rey, mère de Jean Rondelet (1743–1829), architecte dont le nom est associé au Panthéon de Paris, est de Saint-Symphorien[23].
Le compositeur Hector Berlioz y rencontra en 1867 son amour d'adolescence et amie de vieillesse, Estelle Fornier (1797-1876)[24]. Une plaque posée en 2003 l'atteste et une petite rue voisine porte le nom d'Estelle Fornier.
Le général d'Empire Ennemond Bonnard (1756-1819) (son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile).
Les armes de Saint-Symphorien-d'Ozon se blasonnent ainsi:
Parti, au premier d'or à la croix d'azur, au second coupé au I de gueules à la croix d'argent et au II d'or au dauphin d'azur crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules.
Sport et culture
Rugby
Le Rugby Club du Pays d'Ozon (RCPO) est le club de rugby de la CCPO. Évoluant en promotion d'honneur (8edivision). Situé au stade de rugby Émile Bailly à Saint-Symphorien-d'Ozon.
Voir aussi
Bibliographie
Thierry Giraud, Communauté d'habitants, rapports sociaux et vie municipale à Saint-Symphorien-d'Ozon dans la seconde moitié du XVIIIe siècle (1768-1795),.-TER d'histoire sous la dir. de J.-P. Gutton, Université Lumière-Lyon 2, 1995, 415 p.
Thierry Giraud, Industrie, artisanat et rapports sociaux àSaint-Symphorien-d'Ozon, XIIIe - XXe siècle. Ed. Ville de Saint-Symphorien-d'Ozon, 2003, 104 p.
Thierry Giraud, Petit carnet du visiteur curieux: à la découverte deSaint-Symphorien-d'Ozon et de ses patrimoines. Ed. Ville de Saint-Symphorien-d'Ozon, 2010, [n.p.]
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
A. Dauzat & Ch. Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Guénégaud, Paris, 1978
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1, 2, 3, Droz, Genève,1990-1
«Il y a 50 ans, la tragique disparition du docteur Cinelli», Le Progrès, (lire en ligne) «Jeudi 31 octobre, les élus municipaux iront fleurir les tombes des anciens maires de la commune et commémorer les cinquante ans de la mort de l’un des plus prestigieux d’entre eux: le docteur Cinelli, victime d’un terrible accident de voiture en 1969.»
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