Saint-Sulpice-la-Forêt est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, dans la région Bretagne peuplée de 1 382 habitants[Note 1]. Elle fait partie du canton de Liffré et de l'intercommunalité Rennes Métropole.
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La commune est traversée par le ruisseau de Fresnay. Le bois du Fayel se trouve dans le sud du territoire de la commune tandis que la forêt de Rennes s’étend au sud et à l'est. Située à 15km au nord-est de Rennes, entre l'A84 et l'ancienne route du mont Saint-Michel, la commune a une superficie de 672 ha, dont environ 74 ha urbanisés. Le bourg est à la fois situé à 6km de Betton, de Liffré et de Saint-Aubin-d'Aubigné[1].
La commune est desservie par les bus du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) via les lignes 70 (51 les vendredis et samedis soir) et 71.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Feins Sa», sur la commune de Feins, mise en service en 2005[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 20 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[12], à 12,1°C pour 1981-2010[13], puis à 12,4°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Sulpice-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (30,8%), zones agricoles hétérogènes (25,9%), terres arables (19,8%), forêts (16,6%), zones urbanisées (6,8%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancto Sulpicio en 1046[22], ecclesia Sancti Sulpicii en 1200, parochia Sancti Sulpitii de Abbatia en 1516. L’origine est romane. Son nom vient de saint Sulpice, évêque de Bourges de 584 à 591, patron de son église paroissiale, et de sa situation en zone forestière. Sulpice est le nom d’une importante famille romaine. On l’interprète généralement comme un dérivé du latin vulpes, « renard », précédé du vieux préfixe indoeuropéen su-, « bon », « bien ». L’ancien nom est Saint-Sulpice des Bois[Quand?][23]. En gallo, langue traditionnelle des habitants de Saint-Sulpice-la-Forêt, la commune est appelée L'Abaï[24].
Histoire
Héraldique et logotype
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.
Blasonnement:
D'argent à l'église de sinople, maçonnée et essorée de sable; à la barre palée de sable et d'argent.[25]
Directeur associatif 18e vice-président de Rennes Métropole (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[31]
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 1 382 habitants[Note 8], en diminution de 2,12% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
377
239
380
442
387
343
295
389
443
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
343
380
400
398
420
412
393
350
350
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
364
358
382
370
350
321
308
319
306
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
299
325
509
731
1 064
1 307
1 429
1 433
1 302
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 382
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La paroisse Saint Michel de l’Illet en Liffré, en mai 2011.
L'abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle (anciennement abbaye de Saint-Sulpice-des-Bois[36]), monastère double créé en 1116 par Raoul de La Futaie. Vestiges de l'abbatiale, dont la plus grande partie est du XIIesiècle.
La Porterie du monastère du XVesiècle, réédifiée par Guillemette de Taillis en 1423 (cadran solaire à l'enduit rouge toujours visible)[37].
La chapelle Notre-Dame-sur-l'Eau ou Sainte-Marie-sur-l'Étang, XIIesiècle - XVesiècle[38].
Moulin banal avec sa porte sculptée aux armoiries de Jeanne Ire Milon, fin XIVesiècle - début XVesiècle[38].
La paroisse Saint Michel de l’Illet en Liffré, de structure romane bâtie à la fin du XIIesiècle - début du XIIIesiècle, d'influence gothique[39],[40].
Smart Saint-Sulpice
Saint-Sulpice-la-Forêt est considérée comme une des plus petites Smart City au monde depuis 2016. Son maire de l'époque et vice-président «numérique et ville intelligente» de Rennes Métropole, Yann Huaumé, a déployé des capteurs connectés dans 6 des bâtiments communaux permettant de connaitre en temps réel leur consommation[41]. Pour le montage global du projet, la commune s’est appuyée sur Rennes Métropole qui y a vu un lieu d’expérimentation grandeur nature pour des solutions qui pourraient être déployées à l’échelle de la métropole[42]. Saint-Sulpice a également fait appel à la startup Wi6Labs, spécialiste des questions de villes intelligentes en zones rurales et périphériques, et à la PME Alkante permettant de gérer et d'analyser les données issues des capteurs.
La collectivité a ainsi réduit sa consommation énergétique des bâtiments publics de 20% dès les trois premières années grâce à l’identification de fuites et de comportements inadaptés (économies de 8000€). La commune a remporté le trophée breton du développement durable en 2019, le label d’or des territoires innovants dans la catégorie Smart city environnement du Forum des interconnectés à Lyon en 2017, et la région Bretagne compte financer le développement de ce projet sur toute la commune pour un budget de 40 000 €.
Activité et manifestations
Union sportive Saint-Sulpice-la-Forêt: club de football créé en 1968, dont l'équipe première évolue actuellement en première division de district. Elle connut ses heures de gloire au début des années 1980 lorsqu'elle évoluait en division régionale d'honneur. Plus récemment, elle réussit à atteindre la promotion d'honneur, en 2004.
En , l'US Saint-Sulpice-la-Forêt fusionne avec les clubs voisins de Chevaigné et de Mouazé, pour fonder l'Union sportive Illet-Forêt
ASC: Association socio-culturelle.
La chapelle Notre-Dame-sur-l'Eau, en mai 2011.
Le marché de Saint-Sulpice-la-Forêt a lieu place René-Mathieu Cuisnier, le jeudi et vendredi soir[43].
Le Guibra situé dans le bourg de la commune, est un bar équipé d'un dépôt de pain proposant divers services[44].
L'école publique Niki de Saint Phalle accueille les enfants de maternelle et d'élémentaire.
Personnalités liées à la commune
Yoann Bigné, footballeur professionnel ayant évolué au Stade rennais FC, à l'OGC Nice et au Stade brestois 29, a porté les couleurs de l'US Saint-Sulpice-la-Forêt avant de rejoindre le centre de formation du Stade rennais FC. Le tournoi annuel du club porte d'ailleurs son nom.
Notes et références
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Saint Sulpice la Forêt, «Les chiffres», sur Saint Sulpice la Forêt (consulté le ).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Selon le père Joseph Chardronnet, qui s’appuie sur une lettre de 1127 où l’archevêque de Tours aurait cité le nom de Notre-Dame-du-Nid-de-Merle. Joseph Chardronnet, «Notre-Dame du Nid-de-Merle», dans Daniel Andrejewski (dir.), Les Abbayes bretonnes, B.A.B./Fayard, 1983, p.233.
Bertrand Hardy de la Goupillière, Saint-Sulpice-la-Forêt et son abbaye, depuis les origines de l'abbaye jusqu'à nos jours. 122 pages + documents, (Archives d'I&V - 2 J 1029).
Abbé Anger, Histoire de l'Abbaye de Saint-Sulpice, de ses relations, de la vie religieuse au moyen âge et au XVIIIe siècle. Bulletin et mémoires de la Société Archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, tome XLV, 1915.
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