Saint-Servant est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Morbihan.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Servant-sur-Oust redirige ici.
Ne pas confondre avec Saint-Servan en Ille-et-Vilaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Hydrographie
La commune est située sur les bords de l'Oust.
Voies de communication
Saint-Servant-sur-Oust est accessible notamment par l'axe routier Rennes-Lorient (N 24) ou l'axe Vannes-Ploërmel (N 166).
Une halte nautique permet une desserte pour les plaisanciers au village de Saint-Gobrien.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lizio», sur la commune de Lizio, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,8°C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Vannes-Séné», sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3°C pour 1981-2010[11] à 12,4°C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Servant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ploërmel, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (39,7%), prairies (23,4%), forêts (19,4%), zones agricoles hétérogènes (12,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5%), zones urbanisées (2,1%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme latine Sanctus Serviacus en 1387[20],[21]; sous les formes Sainct Seran en 1427; Sainct Serain en 1477; Seran en 1481; Saint Seran en 1502; Sainct Servan en 1513; Sainct Seran en 1536[22].
Saint-Servant d'après le cadastre napoléonien (1830).
Saint-Servant-sur-Oust vient de Sérent (Saint Servais, évêque de Tongres, mort à Maastricht en 384)[22] que l'on nomme en Bretagne Saint Servant.
Le nom gallo de la commune est Saent-Seran et Sant Servant an Oud en breton.
La commune est localement nommée Saint-Servant-sur-Oust.
Histoire
Saint Servant sur Oust compte une cinquantaine de lieux-dits tels que Saint Gobrien, la Touche Piro, Bréna ou encore l'Hôpital Robin.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élection présidentielle de 2002 [24]: 85,89% pour Jacques Chirac (RPR), 14,11% pour Jean-Marie Le Pen (FN), 85,23% de participation.
Élection présidentielle de 2007 [25]: 52,06% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 47,94% pour Ségolène Royal (PS), 91,04% de participation.
Élection présidentielle de 2012 [26]: 50,45% pour Nicolas Sarkozy (UMP), 49,55% pour François Hollande (PS), 88,89% de participation.
Élection présidentielle de 2017 [27]: 67,36% pour Emmanuel Macron (LREM), 32,64% pour Marine Le Pen (RN), 82,18% de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives de 2002 [28]: 58,75% pour Loïc Bouvard (UMP), 41,25% pour Paul Paboeuf (PS), 70,75% de participation.
Élections législatives de 2007 [29]: 52,17% pour Loïc Bouvard (UMP), 47,83% pour Béatrice Le Marre (PS), 70,13% de participation.
Élections législatives de 2012 [30]: 51,93% pour Paul Molac (EÉLV), 48,07% pour François Guéant (UMP), 67,50% de participation.
Élections législatives de 2017: 59,07% pour Paul Molac (RPS), 13,99% pour Marie-Hélène HERRY (LR), 57,65% de participation.
Élections régionales, résultats des trois meilleurs scores
Élections régionales de 2010 [31]: 49,24% pour Jean-Yves Le Drian (PS), 33,76% pour Bernadette Malgorn (UMP), 17,01% pour Guy Hascoët (EELV), 59,59% de participation.
Élections régionales de 2015: 47,27% pour Jean-Yves Le Drian (PS), 31,95% pour Marc Le Fur (LR), 20,78% pour Gilles Pennelle (RN), 59,97% de participation.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 812 habitants[Note 7], en augmentation de 1,5% par rapport à 2013 (Morbihan: +2,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 206
1 382
1 179
1 124
1 242
1 227
1 175
1 272
1 340
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 346
1 354
1 360
1 375
1 430
1 419
1 456
1 475
1 498
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 523
1 560
1 442
1 316
1 264
1 244
1 215
1 195
1 052
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
991
960
916
876
830
810
797
786
783
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
813
812
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Le Festi Val de l'Oust, tous les étés, le deuxième samedi de juillet (6eédition 2011).
Stunt Show, tous les étés (4eédition 2011).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint Servais.
Chapelle de Saint-Gobrien. Elle a fait l'objet d'une étude de consolidation et de restauration en 2010.
Chapelle Saint-Julien-du-Bois-du-Gué.
Châteaux de Castel et de Kergras.
Croix de Rougentin.
Croix du bourg de Saint-Servant.
L'église Saint-Servais.
La chapelle Saint-Gobrien.
Le château de Castel.
La croix de Rougentin.
Héraldique
Les armoiries de Saint-Servant datent des années 1990.
Les armes de Saint-Servant se blasonnent ainsi:
Écartelé: 1) d’hermines au lion de gueules 2) d’azur au pont de trois arches d’argent maçonné de sable surmonté d’un épi de blé et d’un épi de maïs posés en chevron renversé d’or feuillés de sinople 3) d'argent à un mont mouvant du flanc dextre de sinople chargé d'un moulin de sable accompagné d'une rose d'or et d'une de gueules 4) d'or au clocher alésé de sable.
Le blason est écartelé en quatre pans représentant les particularités de la commune:
1) le lion rouge sur un motif d'hermines rappelle le blason d'une famille noble de la commune;
2) le pont en arc rappelle le pont de Saint-Gobrien, seul passage sur l'Oust de la commune; les épis de blé et de maïs font référence aux principales cultures de la commune;
3) le moulin rappelle les différents moulins à vent de la commune;
4) le clocher fait référence au clocher de l'église paroissiale Saint-Servais, datant de la fin du XVIIIesiècle - début XIXesiècle, située au bourg de la commune.
Personnalités liées à la commune
Jean Claude Bourlès, écrivain, est proche de Saint-Servant. Son récit, Chronique d'un bel été (1983), traite de l'occupation allemande dans la commune en 1944.
Jean-Hubert Rolland du Noday (né à Saint-Servant en 1899 - mort en 1985), dominicain, évêque au Brésil. Sa béatification est en projet.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dans les archives du chapître de Vannes.
Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3 - Page 1577.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии