Saint-Sauveur est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Sauveur | |
![]() L'église de Saint-Sauveur. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Lure |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Luxeuil |
Maire Mandat |
Jacques Deshayes 2020-2026 |
Code postal | 70300 |
Code commune | 70473 |
Démographie | |
Gentilé | Salvatorien |
Population municipale |
1 929 hab. (2019 ![]() |
Densité | 160 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 48′ 16″ nord, 6° 23′ 07″ est |
Altitude | Min. 268 m Max. 304 m |
Superficie | 12,02 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Luxeuil-les-Bains (banlieue) |
Aire d'attraction | Luxeuil-les-Bains (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Luxeuil-les-Bains |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | st-sauveur.fr |
modifier ![]() |
Luxeuil | Froideconche | |
Breuches | ![]() |
Esboz-Brest |
Baudoncourt | La Chapelle-lès-Luxeuil |
La commune de Saint-Sauveur est traversée par le Breuchin et le Vay de Brest.
Saint-Sauveur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luxeuil-les-Bains, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[4] et 12 225 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,2 %), prairies (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,8 %), zones urbanisées (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Saint-Sauveur était de la terre de l'abbaye de Luxeuil. En 1225, Winet de Saint-Sauveur lui donna tout ce qu'il y possédait[réf. nécessaire].
La paroisse de Saint-Sauveur s'étendait sur une grande circonscription : Luxeuil-les-Bains, Saint-Valbert, Froideconche, Esboz-Brest, La Chapelle, Breuchotte et Baudoncourt (qui en fut démembrée en 1771). Elle est très ancienne et devait certainement préexister à l'établissement de saint Colomban, puisque Luxeuil y était rattachée.
1789 : bailliage de Vesoul. Décanat de Luxeuil ; 1790 : district et canton de Luxeuil.
Paroisse du doyenné de Luxeuil. Succursale par décret du . Église sous le titre de la Sainte-Trinité.
L'église a été entièrement reconstruite : le clocher en 1831, le reste en 1865. L'ancienne était de grandes dimensions et semble dater du XIIe siècle ou du XIIIe siècle. De la nef, on pouvait voir six autels latéraux et l'autel majeur. Le clocher carré a trois étages, couvert par une toiture à quatre pans. Le portail en plein cintre sous un portique à deux colonnes ioniques et fronton triangulaire. Un porche voûté de deux cloches (1821 et 1888).
L'intérieur se compose de trois nefs de quatre travées de style ogival néo-gothique. Dans le bas du collatéral nord, cuve baptismale en pierre, sculptée avec art et de forme octogonale. Huit arcatures en plein cintre retombant sur des culots abritent les images de saint Jacques, saint André, saint Pierre, le Christ rédempteur, le baptême du Christ, le Christ en croix, une Vierge de pitié. L'ensemble repose sur quatre lions couchés et date du XVIe siècle. Deux toiles dans cette chapelle : Nativité de la Vierge, d'assez belle facture, et la mort de saint François-Xavier, toutes deux du XVIIIe siècle. La table de communion a été déposée derrière les fonts.
Au-dessus de la porte d'entrée, grande toile du XVIIIe siècle représentant la Trinité, seul vestige du retable de l'autel majeur. Dans le transept nord, toile représentant saint Ambroise, XVIIIe siècle. Dans le transept sud, bas-relief en bois sculpté et peint figurant sainte Vaudre, une des compagnes de sainte Ursule, une palme à la main. En face, toile de saint Roch et saint Antoine, XVIIIe siècle, seul souvenir de la confrérie de Saint-Roche, érigée en 1636 lors de la peste (avec la chapelle Saint-Roch construite près de Sainte-Marie-en-Chanois).
Sanctuaire polygonal avec mobilier néo-gothique ; deux toiles XIXe siècle.
Nouvel autel composé d'un antependium en bois sculpté de guirlandes et entrelacs, fin XVIIe siècle. À la sacristie, statuette de confrérie de la Vierge et ornement en velours de Gênes violet qui provient de l'abbaye de Luxeuil, fin XVIIe siècle.
Dans le mur du presbytère (grande maison de la fin du XVIIe siècle) est encastrée une inscription : "No domo Dns sed Dno o Domus. Pb. 1591". Une statue du XVIe siècle y était adjointe, qui a été transportée à l'ermitage de Villersexel.
La Grand-Pont sur le Breuchin fut reconstruit en 1682, par Charles Barbier, maître ingénieur en structure, qui s'engagea à rétablir l'oratoire de Sainte-Cécile qui était sur l'ancien. Détruit en 1944, il a été refait à neuf. Dans le bois appelé le Vay de Brest est une source dite de Saint-Ursule ou de Sainte-Vaudre, dont l'eau avait la vertu de guérir les fièvres intermittentes. D'après la légende, sainte Vaudre, fuyant les Barbares, serait tombée trois fois, sa quenouille à la main, et ce serait l'origine des trois sources de cet endroit.
La base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur est établie, pourune grande partie de sa superficie, sur le territoire de la commune de Saint-Sauveur. Créée au cours de la Première Guerre mondiale à partir du , à la célèbre Escadrille La Fayette de volontaires américains.
L'activité de la base, réduite dans l'entre-deux-guerres, reprit en 1939-1940, puis en 1944-1945. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale l'activité fut stoppée à nouveau durant quelques années avant de reprendre son essor au début des années 1950 avec la décision de la réalisation d'une grande base aérienne de type Otan pendant la guerre froide.
Au début du XXIe siècle, la base aérienne est équipé de Mirage 2000D et près de 1 200 personnes travaillent en relation avec la base.
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Luxeuil-les-Bains, puis, lors de sa scission en 1985, la commune est devenue chef-lieu du nouveau canton de Saint-Sauveur[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est à nouveau rattachée au canton de Luxeuil-les-Bains, qui compte désormais 12 communes.
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Luxeuil, créée le .
La commune s'est dotée en 2015 d'un conseil municipal des jeunes[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1900 | avril 1908 | Victor Jeandesboz | ||
avril 1908 | mai 1925 | Auguste Amiot | ||
mai 1925 | mai 1935 | Auguste Piercy | ||
novembre 1929 | mai 1935 | Albert Barrey | ||
mai 1935 | décembre 1944 | Auguste Vallot | ||
décembre 1944 | janvier 1969 | Alfred Menigoz | ||
janvier 1969 | mars 1995 | Marc Roussel | PRG | Conseiller général de Luxeuil (1970 → 1973) Conseiller général de Saint-Sauveur (1973 → 2001) Président du Conseil général (1998-2001) |
mars 1995 | mars 2008 | Jean-Claude Ghettini | PRG | Conseiller général de Saint-Sauveur (2001 → 2008) |
mars 2008 | mai 2020 | Christiane Bey | DVG | Retraitée hospitalière |
mai 2020[14] | En cours (au 30 mai 2020) |
Jacques Deshayes | Président de la Communauté de communes |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 1 929 habitants[Note 4], en diminution de 4,69 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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859 | 975 | 1 033 | 1 099 | 1 348 | 1 216 | 1 243 | 1 217 | 1 259 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 224 | 1 257 | 1 245 | 1 190 | 1 222 | 1 287 | 1 489 | 1 536 | 1 546 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 594 | 1 613 | 1 638 | 2 057 | 1 519 | 1 576 | 1 605 | 1 451 | 3 088 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 932 | 2 182 | 2 108 | 2 161 | 2 047 | 2 037 | 2 095 | 2 124 | 2 108 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 917 | 1 929 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De gueules à la mairie du lieu d'argent, accompagnée en chef d’un sabot à dextre et d’un Mirage IV (avion) posé en barre à senestre, le tout d'or ; à la champagne ondée d'azur*.
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (champagne d'azur sur champ de gueules, interdit en héraldique). |
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