Saint-Sauveur-d'Émalleville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Saint-Sauveur-d'Émalleville | |
![]() La mairie | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Le Havre |
Intercommunalité | Communauté de communes Campagne de Caux |
Maire Mandat |
Anthony Bayou 2020-2026 |
Code postal | 76110 |
Code commune | 76650 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Sauveurais |
Population municipale |
1 229 hab. (2019 ![]() |
Densité | 164 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 36′ 46″ nord, 0° 17′ 59″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 137 m |
Superficie | 7,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Romain-de-Colbosc |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.saint-sauveur-emalleville.fr |
modifier ![]() |
Écrainville | ||
Vergetot | ![]() |
Manneville-la-Goupil |
Angerville-l'Orcher |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 70 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Saint-Sauveur-d'Émalleville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), prairies (13,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones urbanisées (6,6 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Saint-Sauveur : ancienne paroisse et commune connue sous le nom de Saint-Sauveur-la-Campagne : au XIIe siècle, elle est dénommée : « Ecclesia Sancti Salvatoris de la Campaigne »[21].
Saint-Sauveur est un nom de lieu qui tire son origine de l'attribut de sauveur du monde attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.
Émalleville : de Esmallevilla entre 1177 et 1189, ancienne paroisse et commune réunie à Saint-Sauveur-la-Campagne sous le nom de Saint-Sauveur-d'Émalleville[22].
La commune est formée par la fusion de Saint-Sauveur-la-Campagne et d'Émalleville, par ordonnance royale du [22].
Au IXe siècle des auteurs supposent que le village de Saint Sauveur la Campagne n’est autre que celui de « Villa Campagnia in pago Caletensi » nommé dans le récit des miracles de Saint Wandrille. On raconte qu’une tisserande de ce pays, ayant travaillé le jour de la fête Saint-Wandrille qui était alors chômée, se blessa à la main, mais fut guérie miraculeusement après un pèlerinage fait en l’honneur du saint personnage.
Vers l’an 1200, le chapitre de la cathédrale donne l’église de Saint-Sauveur au prieuré de Graville moyennant une rente annuelle de 10 livres. Cette rente fut payée au chapitre jusqu’à la fin de l’ancien régime, et maintenue au même chiffre malgré la réduction de la valeur des monnaies durant cet espace de six siècles. Dans le pouillé d’Eude RIGAUD, Sanctus Salvador de Campagnia figure comme prieuré dépendant de Graville et non comme paroisse.
En 1305 des assises sont tenues à Caniel pour le patronage de Saint Sauveur la Campaigne, contre HAY Thomas, écuyer, le samedi après la Saint-André.
Le par contrat passé devant les tabellions de Rouen, HAY Guillaume, chevalier, sieur de Saint-Sauveur, donne pour Dieu et en aumône à YON Jean 20 livres de rente pour avoir les saints ordres.
Un armorial du XVIe siècle porte : « Le sire de Sainct Sauveur la Campagne, son surnom et cri : HAY, est de bon lignage et bonne ancesserie. Feust sa mère de SAINTE BEUFVE, son ayeule de Bloseeville, sa bisayeule de Barville et sa suselle fille et héritière de Chastel sur Saille ; et sont ses armes : d’argent à trois angennes de sable ».
En 1391, est cité à l’Echiquier HAY Guillaume, chevalier seigneur de Saint-Sauveur-la-Campagne, en 1392 HAY Jean de Montivilliers et en 1397 HAY Thomas écuyer fils dudit Guillaume, capital du chastel de Clères en 1418.
En 1458 FRETEL Guillaume écuyer donne ses fiefs d’Epouville et de Blésimare à FRETEL Marguerite, née de son union avec DE VILLEQUIER Marguerite. FRETEL Marguerite épousa, avant 1474, BRACHET Mathurin chevalier seigneur de Montagu-le-Blanc.
Le mariage de PESTEL Hector seigneur de Saint-Sauveur-la-Campagne et de HERSUINTE Marie. Le dit PESTEL fut chevalier de l’ordre du roi en 1488. Il épousa en secondes noces DE FRETEL Marie dont il n’eut pas d’enfant. PESTEL Pierre épousa le l’héritière de Blésimare.
En 1478 un sorcier de la paroisse est consulté par la femme de QUESNAYE Jean, de Sorquainville, village distant de cinq lieues. Elle désirait savoir qui lui avait volé une pièce de toile en métier. Informé du fait, l’archevêque la menaça de prison et d’excommunication en cas de récidive.
En 1503 PIEDECOQ Michel tient à Saint-Sauveur le huitième de fief de Houppeville. En 1470 PIEDECOQ Nicolas avait été taxé à 23 livres en la sergenterie de Montivilliers, et son fils Jean porté en 1490 sur les rôles des enfants d’anoblis. Houppeville relevait de la seigneurie de Mirville.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1965 | 2005 | Roger Décultot[23] | Agriculteur | |
2005 | 2008 | Catherine Briard | ||
mars 2008 | juillet 2009[24] | Gérard Leriche | Démissionnaire | |
juillet 2009 | mai 2020 | Hervé Décultot | Artisan, fils de Roger Décultot | |
juillet 2020[25] | En cours (au 10 août 2020) |
Anthony Bayou |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 1 229 habitants[Note 8], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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304 | 300 | 298 | 353 | 531 | 583 | 572 | 543 | 564 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
548 | 542 | 577 | 553 | 542 | 517 | 480 | 471 | 414 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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438 | 434 | 425 | 402 | 412 | 388 | 397 | 428 | 401 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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364 | 321 | 428 | 782 | 862 | 968 | 1 141 | 1 190 | 1 191 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 226 | 1 229 | - | - | - | - | - | - | - |
Louis-François Rozé (1737-1792), curé d'Émalleville-en-Caux, député du clergé au titre du bailliage de Caux à Caudebec.
![]() |
Les armes de la commune de Saint-Sauveur-d'Émalleville se blasonnent ainsi :
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