Écrainville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Écrainville | |
![]() La mairie | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Le Havre |
Intercommunalité | Communauté de communes Campagne de Caux |
Maire Mandat |
Claire Guéroult 2020-2026 |
Code postal | 76110 |
Code commune | 76224 |
Démographie | |
Gentilé | Ecrainvillais, Ecrainvillaises |
Population municipale |
977 hab. (2019 ![]() |
Densité | 76 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 39′ 09″ nord, 0° 19′ 17″ est |
Altitude | Min. 58 m Max. 137 m |
Superficie | 12,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Romain-de-Colbosc |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Cuverville | Fongueusemare | Sausseuzemare-en-Caux |
Criquetot-l'Esneval | ![]() |
Goderville |
Vergetot | Saint-Sauveur-d'Émalleville | Manneville-la-Goupil, Bornambusc |
Commune du canton de Goderville.
Située à une altitude comprise entre 60 et 139 mètres, Écrainville s'étend sur 247 hectares.
Sise entre Goderville et Criquetot-l'Esneval, la commune est constituée de 28 hameaux dont :
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 70 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Écrainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,4 %), prairies (27,1 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), forêts (2,2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Escreinvilla au XIIe siècle[21] et régulièrement jusqu'à la fin du XIIIe siècle.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural »[21], vile ayant d'abord signifié « domaine rural » (d'où vilain « paysan du Moyen Âge »), puis « village » peu à peu à partir du XIe siècle.
Albert Dauzat rapproche le premier élément Écrain- d'un radical qu'il croit reconnaître dans les différents Les Ecrennes (Seine-et-Marne, les Escreines 1209); Escrennes (Loiret, Screonas 979), etc., tous situés ailleurs qu'en Normandie et qu'il attribue à un hypothétique appellatif francique *screona « atelier ». François de Beaurepaire quant-à-lui rejette cette hypothèse et considère le premier élément Écrain- comme obscur[21]. Ernest Nègre y voit « peut-être » l'ancien français escraine « hutte, chaumière, lieu de la veillée »[22].
Remarques : Les noms de lieux en -ville sont généralement formés avec des noms de personnes, alors que les appellatifs sont beaucoup plus rares. Par ailleurs, les formes anciennes ne militent pas en faveur des appellatifs *screona (mot hypothétique) ou escraine, qui auraient du donner *Écraineville en composition avec -ville. En revanche, il existe un nom de personne norrois Skeringr bien attesté[23].
De nombreux documents permettent de faire remonter l’occupation du territoire à l’époque franque, voire à des périodes antérieures. L’abbé Dicquemare décrit, en 1778, la crypte de l’ancienne marnière de Maucomble, au Val-Miellé, et son étude des 150 squelettes humains qui y sont découverts laisse penser que cette crypte remonte au XIe siècle puisque l’église Saint-Denis date de cette période.
Les premiers documents écrits mentionnant Écrainville ou l'un de ses hameaux remontent à la fin du XIe siècle. En 1180, le seigneur de Tennemare ou Tannemare figure sur les registres de l’Échiquier de Normandie. À partir du XVIIe siècle, les Foville[24] se transmettent de père en fils la seigneurie d’Écrainville et regroupent les principaux fiefs sous leur autorité. Dès la fin du XVIIIe siècle naissent les projets de réunion de communes. L’ordonnance du réunit Tennemare à Écrainville. Pendant la Révolution française, par décret de la convention nationale du , Écrainville devient « Saint Arnoult/Mer » du nom du notable de la commune (c'est-à-dire le curé)[25],[26], puis en deuxième délibération il fut conservé le nom de « La Carmagnole ».
Au XIXe siècle, l’industrie textile rurale est encore très florissante puis elle décline à partir des années 1920.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1791 | Aubry | ||
1791 | 1792 | Seigneuré | ||
1792 | 1793 | Arnoult | Curé | |
1794 | Maillard | |||
1844 | Ternon | |||
1871 | 1888 | Charles de Pardieu [27] | Comte | |
1894 | 1898 | Guillaume Campion | ||
1919 | Homont | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1990 | Jean Caillot | ||
mars 1990 | 2008 | Jacques Lambert | ||
mars 2008 | En cours (au 10 août 2020) |
Claire Guéroult | Horizons | Conseillère départementale depuis 2021 Réélue pour le mandat 2020-2026[28],[29] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 977 habitants[Note 8], en diminution de 5,51 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 060 | 1 043 | 1 073 | 963 | 1 214 | 1 204 | 1 169 | 1 125 | 1 123 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 156 | 1 190 | 1 183 | 1 063 | 1 084 | 1 091 | 928 | 890 | 851 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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802 | 851 | 785 | 783 | 809 | 786 | 799 | 868 | 756 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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696 | 657 | 683 | 866 | 919 | 928 | 992 | 1 004 | 1 030 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 036 | 977 | - | - | - | - | - | - | - |
Le village est doté d'une école maternelle et primaire, d'une mairie, d'une bibliothèque, d'un terrain de tennis, d'un terrain de football, d'une salle des fêtes et de deux commerces de proximité (boulangerie-pâtisserie et garage).
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