Saint-Romans [sɛ̃ ʁɔmɑ̃] est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Romans.
Ne doit pas être confondu avec Saint-Roman.
Saint-Romans | |
![]() La Grande Rue et le Champ de Mars en 1910. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté |
Maire Mandat |
Yvan Creach 2020-2026 |
Code postal | 38160 |
Code commune | 38453 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Romanais |
Population municipale |
1 785 hab. (2019 ![]() |
Densité | 105 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 07′ 00″ nord, 5° 19′ 39″ est |
Altitude | 218 m Min. 160 m Max. 863 m |
Superficie | 17,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Marcellin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sud Grésivaudan |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-romans.fr |
modifier ![]() |
Autrefois, simple paroisse de la province royale du Dauphiné, la petite commune a adhéré à la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
La commune de Saint-Romans, quelquefois dénommée Saint-Romans-en-Royans, se situe dans la basse vallée de l'Isère (qualifiée de Sud-Grésivaudan), sur le Piémont dominant la rivière et assurant la transition entre collines du Viennois et Vercors, face au plateau boisé des Chambarans. La commune fait partie du pays du Royans. Le village, excentré au nord de la commune, est situé un peu à l'écart de la route N. 532 de Grenoble et Valence.
Le territoire de Beauvoir-en-Royans est bordé par sept communes.
Chatte | Saint-Sauveur | Beauvoir-en-Royans |
La Sône | ![]() |
Presles |
Saint-Just-de-Claix | Saint-André-en-Royans |
La basse vallée de l'Isère et la partie occidentale du territoire du département l'Isère, où se situe le bourg central de Saint-Romans, est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.
Le territoire de la commune est bordée par L'Isère dans sa partie septentrionale.
L'ancienne route nationale 532, devenue la route départementale RD 1532 ou « route de Grenoble à Valence » est une route nationale française reliant Saint-Péray (Ardèche) à Grenoble (Isère) qui traverse approximativement le territoire communal selon un axe nord-est/sud-ouest.
Saint-Romans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), terres arables (22,4 %), cultures permanentes (16,7 %), zones urbanisées (4,6 %), prairies (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Romans est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe au nord-ouest du territoire communal[7].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
À la fin du Paléolithique supérieur, durant plusieurs millénaires, les hommes sont venus traquer les troupeaux de chevaux dans l'étroit passage entre l'Isère et l'éminence de Beauvoir. Ils ont installé leur campement au sud-est de la butte du Calvaire, à côté du cimetière, où furent retrouvés en 1911 et en 1940 (H. Müller et F. Bourdier) de nombreux silex et des ossements de chevaux et bouquetins datés du Magdalénien final et de l'Azilien (12 000 à 8 000 av. J-C). C'est un très important site préhistorique régional[9].
Deux dépôts (1900 et 1960) de plusieurs milliers d'oboles de Marseille en argent ont été trouvés dont un sur la rive de l'Isère. Datent de la fin du IIIe siècle av. J.-C., époque gauloise de la Tène.
Le , la paix religieuse fut signée à Saint-Romans par le connétable de Lesdiguières et le lieutenant-général du Dauphiné d'Ornano.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1983 | Julien Arnaud | ||
juin 1995 | avril 2014 | Edmond Gelly | Professeur de Lycée Hors Classe | |
avril 2014 | En cours | Yvan Créach | DVG | Artisan[10] |
La ville est jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 1 785 habitants[Note 4], en augmentation de 1,94 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
853 | 816 | 850 | 1 047 | 1 009 | 1 157 | 1 142 | 1 234 | 1 227 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 227 | 1 225 | 1 205 | 1 117 | 1 071 | 1 060 | 1 074 | 1 082 | 1 114 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 136 | 1 016 | 981 | 907 | 948 | 924 | 924 | 886 | 845 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
941 | 1 001 | 1 129 | 1 306 | 1 367 | 1 410 | 1 652 | 1 721 | 1 751 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 774 | 1 785 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
La communauté catholique et l'église de Saint-Romans (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint Luc du Sud Grésivaudan, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[16].
Ce château date du XIIIe siècle (transformé aux XVIe – XVIIe siècles[17]).
![]() |
Blason | D'azur à deux épis d'or passés en sautoir surmontés d'un dauphin d'argent, à une rose d'or posée en pointe[20].
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :