Saint-Just-de-Claix est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Just.
La commune de Saint-Just-de-Claix se situe dans la basse vallée de l'Isère (qualifiée de Sud-Grésivaudan), sur le Piémont dominant la rivière et assurant la transition entre collines du Viennois et Vercors. Situé au confluent de la Bourne et de l'Isère, la commune fait partie du pays du Royans. Elle est cependant rattachée à la communauté de communes de Saint-Marcellin.
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La Sône | Saint-Romans | ![]() | |
Saint-Hilaire-du-Rosier | N | Auberives-en-Royans / Saint-André-en-Royans | ||
O Saint-Just-de-Claix E | ||||
S | ||||
Saint-Nazaire-en-Royans Drôme |
Saint-Thomas-en-Royans Drôme |
La basse vallée de l'Isère et la partie occidentale du territoire du département l'Isère, où se situe le bourg central de Saint-Just-de-Claix, est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.
Le territoire de la commune est bordée par l'Isère au nord et la Bourne, son affluent en rive gauche, à l'est. La confluence des deux cours d'eau se situé à l'extrémité occidentale de celui-ci et forme la frontière avec le département de la Drôme.
L'ancienne route nationale 532, devenue la route départementale RD 1532 ou « route de Grenoble à Valence » est une route nationale française reliant Saint-Péray (Ardèche) à Grenoble (Isère) qui traverse approximativement le territoire communal selon un axe nord-est/sud-ouest.
Saint-Just-de-Claix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,6 %), terres arables (27,6 %), forêts (16,5 %), cultures permanentes (7,1 %), eaux continentales[Note 3] (5,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Just-de-Claix est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe au nord-ouest du territoire communal[7].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Différents hameaux et lieux-dits compose le territoire de la commune :
Une abbaye y fut instaurée par le dauphin Humbert II (qui transféra le Dauphiné à la France en 1349) au profit de sa mère, Béatrix de Hongrie, dont la sœur était reine de France. Elle y fut enterrée, mais le couvent étant transféré à Romans, sa dépouille le fut aussi.
Le site de l'abbaye, devenue Château Notre Dame à l'époque néogothique, est aujourd'hui un gîte touristique. Au-dessus, le site Château-vieux dont on dit qu'il fut maintes fois transformé, signale la présence évidente d'un ancien castrum sinon d'un oppidum (encore signalé sur la carte de Jean Boin de 1602).
Le site de Rochebrune ou Quatre-têtes est également chargé d'histoire. Jusque vers 1835, il appartenait à Saint Nazaire en Royans. Cette presqu'île du confluent entre la Bourne et l'Isère fut, semble-t-il un camp romain selon Henri Muller, l'historien du Dauphiné au XIXe siècle, et aussi un camp retranché de Monbrun, apôtre combattant de la religion réformée à l'époque des guerres de religion. On sait enfin que les Chartreux utilisèrent son port sur l'Isère pour transférer le minerai de fer venu de Chartreuse vers les fonderies de Bouvante et Val Sainte Marie au Moyen Âge. La traversée de l'Isère se faisait par un bac à traille jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, avant que le lac du barrage électrique de Saint Hilaire du Rosier ne modifie toute l'apparence du site.
On trouve en effet à Rochebrunne une levée de terre de +/- 3 mètres de hauteur dont les pierres plates sont importées, dit-on[Qui ?]. D'autres signes telluriques sont visibles aux environs. Ce campement n'a jamais été fouillé. Depuis, les transformations industrielles et résidentielles ont envahi le site, dont le canal de la Bourne et l'aqueduc du XIXe siècle. Même le grand mur (romain ?) a été récemment touché (2008).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avril 2007 | En cours | Joël O'Baton | SE | Employé[9] |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 1 311 habitants[Note 4], en augmentation de 8,08 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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452 | 479 | 477 | 548 | 555 | 585 | 690 | 745 | 771 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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737 | 759 | 735 | 760 | 742 | 705 | 752 | 723 | 746 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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789 | 712 | 689 | 599 | 660 | 623 | 592 | 613 | 593 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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590 | 580 | 556 | 822 | 944 | 1 025 | 1 152 | 1 163 | 1 219 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 178 | 1 311 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
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Saint-Just-de-Claix possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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