Saint-Romain-d'Urfé est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Romain-d'Urfé | |
![]() Centre du village en 2021. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Urfé |
Maire Mandat |
Pascale Monat 2020-2026 |
Code postal | 42430 |
Code commune | 42282 |
Démographie | |
Population municipale |
239 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 53′ 17″ nord, 3° 49′ 43″ est |
Altitude | Min. 593 m Max. 886 m |
Superficie | 15 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Renaison |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.saintromaindurfe.fr/ |
modifier ![]() |
![]() |
Saint-Just-en-Chevalet | ![]() | ||
Chausseterre | N | Saint-Marcel-d'Urfé | ||
O Saint-Romain-d'Urfé E | ||||
S | ||||
Les Salles | Champoly |
Saint-Romain-d'Urfé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,8 %), forêts (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune de Saint-Romain-d'Urfé fut d’abord, avant la Révolution française, une immense paroisse appartenant au comté de Forez, car elle englobait aussi l’actuelle et récente commune de Chausseterre. Sa superficie était d’environ 32 km2 (actuellement, elle est de 15 km2).
Saint-Romain-d'Urfé rayonnait autrefois dans le canton de Saint-Just-en-Chevalet.
Elle était, en effet, l'une des principales paroisses au regard de son nombre d’habitants et de son organisation.
À la fin de l’Ancien Régime, elle est dite « village et paroisse en Forez, archiprêtré de Pommiers, justice de la châtellenie de Cervières, élection et bailliage de Montbrison ». Elle était également divisée en plusieurs seigneuries.
La paroisse est si ancienne que nous ignorons les premières étapes de sa fondation. Le premier texte qui en fait mention date des environs de l’an mil. On en trouve trace dans le cartulaire de l’abbaye de Savigny, sous la nomination « Ecclesia de Sancto Romano d’Ulpheu ». Cependant, l’abbé Jean Canard (° 1914 - † 1984) fait remonter sa fondation à plusieurs siècles antérieurs, car la paroisse était déjà bien organisée pour avoir eu le privilège d’être évangélisée de bonne heure.
Elle se nommait paroisse de Saint-Romain-sous-Urphé, du fait de sa position géographique par rapport au château fortifié des seigneurs d’Urphé (actuelles ruines dites « Les Cornes d’Urfé »).
À côté de l’église paroissiale, bien différente de celle d'aujourd'hui, se trouvait un prieuré, qui existait encore au XVIe siècle. Il était patronné par les chevaliers de l’Ordre de Malte, dont la plus proche commanderie était située à Verrières, près de Saint-Germain-Laval. L’église et son prieuré étaient entourés d’un cimetière autour duquel s’articulaient quelques maisons basses. En contrebas de ce cimetière, (sur le terrain en dessous du monument aux morts), commençait le Faubourg avec, en son centre, le champ de foire, véritable point de rencontre des paroissiens, encerclé par des tavernes et petites échoppes.
La vaste paroisse allait, peu à peu, devenir victime de son immense superficie. Les chemins étant souvent impraticables, au cours de l’hiver, les habitants les plus éloignés du bourg, avaient pris l’habitude d’aller à la messe et de célébrer la plupart de leurs offices religieux, à la chapelle Saint-Roch, sise sur le hameau de Clocheterre ou Chocheterre, au centre de notre paroisse. Au XVIIe siècle, la chapelle Saint-Roch fut placée sous le vocable de Saint-Georges. Le dimanche , jour de la Toussaint et premier jour de la Grande Mission, ce petit hameau, bien situé et ayant pris de l’importance, devint une paroisse appelée Saint-Georges-d’Urfé, avec son église, son école et ses petits commerces. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le hameau de Chocheterre ou Chausseterre alla jusqu’à demander son autonomie en tant que commune.
Ainsi, le dimanche , naquit la commune de Chausseterre (16,58 km2) et mourut la grandeur de Saint-Romain-d’Urfé.
Qui était Saint Romain, le saint patron de la paroisse ? Romain de Condat, l'un des saints romains, était moine dans le Jura, fondateur de monastères et abbé. Il était le frère de Saint Lupicin de Lauconne, moine et abbé comme lui. Il est né vers 390 et est décédé le dimanche , à l'âge de 70 ans.
![]() |
Les armoiries de Saint-Romain-d'Urfé se blasonnent ainsi :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1995 | Louis Gardette | ||
mars 1995 | 2001 | Jean Pras | ||
mars 2001 | 2008 | Georges Thomas | DVD | |
mars 2008 | 2014 | Maurice Chabre | ||
2014 | 2020 | Maryvonne Georges[7] | ||
2020 | En cours | Pascale Monat |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2019, la commune comptait 239 habitants[Note 2], en diminution de 13,09 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 320 | 1 313 | 1 387 | 1 396 | 1 530 | 1 500 | 1 509 | 1 571 | 1 560 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 519 | 1 427 | 1 429 | 1 428 | 1 380 | 1 359 | 1 348 | 1 369 | 1 361 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 404 | 1 282 | 1 217 | 1 096 | 1 046 | 950 | 943 | 909 | 516 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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513 | 461 | 384 | 352 | 303 | 270 | 262 | 257 | 281 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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269 | 239 | - | - | - | - | - | - | - |
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