Saint-Quentin-Fallavier est une commune française de l'unité urbaine de Villefontaine, située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Quentin-Fallavier | |
![]() Vue générale depuis le château. | |
![]() Blason |
![]() Logo |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | La Tour-du-Pin |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Porte de l'Isère |
Maire Mandat |
Michel Bacconnier 2020-2026 |
Code postal | 38070 |
Code commune | 38449 |
Démographie | |
Population municipale |
6 020 hab. (2019 ![]() |
Densité | 264 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 37′ 59″ nord, 5° 06′ 40″ est |
Altitude | Min. 206 m Max. 364 m |
Superficie | 22,83 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Villefontaine (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Verpillière |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | st-quentin-fallavier.fr |
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Son territoire a été en grande partie aménagée dans le cadre de la ville nouvelle de L'Isle-d'Abeau, dont elle héberge l'important parc d'activités de Chesnes. Il s'agit depuis 2007 d'une des 22 communes de la communauté d'agglomération Porte de l'Isère dont le siège est fixé dans la commune voisine de L'Isle d'Abeau.
Saint-Quentin-Fallavier est située en Isère, à la limite du département du Rhône, sur l'axe A43, Lyon/Grenoble/Chambéry, respectivement à 24 km de Lyon et, 80 km de Grenoble. La ville est adossée à une série de collines en avant des préalpes, visibles à l'horizon. L'aéroport Lyon-Saint-Exupéry se situe à 15 km.
Saint-Quentin-Fallavier, qui a connu une forte urbanisation à compter des années 1970, faisait partie de la ville nouvelle de l'Isle d'Abeau transformée en 2007 en communauté d'agglomération Porte de l'Isère (CAPI).
Le territoire de la commune est limitrophe des territoires de neuf autres communes du département de l'Isère.
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Grenay | Satolas-et-Bonce | Chamagnieu / Frontonas | ![]() |
Saint-Pierre-de-Chandieu | N | La Verpillière | ||
O Saint-Quentin-Fallavier E | ||||
S | ||||
Heyrieux | Bonnefamille | Villefontaine |
La superficie de la commune est de 2 283 hectares ; son altitude varie de 206 à 364 mètres[1]. Celle-ci est située au cœur des terres du Bas-Dauphiné, taillées dans la masse des sédiments molassiques déposés dans la mer au milieu de l’ère tertiaire.
Le gisement fossilifère des carrières souterraines de Saint-Quentin-Fallavier est un site géologique remarquable de 1,15 hectare. En 2014, ce site d'intérêt paléontologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].
Le territoire communal est longé à la pointe de sa partie orientale par le canal de dessèchement de la Bourbre. Il s'agit une rivière d'une longueur de 72,2 km[3] qui traverse une grande partie de la plaine berjalienne et qui conflue avec le Rhône au nord du département de l'Isère.
Le secteur géographique de Saint-Quentin-Fallavier présente un climat de type semi-continental[4] qui se caractérise par des précipitations plus importantes en été qu'en hiver. Les étés sont généralement chauds et secs. Les hivers sont généralement assez froids et marqués par des gelées fréquentes. La présence d'étangs sur la commune entraine de nombreuses brumes matinales et des brouillards plus ou moins persistant durant les périodes froides.
La commune est desservie par :
Le passage par Saint-Quentin-Fallavier dans le cadre du contournement ferré de l'agglomération lyonnaise (CFAL) est encore[Quand ?] à l'étude.
Saint-Quentin-Fallavier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villefontaine, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[8] et 37 745 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (37 %), terres arables (25,3 %), forêts (13 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), zones urbanisées (8,6 %), prairies (3,1 %), eaux continentales[Note 3] (1,5 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Depuis 1970, la ville voit des changements radicaux avec la construction d'HLM et de quartiers :
◾ Les Furins ◾ Les Moines ◾ La Lieuse ◾ Les Marronniers ◾ Les Salvias
En 2002, le département de l'Isère finance un projet qui aide les quartiers prioritaires de Saint-Quentin-Fallavier.
Depuis 2016, la ville subit beaucoup de changements comme la destruction de la salle des fêtes puis de l'ancienne mairie et de la maison des services de la mairie.
D'ici 2050, la population saint-quentinoise va augmenter de 70 %, elle passera de 7 000 habitants à 15 000 habitants, c'est pour cela que la ville subit une profonde restructuration pour accueillir de nouvelles habitations, on passera de 5 quartiers à 11 quartiers en 2045.
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 2 089, alors qu'il était de 1 958 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 95,8 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 3,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 24,2 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 62,9 %, en légère augmentation par rapport à 1999 (58,9 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 27,3 % contre 31,2 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 580 à 546[I 3].
Les projets d'aménagement sont des démolitions de bâtiments ou de structures anciennes ainsi que la créations de nouvelles routes et structures
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Quentin-Fallavier est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[14].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Par un décret présidentiel du , Fallavier est rattachée à Saint-Quentin pour former « Saint-Quentin-Fallavier ».
Le site de Fallavier est occupé par l'homme dès la préhistoire, il y a 16 000 ans environ. Une nécropole gallo-romaine, et un ouvrage hydraulique du IIe siècle ont été découverts sur place.
Un premier château existait déjà au XIIIe siècle et, après l'avoir acquis en 1250, les comtes de Savoie le font agrandir et renforcer. Les comptes de la châtellenie de Fallavier, mis en place par Pierre II de Savoie, sont parmi les plus anciens conservés de la gestion par les Savoie, ils remontent à 1246-1247[16].
À la fin du conflit frontalier entre la Savoie et le Dauphiné, le château est peu à peu délaissé au profit de la maison forte des Allinges.
Des mines de fer sont exploitées au XIXe siècle. Une exposition a été organisée à la Maison des Allinges en septembre 2021 afin de faire connaître l'histoire de l'exploitation de ce minerai[17].
La proximité de l'agglomération lyonnaise (environ une trentaine de kilomètres), la création de l'Aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et la naissance de la ville nouvelle ont permis de créer une zone d'activité de taille européenne en partie sur le territoire de la commune.
Le , un terroriste se rend à son lieu de travail, dans une usine de production de gaz industriels puis il décapite le gérant de l'entreprise. Il s'agit de la première décapitation effectuée à l'intérieur des frontières actuelles de la France dans le cadre d'un acte terroriste, pratique souvent utilisée par l'État islamique en Irak et en Syrie[18].
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[19].
En 2010, la commune a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[20].
Depuis 1946, trois maires seulement se sont succédé :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1946 | mars 1971 | Sylvain Bacconnier | Administrateur de la coopérative des blés de la Grive Membre du comité betteravier | |
mars 1971 | mars 1977 | Marcel Ribail | ||
mars 1977 | En cours (au 26 juin 2015[21]) |
Michel Bacconnier | PCF (jusqu'à l'élection de 2008) puis App. PCF[22] |
Retraité[23] |
Au , Saint-Quentin-Fallavier est jumelée avec[24] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 6 020 habitants[Note 4], en augmentation de 1,76 % par rapport à 2013 (Isère : +2,9 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 006 | 1 158 | 1 213 | 1 391 | 1 506 | 1 530 | 1 560 | 1 615 | 1 640 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 592 | 1 645 | 1 665 | 1 575 | 1 544 | 1 505 | 1 465 | 1 462 | 1 467 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 543 | 1 615 | 1 566 | 1 294 | 1 345 | 1 312 | 1 210 | 1 223 | 1 373 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 483 | 1 860 | 4 069 | 4 321 | 4 977 | 5 841 | 6 111 | 5 869 | 6 099 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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6 020 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Saint-Quentin-Fallavier est rattachée à l'académie de Grenoble.
La commune administre et gère trois écoles maternelles (dont une est rattachée près de l'école élémentaire les Marronniers) et trois écoles élémentaires (l'école élémentaire les Marronniers et le groupe scolaire les Tilleuls et le groupe scolaire les Moines) communales et dispose d'une école maternelle et d'une école élémentaire privée (école privée Françoise Dolto)[29].
Le département y gère aussi le collège les Allinges[30].
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
L'église paroissiale (propriété de la commune) est desservie par les prêtres de la paroisse Saint-Paul-des-Quatre-vents qui recouvrent dix communes. Cette paroisse est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[31].
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 160 €, ce qui plaçait Saint-Quentin-Fallavier au 13 769e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[32].
En 2009, 48,6 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 987 personnes, parmi lesquelles on comptait 64,6 % d'actifs dont 56,6 % ayant un emploi et 8,0 % de chômeurs[I 5].
On comptait 11 006 emplois dans la zone d'emploi, contre 9 542 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 267, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 485,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de cinq emplois par habitant actif[I 6].
Au , Saint-Quentin-Fallavier comptait 723 établissements : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 75 dans l'industrie, 47 dans la construction, 511 dans le commerce-transports-services divers et 71 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].
En 2011, 46 entreprises ont été créées à Saint-Quentin-Fallavier[I 8], dont 18 par des autoentrepreneurs[I 9].
La ZI comptait[Quand ?] 283 entreprises pour un total de 11 200 salariés. Le principal employeur est le secteur de la logistique ; les autres secteurs sont principalement le BTP et les autres activités de services.
Parmi les 723 établissements de la commune, on peut citer :
Saint-Quentin-Fallavier possède une plateforme industrielle et logistique qui est considérée comme d'importance internationale et qui ne cesse de croître, avec un trafic estimé à 5 000 poids lourds par jour et 1,5 million de m² d’entrepôts début 2007. L'activité logistique bénéficie de la présence de l'échangeur de l'A43, la proximité de l'aéroport Saint-Exupéry, et la ligne SNCF Lyon-Grenoble. Les embranchements frets y sont nombreux, et une future extension vers l'Italie et notamment Turin est toujours d'actualité bien que la mise en service de cette liaison soit sans cesse reportée (Pour plus d'info voir ligne Lyon-Turin).
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[35] :
Outre les deux monuments historiques, l'espace naturel de Fallavier, zone protégée et classée, englobe également :
Le musée de la vie rurale est situé dans la commune. Créé en 1990 par un agriculteur retraité, le musée qui comprend un bâtiment de 1 500 m2 permet de faire découvrir aux visiteurs le patrimoine agricole et artisanal, grâce à la restauration de matériels et des machines dont un moulin à huile de noix[42], ainsi qu'un pressoir à vis[43].
En , la commune confirme le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[44].
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Blason | Cinq points d’or équipolés à quatre d’azur, le point du chef chargé de 12 étoiles ordonnées en anneau, celui du flanc dextre d’une fleur de lys et celui du flanc senestre d’un dauphin, à la tour de Fallavier sur un mont mouvant de la pointe, brochant sur le pointe et en partie sur les cantons de la pointe et le cœur, le tout aussi d’or, aux ceux clous de mineur d’argent passées en sautoir brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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