Saint-Père-Marc-en-Poulet, anciennement nommée Saint-Père jusqu'en , est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne et peuplée de 2 333 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Saint-Père.
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Ille-et-Vilaine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Saint-Père-Marc-en-Poulet | |
![]() L'église Saint-Pierre. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Ille-et-Vilaine |
Arrondissement | Saint-Malo |
Intercommunalité | Saint-Malo Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-Francis Richeux 2020-2026 |
Code postal | 35430 |
Code commune | 35306 |
Démographie | |
Gentilé | Péréen |
Population municipale |
2 333 hab. (2019 ![]() |
Densité | 118 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 16″ nord, 1° 55′ 26″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 56 m |
Superficie | 19,74 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Dol-de-Bretagne |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-saint-pere.fr |
modifier ![]() |
Saint-Jouan-des-Guérets | Saint-Méloir-des-Ondes | La Gouesnière |
Estuaire de la Rance Saint-Suliac |
![]() |
La Gouesnière, Saint-Guinoux |
La Ville-ès-Nonais | Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine | Saint-Guinoux Miniac-Morvan |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 10 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[15].
Saint-Père-Marc-en-Poulet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), prairies (13,1 %), forêts (8 %), zones urbanisées (6,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones humides côtières (0,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
La première partie de son nom est en réalité une déformation de Saint-Pierre, la seconde partie proviendrait de marck, mot franc qui signifie « frontière ». Saint-Père se situait à la limite de la paroisse du Poulet et de l'évêché de Saint-Malo[26].
Pendant la Révolution, la paroisse prend le nom de Père-en-Poulet[27].
La commune est renommée Saint-Père-Marc-en-Poulet en [28].
Le gentilé est Péréen.
Saint-Père-Marc-en-Poulet est l'une des plus anciennes paroisses du Clos-Poulet. La fondation de ce petit village se trouvant dans le canton de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine remonterait au VIe ou VIIe siècle.
Au XVe siècle, le bourg est un domaine de haute-justice car il détient à la fois la prison, l'auditoire et les ceps de vigne de la seigneurie de Saint-Père.
Saint-Père-Marc-en-Poulet appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Dol-de-Bretagne depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était rattachée au canton de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Gilles Lurton (LR). Auparavant, elle a successivement appartenu à la deuxième circonscription de Saint-Malo (IIIe République) et à la 6e circonscription (1958-1986).
Depuis 2001, date de sa création, Saint-Père-Marc-en-Poulet appartient à Saint-Malo Agglomération.
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1789 | 1795 | Pierre Sauvage | ||
1795 | ? | François Sauvage (fils du précédent) |
||
1796 | ? | Pierre Sauvage (fils du précédent) |
||
1800 | ? | Augustin Tasset père | ||
1808 | ? | Augustin Tasset fils | ||
1815 | 1826 | Noël Bouesnel | ||
1826 | 1831 | François Tasset | ||
1831 | 1855 | François Olivier | ||
1855 | 1863 | Joseph Méhouas | ||
1863 | 1874 | Félix Rougeul | ||
1874 | 1876 | Eugène Magon de la Villehuchet | ||
1876 | 1893 | Félix Rougeul | ||
1893 | 1919 | Pierre Sauvage-Deschamps | ||
1919 | 1928 | Pierre Auffray | ||
1928 | (démission) |
Louis Provost | ||
[31] | ? | Félix Rougeul | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1956 | Louis Gaislin | |||
[32] | [33] (décès) |
Francis Poirier | Retraité de la Police nationale | |
[34] | Louise Leretrait[35] | |||
[36] | En cours | Jean-Francis Richeux[37] | UDF puis UDI-AC |
Commerçant Conseiller général de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine (1994 → 2015) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2019, la commune comptait 2 333 habitants[Note 8], en augmentation de 4,53 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 461 | 1 402 | 1 591 | 1 806 | 1 886 | 1 958 | 1 968 | 1 980 | 2 003 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 931 | 1 838 | 1 817 | 1 811 | 1 835 | 1 739 | 1 720 | 1 715 | 1 622 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 567 | 1 514 | 1 508 | 1 347 | 1 281 | 1 247 | 1 189 | 1 174 | 1 250 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 145 | 1 055 | 1 080 | 1 247 | 1 516 | 1 750 | 2 126 | 2 229 | 2 232 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 315 | 2 333 | - | - | - | - | - | - | - |
Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le [42].
Le corps principal de cette malouinière date des années 1725-1730 et le bâtiment a été construit à l'emplacement de l'ancienne chapelle dans les années 1970. À propos de la chapelle, Théodore Chalmel écrivait: « La chapelle domestique du Bois-Martin, construite par N. H. écuyer Jean Martin, sieur de la Chapelle, est contemporaine du château du même nom. C'est un édifice quadrilatéral, situé à l'ouest et à environ dix mètres du château. L'entrée unique se trouve au sud, l'abside au nord, fenêtres à droite et à gauche, prenant toute la hauteur, du sol au plafond. Ce sanctuaire était dédié à la Sainte Vierge, sous l'invocation de Notre-Dame du Bois-Martin. L'intérieur est voûté. Quatre nervures se croisent au sommet. Sur l'autel, encore en place, on remarque un crucifix, deux chandeliers en cuivre ciselé, de valeur artistique. La pierre sacrée, les vases précieux, les ornements sacerdotaux ont été donnés à l'église de Saint-Père par madame la comtesse de Cheffontaines. Aujourd'hui, la chapelle est désaffectée ».
À l'est de la demeure existante, un bâtiment a été remanié aussi vers 1970. Sur les cadastres de 1809 et 1848 un colombier, surmonté d'un campanile, est représenté au fond du jardin. Sont également figurées des douves entourant partiellement la cour. Au nord-est, se trouvent la métairie et le parc composé d'allées et de ronds-points, déjà mentionnés au cadastre de 1809. Pour Théodore Chalmel, le parc est « Le plus important forme dépendance du Bois-Martin. Il contient 22 ha divisés en parcelles que limitent allées et ronds-points savamment tracés. Ici, les taillis sont les survivants d'arbres futaies. Les essences y sont le chêne et le châtaignier ».
Théodore Chalmel nous apprend également que la propriété était, jadis, appelée le Bois-Bouvier et qu'elle relevait de Bonaban. Il précise que le domaine appartenait à écuyer René Martin et Modeste Cécile Gris (1700-1737), à écuyer Jean-Baptiste Le Gobien et Marie-Modeste Martin (1724-1768).
D'après la tradition orale, il aurait été occupé par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Depuis août 1987, le Bois Martin accueille l'école Sainte-Marie.
C'est à la suite de la guerre de Sept Ans, sous Louis XV que ce fort fut construit. Il était destiné à protéger Saint-Malo d'une attaque anglaise par les terres et est aujourd'hui utilisé en tant que site du festival La Route du Rock.
C'est en 1626 que fut édifiée cette chapelle. Elle était destinée à l'origine à faire face à une épidémie de peste qui perdurait depuis la fin du XVIe siècle. Elle prit le nom de saint Roch, saint invoqué par les fidèles contre ce genre de maladie.
La chapelle fut détruite à la Révolution, puis reconstruite à partir de 1897.
Le moulin à marée du Beauchet est en fait une reconstruction de 1882 à la suite d'un incendie, il se situe au bas de la côte du Lyonnais. Composé de pierre et de schiste, il a été construit à l'emplacement d'anciens moulins qui, jusqu'en 1789, servaient aux habitants du canton de Châteauneuf pour moudre leur blé.
C'est en 1957 que l'énergie électrique remplace la force des marées pour son fonctionnement. Aujourd’hui ce moulin est une propriété privée, que l’on peut voir dominant l’étang du même nom, l'étang du Beauchet.
Il est inscrit en tant que monument historique depuis 1986[43].
L'église Saint-Pierre[44] possède un vitrail comportant des fragments du XIVe siècle, classé monument historique en tant qu'objet[45], remontés par le maître verrier Charles Lorin de Chartres dans les années 1920.
Le prieuré Saint-David de la Mare de Saint-Père-Marc-en-Poulet a été possédé par R. Chauvel (en 1470), J. Paulmier (1500), Th. de la Boullaie (en 1505), frère Alain de Saint-Jean (1528) et Louis Dupont du Grippel (1657). Il dépendait à l'origine de l'abbaye Saint-Magloire de Léhon, puis par la suite de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[46].
La commune est jumelée avec Nandrin (province de Liège, Belgique)
Sur les autres projets Wikimedia :